Je lisais le dissident Soljénitsyne, ex-officier soviétique, quand j'étais lycéen, avant qu'il ne soit à la mode d'en faire l'éloge.
De ces longs récits ennuyeux, Soljénitsyne n'est pas ingénieur pour rien, je n'ai presque rien retenu. Sauf que Soljénitsyne a l'honnêteté d'admettre que le Goulag l'a opportunément débarrassé de sa femme.
Deuxio, il n'aurait sans doute jamais songé à se consacrer à la littérature sans son long emprisonnement et cette vie monastique. Bien qu'un ancien camarade de Soljénitsyne, Dimitri Panine, a écrit un bouquin spécialement pour dire que comme ingénieur Soljénitsyne ne valait pas grand-chose.
En tant que "bricoleurs de génie", Soljénitsyne et ses compagnons bénéficiaient de conditions de détention adoucies. Ce qui prouve que les Soviétiques étaient beaucoup moins communistes qu'on ne le dit.
Mieux vaut lire Tchernychevski.