...par "Charlie Hebdo".
Chrétiens, nous avons en partage avec les mahométans d'être insultés régulièrement par "Charlie-Hebdo", d'une manière qui nous rappelle les insultes des soudards romains, d'autant plus que la doctrine laïque dont ces descendants de soudards s'enorgueillissent est un néo-paganisme déguisé. Nietzsche a le courage de se dire suppôt de Satan, antisémite, antichrétien - courage que les soldats de seconde classe n'ont pas.
- Si les chrétiens s'abstiennent de répliquer à de telles insultes (Jésus-Christ s'est laissé insulter et cracher dessus sans rien dire et en s'abstenant d'user de son pouvoir divin, provoquant l'incompréhension de ses bourreaux), c'est parce que la tentation d'y répondre est satanique. Satan provoque les chrétiens comme il a provoqué le Christ Jésus au désert, l'incitant à user de la puissance que lui confère son père. Répliquer au blasphème est donc, pour le chrétien fidèle, un autre blasphème plus grand encore, dirigé contre sa propre foi.
- Si un chrétien cherche à empêcher le blasphème des païens contre le Christ, comme l'évêque de Rome dernièrement, c'est la preuve qu'il se comporte comme Judas l'Iscariote, en zélé défenseur d'un dieu qui ne lui a pas demandé son aide. En effet, c'est en ne répliquant pas aux insultes des soudards romains, de leur chef ou des prêtres juifs, que le Christ Jésus fait la preuve de l'existence de l'amour - et devant cette preuve le monde et ses ministres ne peuvent que se tordre de rage ; en effet, si l'amour existe, alors le monde et ses actionnaires sont condamnés.
- Mahométans, voyez comme l'on se permet de vous diaboliser, parce que deux d'entre vous ont répliqué par la violence à de sournoises provocations - c'était exactement le but visé par Satan, qui domine les politiciens et les prêtres comme ces derniers dominent les foules : en divisant pour mieux régner.
Si la foi en dieu est un trésor, à quoi bon jeter de l'or à la figure de ceux qui prétendent qu'elle n'est que du plomb ? De ceux qui vivent désespérément isolés de tout, et même de leurs semblables, ce que leurs manifestations de solidarité, aussi massives que superficielles, trahissent - l'humanité au niveau de la chaleur animale.