Il n'y a pas de fête moins marxiste que le 1er Mai.
La célébration du Travail est commune à tous les régimes totalitaires, du nazisme le moins dangereux, jusqu'à la démocratie-chrétienne le plus dangereux, en passant par le régime soviétique.
Pourquoi la démocratie-chrétienne est-elle le plus dangereux des régimes totalitaires ? Je l'ai expliqué ailleurs sur ce blogue, plus en détail : la démocratie-chrétienne recèle le mobile pour comprendre le totalitarisme, qui consiste dans l'antichristianisme. Cet antichristianisme est d'autant plus efficace qu'il s'avance masqué derrière un discours chrétien.
- Chercher à comprendre le totalitarisme à travers le nazisme, c'est chercher à le comprendre à travers le régime le moins cohérent. Quant aux soviets, ils procèdent à la manière d'un clergé laïc, promettant le paradis sur terre en échange du travail.
Il est impossible de discerner la logique totalitaire sans cet élément. Dans sa lutte sincère et désintéressée contre le totalitarisme, un athée tel que Georges Orwell finit par butter sur l'absurdité du totalitarisme, autrement dit à le considérer comme une énigme.
- L'utopie marxiste est en réalité essentiellement une contre-utopie, une entreprise de démolition des valeurs occidentales modernes bien plus qu'une entreprise de construction d'une société nouvelle.
La critique marxiste dévalue l'éthique totalitaire hégélienne plus radicalement que la critique réactionnaire.
Marx dévoile également l'entreprise de divinisation de l'Etat moderne menée par le clergé catholique, préliminaire à la démocratie-chrétienne. Dieu n'est pas mort subitement, il a été progressivement remplacé par l'Etat en Occident.
On peut parler de la démocratie-chrétienne en termes de pharisaïsme d'Etat.
C'est un devoir pour les chrétiens fidèles, en tant que défenseurs de la Foi, de dénoncer l'apostasie démocrate-chrétienne.