Au-delà du réseau
Car, comme dirait ce bon Dr Knock, nulle foi n’est complètement saine de tout germe d’hérésie, en cherchant bien. M’auscultant, je crois déceler chez moi tantôt les symptômes d’un dangereux pélagisme, tantôt ceux, au contraire, d’un jansénisme pernicieux. J’ai voulu en avoir le cœur net et je me suis plongé dans les “Confessions” de saint Augustin, en poche, chez Garnier-Flammarion.
Pélage, moine breton, “professait la bonté de la nature et l’inutilité de la grâce pour le salut”, résume Joseph Trabucco, le préfacier ; “Le souvenir qu’Augustin gardait de son enfance et de sa jeunesse pécheresse, celui de ses durs combats, l’assurance du secours divin qui seul avait pu les terminer, toute son expérience devait lui représenter comme monstrueux un tel optimisme (…)”.
La théologie d’Augustin est comme un costume bien taillé à la mesure de son intempérance. À propos des nourrissons, je trouve qu’il charrie un peu : convoiter le sein en pleurant, un péché ? Sous prétexte que les adultes s’y prennent autrement pour réclamer leur pitance ?
Commentaires
tiens te voila connecté je ne sais plus se que je viens de t'écrire il y a une seconde a peine avent que le pc beug donc je vais essayé de me refaire a mon cerveau lent comme tu sais bien. Je t'ai envoyé un mail sans réponse bien sur coollllo merci de rien c'étai gratuit. J' attend aussi ton appel et opui je te arcele (ooo non encore une fan) pour sa tu peu te mettre le doigts ou je pen...
une chérie di a son amour et présente se excuse car je n'avai poin vu ta réponse mais tu le sais bien je suis tres distraite mais un bip ki sonne dans ma poche mon amour j'en ai marre ta voi me manque et j'ai ate de me mouiller avec toi.
Je suis sûr qu'un peu de sport ne te fera pas de mal, Mana.
l'homme naît ignorant, ce n'est qu'avec le temps qu'il se rend compte de son ignorance. Donc, Buddha, moine hérétique, affirma que la souffrance vient (aussi) de l'ignorance. Si on affirme l'identité de "pêché" et d'"ignorance" ceci permet de sauver l'hérésie d'Augustin je présume. Ceci dit, je n'ai pas pu me forcer à lire plus que quelques dizaines de pages de ses délires psychotiques. ;)
Je reconnais que certains passages des Confessions sont un peu trop lyriques, mais dans l'ensemble c'est très vivant.
Mais je ne vous suivrai pas sur votre planète philosophique, Antarès, c'est un terrain aride où je ne me sens pas à l'aise. Ni dans vos présomptions. D'autant qu'avant de toucher à l'arbre de la connaissance du bien et du mal, justement, nos grands-parents se la coulaient douce, les veinards.