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  • Lapinos au cinoche

    Le cinéma est un divertissement ou un plaisir féminin, car il est somnifère. Cela dit j'ai voulu revoir "La Dernière Tentation du Christ" par M. Scorcese. La première fois, voir les apôtres joués par des acteurs avec des gueules d'Américains m'avait complètement déconcentré, et je n'avais pas tenu le coup plus d'un quart d'heure. Un Américain ne sait jouer qu'un Américain. Je m'étais levé et avais quitté l'amphithéâtre où le film était projeté, rempli d'étudiants athées.

    J'ai donc revu le film et me suis forcé à le regarder en entier, cette fois ; si j'ai bien compris, le film raconte ce qu'il serait advenu si Jésus-Christ avait cédé à la tentation de se mettre en ménage avec Marie-Madeleine. Peuple religieux, les Américains aiment bien les hypothèses. Il s'agissait bien sûr pour les producteurs de ce film de provoquer la réaction du public et des médias, sans tenir des propos positivement blasphématoires.

    La seule chose frappante dans cette théorie, c'est le propos diffamatoire à l'encontre de Paul de Tarse. Jésus est épargné (on émet seulement l'hypothèse de sa faiblesse), mais l'apôtre Paul est chargé du péché d'avoir trahi l'esprit du christianisme et de Jésus. Le traître n'est pas Judas mais Paul dans "La dernière Tentation".

    Le propos est diffamatoire puisqu'il ne repose sur aucun élément scripturaire.

    Les traits saillants de l'exégèse de Paul sont : - l'anticléricalisme : Paul souligne en effet que le message universel de Jésus met fin au sacerdoce des prêtres juifs qui n'a pas porté les fruits espérés. Le pharisaïsme est donc particulièrement visé par Paul. L'évangile de Jésus fait chaque chrétien prêtre - il n'y a plus aucune clergé institutionnel possible après ça. Et, de ce fait, il n'y a pas non plus de "doctrine sociale chrétienne" possible, puisque celle-ci est le produit du clergé catholique. Pratiquement, la démocratie-chrétienne américaine est une chose impossible selon Paul, une pure construction juridique. Paul est d'ailleurs explicite en ce qui concerne les faux témoins qui se réclament de Jésus-Christ mais prêchent en réalité une doctrine sociale.

    Shakespeare en revanche cite beaucoup Paul à bon escient.

  • La Subversion romaine

    "Martin Luther (1483-1546), moine et prêtre de l'ordre des Augustins, professeur à l'université de Wittenberg en Saxe, poussa jusqu'à l'extrême les conclusions d'Erasme contre le sacrement du mariage. Dès 1518, il abandonne l'affirmation classique du sacrement efficace par lui-même. Puis il affirme que le texte de saint Paul aux Ephésiens (V, 32) : "Ce mystère est grand, je veux parler du Christ et de l'Eglise.", ne désigne pas le sacrement de l'homme et de la femme, mais seulement le mystère qui unit le Christ à l'Eglise. (...)"

    Michel Rouche, professeur à la Sorbonne, dans l'hebdomadaire européen et démocrate-chrétien "Famille chrétienne" (19-15 janvier 2013).

    Tous les éléments sont là, et pourtant l'éminent professeur de la Sorbonne (il y a peu de professeurs de la Sorbonne parmi les apôtres), à l'aide de quelques arguments spécieux tirés de la vie personnelle de Luther, conclut quelques lignes plus loin que Luther finit par rejoindre la "tradition catholique", synonyme ici de trahison. M. Rouche ajoute même cette parole grotesque : "Il s'agit ici d'un des inconvénients du refus de l'Histoire, au nom de l'adage "Sola Scriptura", l'Ecriture seule."

    Grotesque, car l'Eglise romaine est une spécialiste du négationnisme de l'Histoire, suivant une tradition constante qui consiste notamment à vider l'Apocalypse de son sens (cf. Bossuet), alors même que la vision de Jean est le récit symbolique ou mythologique de l'histoire de l'humanité; grotesque, car Paul ne dit pas "Sola Scriptura", il parle d'un grand mystère, par conséquent à élucider.

    On voit que l'Eglise romaine accomplit une double manoeuvre : elle prête à l'acte de chair un sens mystique qu'il a seulement dans les religions païennes les plus archaïques, tout en empêchant l'élucidation eschatologique du grand mystère indiqué par Paul et Martin Luther, pour laquelle  l'apocalypse fournit de nombreux indices, pointant sa nature historique. Ce procédé de canoniste romain relève selon E. Swedenborg de la "fornication", au sens véritable qui n'est pas charnel, mais celui de prêter à la chair des vertus qu'elle n'a pas. Le symbolisme chrétien et les métaphores chrétiennes renversent habituellement le symbolisme et l'ordre païens érotiques. Il n'y a de christianisme "érotique" ou "dionysiaque" que dans la cervelle de clercs allemands ou italiens aliénés, dangereux suppôts entraînant les gosses qui leur sont confiés à la perdition démocrate-chrétienne.

    Il est sidérant de voir l'Eglise romaine fonder sa défense de la famille païenne (en réalité, c'est surtout la défense du droit de propriété derrière cette manoeuvre) sur le mince argumentaire d'un Sorbonnard.

    Sur le plan moral, l'Eglise romaine poursuit l'entreprise de subversion qu'elle mena sur le plan politique, conférant aux puissants de la terre une légitimité chrétienne.

     

     

  • Against Jacques Ellul

    It is very surprising how French Jacques Ellul is whitening the Western Empire, after he did condemned the Catholic Church because she betrayed the Gospels and the Holly Spirit. How he does create a new Ethics, after his demonstration that Ethics cannot be 'christian' or 'jewish'. History or critics, that was available for the past, is not for today anymore and the mask of Ethics is save for new crimes and lies.

    Therefore, the Catholic Church is always the Mother of this Empire, which you cannot understand without understanding this historical fact. The Catholic Church does continue (especially last two popes) to argue for the Pagan culture and what is called 'fornication' in the Revelation book. She stays as deaf as a Bell.

    Freemasonry and its Egyptian pagan symbolism was not invented by USA or German NSDAP Party, for example, but by the Catholic Church during the Middle age (as nazi Carl Jung does explain it in 'Psychology and Alchemy').

  • Déménagement

    Vous pouvez lire ma dernière note dédiée à L'EVANGILE DE JUDAS sur le blog "shakingspirit" où je déménage petit à petit.

    (Certains m'ont demandé pourquoi je ne publie pas un livre ou une brochure. La technique du livre est démodée, et je voudrais tirer le meilleur profit de cette technique subversive du commerce et des commerçants qu'est l'internet. Celui-ci comporte un risque de "disjoncter", dès lors qu'il rendra aux puissances occidentales moins de services qu'il ne leur procure d'inconvénients - le régime démocratique totalitaire étant, avant tout, un régime de propagande auquel une majorité consent. Le progrès invisible de l'histoire fait, en outre, que le temps presse pour des ouvrages trop minutieux.

    En revanche je vais essayer de faire un effort pour rendre la lecture plus claire que sur ce vieux blogue fatigué, brouillon, et qui donne des signes de fatigue technique au-delà de 500 lectures par jour.)

  • Jésus et les prêtres

    - Jésus-Christ est l'homme le plus facile à vilipender, insulter, calomnier. Il l'a voulu ainsi, interdisant même à ses apôtres de le défendre contre les attaques. La colère du Christ n'est pas dirigée contre le blasphème et les blasphémateurs ; elle vise ceux qui empêchent le salut et l'apocalypse, les anthropologues de toutes sortes. Chaque fois qu'un des douze premiers apôtres du Christ a cédé au raisonnement humain, nécessairement étriqué, et que les anthropologues "rallongent" à l'aide de spéculations grossières, il a été vigoureusement tancé par le Christ.

    C'est une chose facile à comprendre, mais que les partisans démoniaques de la "civilisation chrétienne" s'efforcent de dissimuler, exposant leurs propres enfants à la damnation éternelle : seuls les faux dieux ou les idoles requièrent d'être défendues par les hommes. Satan s'appuie sur la propogande de la foi pour rameuter les foules, tandis que Jésus-Christ sait l'imbécillité quantique des foules, et qu'il ne ralliera jamais que des hommes sortis de la masse. Il y aura peu d'élus, car le plan social absorbe les faibles et les lâches.

    Il n'y a ni ETHIQUE, ni VALEURS chrétiennes. Seuls les chiens et les serpents peuvent se prévaloir d'une telle éthique, qui constitue un grave recul par rapport à la loi juive. Nitche a le mérite d'avouer que c'est par lâcheté qu'il hait le Christ, les anarchistes et les communistes, qui ne font aucun cas de la civilisation, masque satanique, qui plus est de plus en plus carnavalesque.

    La racaille n'a que ce mot-là à la bouche : "l'éthique", et je le dis pour les plus jeunes, réduits en esclavage par leurs aînés, qui n'ont pas eu le loisir de soulever la robe du langage moderne : ils parlent d'éthique parce qu'ils n'osent pas parler directement d'argent, fluide le plus "éthique" qui soit.

    Car dire "l'argent" reviendrait à avouer le pré carré que l'élite démocrate-chrétienne ou républicaine, en réalité, défend, et non la paix. Le courtier en banque démocrate-chrétien manipule l'éthique à longueur de journée : il lui est impossible de reconnaître qu'il n'y a là-dedans RIEN DE CHRETIEN, mais un opium dont il se nourrit, qui peut empoisonner tout son entourage. L'éthique est en outre comme le drapeau : elle sert à rallier des types sincères pour faire le sale boulot. Remarquez comme l'élite est absente sur ces champs de bataille où il s'agit de défendre la propriété et la civilisation. Remarquez comme l'élite est prompte à s'indigner de la sauvagerie de la soldatesque, qu'elle paie pour accomplir ses forfaits.

    - N'importe quel lâche peut donc s'en prendre au Christ. Seule la propriété est jalousement gardée, et les prêtres qui la défendent aussi dangereux que des serpents, retors au point d'exalter la folie ; de la rendre séduisante aux yeux du peuple. On fait aussi l'expérience de Dieu dans l'acharnement des médiocres à piétiner tous les progrès accomplis par l'esprit humain, afin de justifier leur petite vertu et leurs statistiques électorales.

    S'il vous plaît de défendre autrui contre les idoles de la terre et leur mobile carnassier, débarrassez-vous de l'armure de l'éthique ; comme la musique, elle vient du diable ; elle a été conçue par lui pour rassurer ses troupes, de plus en plus inquiètes du sort qui les attend, à l'approche de l'abîme.

  • 11.11.2011

    Le nombre onze est l'armoirie du mal, dit Augustin d'Hippone. Si la triple occurrence du nombre 11 dans le calendrier a peut-être échappé à certains chrétiens, y compris les plus augustiniens, les sectes sataniques, elles, n'ont pas manqué de la relever. En matière de rituels, on peut se fier aux sectataires du diable, dont la capacité à manipuler les hommes serait parfaite sans le Testament des Juifs, puis celui des chrétiens, dont la force eschatologique est décuplée.

    - Petit rappel d'astrologie catholique, avant d'essayer de décrypter plus avant ce nombre fatidique. J'écris volontairement "catholique", qui signifie "universel". En effet c'est une tendance de tous les sages du monde entier depuis la nuit des temps, bien qu'ils tirent très souvent des conclusions différentes, de chercher la vérité universelle dans les mouvements ou formes cosmiques.

    S'il n'y a pas de "statistiques chrétiennes", pas plus qu'il n'y a de république ou de système de droit chrétien, c'est en raison du fatalisme véhiculé par ces disciplines spéculatives. Elles lient ceux qui s'y soumettent à un destin commun, c'est-à-dire à une loi morale naturelle nécessairement inique, car humaine. L'ordre pyramidal égyptien, anthropologie la plus parfaite, ne fut jamais que le décalque de mécanismes naturels, une "phénoménologie de l'âme", dit la morale républicaine ou nationale-socialiste, dans laquelle l'homme accepte sa condition, et d'être en proie aux éléments.

    Contrairement aux religions païennes, les métamorphoses de la nature d'où l'ingéniérie tire la plus grande gloire, sont dans la vision chrétienne un signe macabre, attestant de la persistance de la mort et du péché dans le monde.

    Le serpent est l'animal emblématique de ce renversement de l'ordre païen par le christianisme. Positif, car symbole de vitalité et de santé dans de nombreuses religions païennes, le serpent introduit la mort en même temps que la vie (il se "mord la queue"). Or les chrétiens sont engagés, ainsi que leur en fait grief l'antichrist Nitche, dans un combat contre la vie et la mort, unis comme tenon et mortaise. Le Christ a vaincu la mort, il a ouvert une brèche dans cette muraille : c'est le sens du défi chrétien à la "Mère-nature", et tout le système matriciel et identitaire qui en découle.

    L'astrologie savante (Aristote, François Bacon, Shakespeare...) rejoint le constat chrétien qu'il y a bien, dans l'homme, deux tendances opposées, l'une animale ou politique, plan où il est le plus prévisible et comme "programmé" par avance ; l'autre, spirituelle, qui lui permet d'échapper à la condition humaine. Cela explique, par exemple, que Shakespeare ou Bacon signale la posture des rois et princes de ce monde, au sommet de l'échelle juridique, comme la plus dangereuse, proche de la folie et de l'aveuglement, sur le plan spirituel.

    L'astrologie n'est donc pas, comme la science statistique pleine de sophismes, ou encore la politique et la morale, un "angle mort" ou une vaine perspective infinie pour le chrétien.

    +

    La puissance ou le symbolisme des nombres, connus des bons astronomes et naturalistes, est donc une science physique, que seul Satan maîtrise parfaitement, ne serait-ce qu'en raison des difficultés pratiques liées à la quantité d'informations (A. Dürer, dans son apocalypse, a placé autour de Lucifer des instruments de mesure et de calcul). Maîtrisant parfaitement l'art de la kabbale, les empereurs et les rois "verraient leur fin".

    Une nette déperdition se produit, semble-t-il, au passage de la science arithmétique à l'algèbre (de l'art des nombres entiers à celui des fractions), et des mathématiciens de plus en plus dévots et aveugles, détachés de la biologie, multiplicateurs d'infini (!) (Les Etats-Unis fournissent un bon contingent d'imbéciles à cette cohorte de mathématiciens/psychologues modernes), ont remplacé de plus grands sorciers, comme Pythagore, ignorant moins le revers catastrophique de ce que nous appelons aujourd'hui "ingéniérie", dite dans l'antiquité "sorcellerie" ou "magie".

    - Dans la plupart des cas, on ne parvient à l'aide de la numérologie qu'à une reconnaissance a posteriori du caractère significatif d'un événement, perçu sur le moment comme le fait du hasard.

    Le 11 est à mi-chemin entre deux nombres au symbolisme humain bénéfique, le 10 et le 12. Son rapport avec la fécondité est signalé par les érudits, autrement dit la génération ou la métamorphose. Il suggère l'idée de la fausse unité humaine, d'ordre familial ou étatique, c'est-à-dire dynastique. Ce thème de la fécondité est lié à celui d'une genèse érotique du monde, 1+1, dont la lune d'argent dans certain mythe antique serait le produit, l'oeuf. Egalement Adam et Eve, unis par le fruit, symbole de procréation.

    Dans le christianisme, Jésus et son Epouse, l'Eglise des saints ou la "Nouvelle Jérusalem", sont l'Un, anti-Adam, l'autre anti-Eve, c'est-à-dire non pas unis par l'érotisme ou la cupidité naturelle, mais au contraire l'amour, renversement de l'ordre naturel. C'est un fait que les paraboles de Jésus renversent toutes l'ordre anthropologique païen. Le monde ou la société représente pour le chrétien l'équivalent de l'Egypte pour les juifs authentiques. 

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    On entre ensuite dans le domaine de l'hypothèse. Evidemment, en raison du symbole lunaire attaché à la déesse Europe ; comme celle-ci est actuellement en proie à un grave problème de stérilité, c'est à elle que j'ai d'abord pensé. La lune-Europe est en outre représentée dans la mythologie par d'autres déesses plus inquiétantes, notamment Diane-Artémis, divinité prédatrice. Or, la nation européenne est la plus sanglante de toutes les nations, et ses crimes sont innombrables.

    Etudiant depuis plusieurs mois le catholicisme romain, qui verse sous prétexte de "culture" dans de nombreux rituels et doctrines ésotériques, j'observe qu'il favorise le culte féminin absurde de la "Vierge Marie, mère de Dieu", et que des partis politiques sont engagés sous l'étiquette chrétienne, avec l'accord tacite de Rome, dans la propagande en faveur d'Europe, divinité parfaitement démoniaque.

    Il a de la part de l'Eglise romaine une sorte d'usage antagoniste de tous les symboles féminins chrétiens, retournés dans le sens païen. Impossible de ne pas s'interroger, par ailleurs, sur la dépravation du clergé catholique romain, par-delà l'auto-blanchiment ou les pamphlets superficiels. Cette dépravation ne peut pas être vue seulement comme le fruit du hasard.

    L'heure de l'Europe serait-il venu d'expier ses crimes ? Il ne faut pas oublier par ailleurs que Rome est la mère des nations païennes.

  • Jefferson against War

    In three quotes:

    1. 'Conquest is not in our principles. It is inconsistent with our government.'

    This first quote indicates that USA are grounded on the most satanic principle: best wishes. Nobody who is from the Spirit and not from the Law can blame Hitler, Bush or Obama to be devoted to conquest. It is their pagan destiny. There is no peace coming from government in Christianity or even Jewish law, THAT IS NOT NATURAL. Conquest, does explain Shakespeare-Bacon the great Christian Saint, is in every day life, portrayed under the Diana-Moon figure in Greek Wisdom. And it is historical that United Kingdom, since Shakespeare, never stopped falling down. English Traitors today wonder if they will betray USA or Europa.

    2. 'An enemy generally says and believes what he wishes.'

    This is less wrong. But it is better to understand that you are generally your own enemy, due to the fact that you believe what you wish. Economy is just 'believing what you whish'. 'American Dream' is the enemy of every US people. And that is why Karl Marx after Shakespeare does think History througout the veil of Economy or Religion.

    3. 'Advertisments contain the only truths to be relied on in a newspaper.'

    At this point, Jefferson seems to start thinking at last. After Jefferson guns and weapons are in the Constitution, remaining Hunting obsession of stupid English Aristocracy. But not newspapers and TV's, that do come in fact from same obsession. You have here the explanation why fachist Ezra Pound is the best US-thinker, coming back to Jefferson or Dante architectural inspiration. USA play chess under the Moon now. Free yourself from this Game, which is nothing but Satan's play.

  • Shakespeare vs Etats-Unis

    Barack Obama citant Shakespeare, c'est un truc aussi bizarre que Jean-Pierre Raffarin récitant le chapelet après un voyage d'affaire en Chine pour y fourguer du matériel français à la junte militaire qui dirige ce pays (en toute discrétion pour ne pas froisser un électorat dont c'est peu dire qu'il se voile la face à 100 %).

    Je veux bien que les peuples heureux ou qui désirent l'être soient hostiles à l'histoire, mais dans ce cas leurs dirigeants feraient mieux de citer Marcel Proust ou Walt Disney plutôt que Shakespeare (bien que certains contes pour enfants interprétés par Disney ont un sens apocalyptique, à l'instar des pièces de Shakespeare*).

    Vu que Shakespeare maîtrise le symbolisme comme peu de peintres, on peut douter qu'il aurait vu dans ces épis de maïs géants dressés vers le ciel, traduisant la "culture de vie", les symboles d'une nation chrétienne. On imagine d'ici ses plaisanteries salaces, dirigées contre ce type d'objets de culte et de dévotion. Plaisanteries qu'on ne comprend pas si on les croit gratuites, puisque Shakespeare entend par là souligner la trivialité de rituels et de formes d'art dont le sens est bien plus anthropologique que théologique.

    C'est plutôt la comparaison du chef des Etats-Unis avec un pharaon qui serait venue à l'esprit de Shakespeare, d'autant plus que le mélange d'architecture et de mathématiques qui forme la base de la religion des Etats-Unis n'est pas un complot ou un secret. L'oeuvre de Shakespeare contient déjà la satire la plus poussée du moyen âge et de son architecture sociale indue.

    Shakespeare souligne en outre dans plusieurs pièces le tempérament incestueux ou oedipien des rois et princes de son temps ; la mélancolie qui en découle et la chute d'autant plus rude que les chefs d'Etat ne sont que des bêtes de scène, mues d'abord par leur instinct, et donc aveugles.

    Or on voit que l'impérialisme a eu pour conséquence d'étendre cet instinct et cet aveuglement à des nations entières, chaque citoyen devenant une sorte de petit Oedipe tyrannique ou capricieux, "identitaire" gobant que la quête de ses origines l'empêchera de finir en petit tas d'engrais, et incapable de comprendre que la quête identitaire recouvre une stratégie de défense de la propriété, y compris par ceux qui ne possèdent rien.

    *Les contes mettant en scène une "mauvaise reine" et une "bonne reine" font référence à l'Apocalypse qui peint l'épouse du Christ, c'est-à-dire les chrétiens, tantôt sous un jour idéal et favorable, tantôt sous l'aspect d'une putain, donnant lieu à deux interprétations de la vision de St Jean, l'une morale (Dante Alighieri), l'autre historique (Shakespeare).

  • Courrier des Lecteurs

    louis-ferdinand celine,lapinos

    (Je reproduis ici le courrier des lecteurs, ma rubrique dans le fanzine "Au Trou !?" (14)

     

    Le précédent numéro dédié à L.-F. Céline nous vaut des commentaires plus nombreux. Un lecteur nous apprend qu'il a commencé de lire Céline au service militaire, incité par le fait que cet auteur figurait, en compagnie de K. Marx et du programme du NSDAP, à l'Index de la « grande muette ». Il se souvient même d'un petit caporal lui intimant l'ordre de cesser de lire "Le Voyage".

    Le programme du parti nazi était-il trop pacifiste ou, au contraire, trop belliqueux pour le Haut Commandement ? On ne le saura jamais, vu que les censeurs lisent peu, se fiant plutôt à la rumeur publique ; les thuriféraires procèdent exactement de la même façon que les censeurs, d'ailleurs, ce qui fait que la gloire littéraire va, sans coup férir, à des écrivains médiocres ou nuls, mais qui comblent les attentes de la société en matière de style.

    L'artiste loué par son époque en est nécessairement la victime plus ou moins consentante, au parfum de cadavre exquis. Cette nouvelle espèce d'art original, qualifié de « contemporain », est l'équivalent de l'eucharistie pour les vieux catholiques. La métamorphose opérée lors de la messe et la consécration de l'art contemporain sont deux procédés semblables (donc violemment concurrents). L’ayant compris, on aura pigé le décalque de la magie par l’anthropologie.

    Présence durable de Céline, malgré les efforts de la censure en divers sens : pourquoi ? Nul n'incarne mieux que lui, en fin de compte, la figure récurrente de l'artiste écartelé entre le Christ et Lucifer, rôle presque « surjoué » par Baudelaire précédemment. Cette posture est caractéristique de l'artiste (dont l’art n'est pas seulement un phénomène de société) dans l'Occident, disons « moderne », par opposition à l'Occident « historique » d’avant, jusqu'à Shakespeare (dernière figure d'artiste à assumer pleinement la posture christique, notamment dans « Hamlet », comme A. Dürer ou Dante avant lui).

    Disons-le autrement : Céline hait les victimes ; il ne veut surtout pas en être une. C'est son côté anarchiste. D'autre part, il brigue quand même la gloire, dont Homère a montré qu'elle broie nécessairement ceux qui la recherchent et l'obtiennent, à commencer par le plus puissant et le plus glorieux de tous : Achille. Ce deuxième aspect est l’aspect socialiste, vil, de Céline, par où il se montre capable d'aboyer avec les chiens.

      La « question juive » récurrente n'est qu'un prétexte partisan pour censurer Céline (et, accessoirement, pour l’encenser). Avec plus de recul, on peut penser que Céline aurait été assez lucide pour voir que l’asservissement des juifs par les nazis est sur le modèle de l’asservissement de l’homme par la femme ; en particulier à cause de la position virile assumée pleinement par le judaïsme. S’il y a une religion masculine, plus encore que l'islam, c’est bien le judaïsme ; insolubles dans l’Etat, les juifs, à cause de leur refus de la loi naturelle. D’ailleurs, sachant le suicide de Hitler, c’est-à-dire son holocauste, logiquement Céline se met à le haïr, en tant que victime.

     

    Un autre lecteur nous demande, sarcastique, pourquoi notre caricaturiste a dessiné six doigts à la main droite de Céline ?

    - Est-ce qu'on l'a forcé à suivre la ligne du journal, alors qu'il pense dans le fond comme tout le monde que Céline est un monstre ? Question transmise à Zombi, celui-ci répond :

    - D'où peut venir ce flux de ponctuation un peu ronflant chez Céline, si ce n'est d'un sixième doigt ? Mozart est bien plus monstrueux que Céline, puisqu'il n'écrit que des signes de ponctuation. 

     

  • Jacques Attali en couv.

    Couverture du dernier fanzine "Au Trou !?" (sommaire en bas de page) dont j'ai rédigé l'édito, où il est question (encore) de Raphaël Juldé, Alina Reyes et de quelques autres ectoplasmes...

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  • Hamlet Revisited

     

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    - Hamlet: No Past for having no Future. Present illusion of 'Ego sum Beatus' vanished in the Air. This is the only Wisdom of the Ancients that can suit for Christian Saints!

    - Lapinos: But why all those Legions of Amazons that suck Babylon to its Black Blood, my lovely Prophet of Danemark?

    - Hamlet: Why? Can't you see they are afraid... Caught between the Black Hole of the Devil's Mouth and the Peak of my Sword.

    - Lapinos: I see, I see. It is ending like it started from Pandora... Infinite Roll of Cloth to cover against fiendish elements. Suffering is Mathematics against Revelation.

  • Body against virtue

    HOW COULD MY BEAUTY BE USELESS?

    HOW CAN MY BEAUTY BE USEFUL?

     

     

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  • Pity for little boys

    PITY THE POOR LITTLE BOY WHO WANTS TO HAVE SEX WITH ME TO FEEL THE WARMTH OF HIS MOTHER ONE MORE TIME:

    HE DOES NOT KNOW THAT THE MATRIX IS COLD.

     

     

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  • Paradise lost

    I DO NOT BELIEVE IN GOD BECAUSE I DO NOT BELIEVE IN MY BODY.

     

     

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  • Journal de Guerre

    Version légèrement raccourcie au format PDF de mon "Journal de Guerre 2008-2009" (mois de mai). Où je traite notamment de la très grande proximité entre la science matérialiste de François Bacon et la littérature apocalyptique de W. Shakespeare :

    - apocalypse que la politique religieuse aussi bien que la religion politique exclut ;

    - science matérialiste que l'enseignement universitaire exclut, plus encore que Lénine lui-même, soumis à la contrainte des faits, puisque l'Université française s'est efforcé de ramener le matérialisme de Marx à l'idéalisme de Hegel rejeté par Marx comme la religion de la bourgeoisie, au point que des écrivains fachistes (Thierry Maulnier) sont parfois plus proches d'une interprétation juste de la science historique de Marx, de son interprétation de l'Etat comme mécanique de l'anarchie, ou de la religion laïque comme un opium plus fort, plus proches que ne le sont des mandarins communistes comme Althusser ou Derrida (Ce dernier n'ayant eu aucun scrupule du reste à se mettre au service de la fonction publique la plus oppressive du monde, celle des Etats-Unis.)


    lapinosmai[1].pdf

  • Mon Journal de guerre

    En attendant mon "Journal de guerre 2008-2009" à paraître bientôt (ou bien tard), voici le mois d'avril au format PDF, encore assez éloigné de la forme définitive plus tranchante que j'entends donner à ma petite entreprise indépendante de démolition de la religion "judéo-chrétienne" - et sans oublier que contracter avec un éditeur, l'exemple passé de Diderot, ou plus récent de Céline le prouve, c'est comme vendre tout ou partie de sa science au diable. Mieux vaut faire pute si on a le sens de l'honneur.

  • Journal de guerre

    Mon Journal de guerre (août 2008) est désormais disponible dans une version autant que possible expurgée de toute mollesse (trois petits fichiers au format PDF).

    lapinos1.pdf

    lapinos2.pdf

    lapinos3.pdf