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Culture de mort - définition

J'ai fait le rapprochement précédemment entre le mystérieux nombre 666 et la "culture de mort". J'expliquais notamment comment les écritures juives mettaient déjà en garde, de façon prophétique, contre l'avènement de la culture de mort.

L'expression "culture de mort" reste relativement indéfinie ; on comprend bien pourquoi certains groupes militaires, notamment ceux dit "d'élite", peuvent se réclamer ouvertement de la mort, par-delà les idéologies et religions variées dont ils se revendiquent par ailleurs. De même certains groupes de musiciens affichent leur culte de la mort, de façon quasiment publicitaire.

Mais quelle nation affiche ouvertement son culte de la mort ? Le communisme ne le fait pas, malgré les centaines de millions de victimes de la politique soviétique ; l'Etat islamique embryonnaire, qui procède de la guérilla et de la menace, ne le fait pas non plus ; le régime nazi ne met pas principalement en avant cet aspect-là ; la République laïque française, en dépit de son développement sanglant et brutal, ne se revendique pas non plus de la mort ; quant à certains avocats du capitalisme, on les entend parfois proclamer : "Le capitalisme, c'est la vie !", ce qui n'est pas une preuve, mais indique que la mort n'est pas forcément un emblème qui rassemble les foules.

Je dois ici mentionner que "culture de mort" n'est pas synonyme de "culture païenne" ou de "culture satanique". Les prophéties apocalyptiques ne sont pas banales ; elles ne mettent pas en garde contre un danger évident, une idolâtrie païenne parfaitement reconnaissable, mais contre une menace sournoise. La plupart des groupes de rock soi-disant "sataniques" sont d'ailleurs incompétents à ce sujet. L'intérêt de Nietzsche est limité aussi pour cette raison qu'il n'est pas représentatif de la menace sournoise annoncée par les prophètes et par l'apôtre Paul, honni par ce suppôt de Satan.

COMMENT RECONNAÎTRE UNE CULTURE DE MORT ?

La culture de mort n'est pas reconnaissable à ses emblèmes ou aux déclarations de ses représentants. Comme la culture de vie, la culture de mort est psychologique, c'est-à-dire qu'elle vise à raffermir la volonté. On ne peut pas réduire la "culture de mort" au suicide.

Je propose cette élucidation, en espérant qu'elle sera bien comprise :

- en quoi et pourquoi la mort peut-elle paraître un absolu désirable ? La mort peut paraître grande et belle aux personnes qui souffrent et qui n'espèrent plus dans le terme de leur souffrance. A ces malheureux, la mort peut apparaître comme une délivrance, "calme, luxe et volupté" ; certaines personnes qui goûtent "la quiétude des cimetières" ont peut-être ainsi déjà une partie de leur volonté dans la tombe.

- par conséquent, on reconnaît une culture de mort à l'apologie de la souffrance, c'est-à-dire à l'incitation au sacrifice d'une partie de la population (souvent la plus pauvre et la plus démunie). C'est le soubassement odieux nécessaire pour conférer à la mort une dimension mystique, de passage vers autre chose.

- outre la maladie, le travail au sens biblique du terme, est la première cause de souffrance. A tel point que la quête de confort moderne peut passer pour une façon inepte et égoïste de surmonter la condition humaine et ce qu'elle a de plus pénible. La sacralisation du travail est donc le corollaire de l'apologie de la souffrance humaine. Le fameux slogan nazi, "Arbeit macht frei", est typique de cette sacralisation. Les chrétiens ne nient pas que le travail est utile, voire indispensable, mais ils refusent absolument d'accorder une valeur spirituelle au travail ou à la souffrance.

Le caractère de culture de mort du nazisme est donc reconnaissable à travers ce slogan ; mais aussi du communisme, dans lequel la force de travail de l'ouvrier revêt une dimension quasi-sacrée ; ou encore de la démocratie-chrétienne à travers sa "doctrine sociale".

Il convient bien sûr de s'attarder plus particulièrement sur cette dernière, dans la mesure où elle est la plus subversive, énonçant au nom du Christ la doctrine la plus antichrétienne.

 

 

Commentaires

  • Cela me rappelle le combat que mène notre gouvernement contre les sites anti-ivg, (ou pro-vie si vous préférez) comme si désormais l'ivg était une obligation et non un choix que doit faire la femme, si oui ou non elle souhaite garder son enfant.

  • Autrefois j'ai participé aux manifs contre l'IVG de masse ; j'ai quitté ce mouvement car bcp d'anciens militaires, approuvant par conséquent une autre forme d'assassinat légal.

  • Facebook est la tombe électronique qui remplit efficacement ce silence de mort, l'enfer des smart revenants connectés à free Satan pour dix kopecks par mois; la culture de mort est de la culture passées à la moulinette techno, une bouillie pour vieillards cacochymes. Ce qui trompe c'est qu'on croit voir des gamins partout, comme ils s'habillent et pour ce qu'ils font, leur façon d'être si sérieux en s'amusant. Mais ils souffrent, c'est évident, comme des animaux à qui on enlève la liberté. Ils souffrent du mensonge, celui qu'ils reçoivent et celui qu'ils cautionnent par leur envie d'être au calme pour mieux rêver. La musique les calme et les images les distraient, on est comme dans la plus belle des maisons de retraite du monde, l'enfer quoi!
    En attendant (l'apocalypse) histoire d'y travailler, je milite pour un avortement sélectif: que les femelles pour commencer. Si ça marche pas on passe aux hommes.

  • Pauvre Mec !!!

    Les youpins, ils ne t'on STRICTEMENT RIEN demandé, et les biquots itou...

    Va donc te faire soigner, espèce d'homosexuel refoulé !!!

    De la part d'un authentique Noble Ecossais, ancien du 2 ème REP

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