Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Science-fiction et culture de mort

De même que les ouvrages de fiction sont relatifs à leur auteur, les ouvrages de science-fiction, qui présentent le droit et la science connexe mathématique sous la forme du divertissement, ces ouvrages reflètent l'esprit d'une époque, c'est-à-dire le sentiment religieux commun.

Voltaire est hostile à la science-fiction, dont il a compris qu'elle est un art typiquement médiéval, en considération de la science. En cela Voltaire n'est pas du tout moderne, puisque, au stade totalitaire, notamment à cause du cinéma, science et divertissement se confortent ; l'hypothèse purement mathématique du "voyage dans le temps" a été ainsi déclinée en trente-six versions par la propagande totalitaire cinématographique afin de divertir les esprits puérils "américanisés". On pourrait multiplier les exemples.

Cependant Voltaire n'oppose qu'une résistance relative à l'envahissement de la science mécanique, qui va devenir à l'aide du capitalisme le coeur de la culture bourgeoise. Cette résistance de Voltaire à la culture totalitaire du XVIIe siècle est bien moindre de la part de Diderot, profondément marqué par son éducation catholique. K. Marx n'a pas tort de voir en Voltaire le point culminant de la culture bourgeoise, et la dégringolade ensuite, au stade de la culture de masse et du cinéma, religion dominante au sens où elle rassemble en son sein une foule de vagues croyants et de vagues athées.

Nietzsche, au nom de Satan, aurait probablement vu le cinéma comme un spectacle incitant à la passivité, indigne d'un véritable homme d'élite, et bien sûr plus propice à répandre l'absurdité (le voyage dans le temps) que des lois rationnelles. L'infamie des élites démocrates-chrétiennes est reconnaissable à leur usage du cinéma. Le citoyen passif est en effet un maillon indispensable dans l'organisation des massacres à grande échelle de l'ère technocratique.

Il est difficile de savoir si la résistance mahométane aux procédés de la propagande occidentale totalitaire (doublé d'un usage stratégique de cette culture, afin de la retourner contre ses actionnaires) est satanique ou juive, réactionnaire ou inspirée par le respect de la vérité. 

 

Commentaires

  • mail

Les commentaires sont fermés.