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Tranche de vie

La scène est à la Fnac des Halles ; deux “jeunes” d’une vingtaine d’années dont l’accoutrement imite péniblement celui d'une petite frappe de Los Angeles passent nonchalamment devant un rayon de livres lorsque l’un d’eux, le plus costaud des deux, aperçoit le Da Vinci Code sur un étal…

- Ziva, t’as vu là c’est le Da Vinci Code !
- Ouaip.
- Wow, dis-moi pas que tu l’as lu !?
- Ouais, ouais, j’lai lu.
- Sans déconner, t’es ouf ?
- Oh, mec, si j’te dis que j’lai lu !!
- Paraît qu'y a des révélations là-dedans -de la bombe- c'est vrai ?
- Ouais, ouais, c’est vrai… des révélations… des trucs zarbis… Mais aussi plein de grosses conneries !
- Ah ouais ?
- Ouais.
- …Et alors, comment tu faisais pour savoir quand c’était les révélations et quand c'était les grosses conneries ??

Commentaires

  • Vous vous lancez dans la traduction Lapin ? Car enfin, on dirait traduit en français moderne, l'éternel questionnement entre information/désinformation, où s'arrête la première et où commence la seconde ? En sait-on assez pour apprécier le vrai et déceler le faux ? Info ? Intox ?

    Continuez à batifoler dans les FNAC. Vous nous en rapportez toujours de belles tranches de vie qui ne sont pas si innocentes qu'elles en ont l'air.

    Révérence Monsieur.

  • Je n'ai rien inventé, Madame, je me suis contenté de retranscrire de mon mieux.

    Vous avez une façon de me faire la révérence qui est un peu troublante. Vous n'êtes pas obligée de vous pencher autant.

  • C'est que, voyez-vous Garenne, je ne me lasse pas du spectacle de votre petit nez frémissant tandis que je me penche...

  • Ma chère, ne bovarysez pas trop en ce lieu de perdition...

  • Prenez garde, Duchesse, si vous continuez ce rôle de cantharide, le préliminaire de mon nez pourrait s'achever tantôt par le saccage de votre petit boudoir.

    Je ne suis qu'un valet, moi, et je ne fais pas toujours dans la dentelle (Chassez la roture et elle revient au galop !)

  • En tout cas, vous semblez être une bien jolie jeune fille, Eve la fausse naïve...

  • Ce n'est pas gentil Lapinos de ne plus me laisser jouer les Eve ! C'est un personnage comme un autre, et il m'allait bien.

  • Garenne, vous causez ici de saccager mon petit boudoir tandis que dans le même temps le Cavalier m'y attend et me menace de me fesser du plat du sabre si je reste ici...

    Je crois que je vais aller prendre les eaux quelques jours...

    A vous revoir Messieurs !

    Révérence.

  • Maintenant que vous vous êtes démasquée, V., je vous avoue que je ne comprends pas bien ce qui vous amène ici… À moins que vous n'ayez perdu la tête, il n'a pas dû vous échapper que j'ai DÉJÀ une bique émissaire dont je n'ai pas lieu de me plaindre, au contraire.

  • Je pensais que vous m'aviez depuis longtemps démasquée (et je me suis dévoilée toute seule, Monsieur !)
    Bique émissaire ? Non merci... Il s'agissait d'un jeu, commencé lorsque j'ai compris un jour, au fil de quelques hasardeuses découvertes, que vous aviez aussi quelques masques. Mais je ne vous ferai pas moi l'affront de vous demander pourquoi, ni de révéler quoi que ce soit.

  • Ah, ah, je sais désormais comment me débarrasser tout seul de votre Vicomtesse, Uhlan : il me suffit d'être un peu ferme et elle prend l'eau. Vous allez pouvoir partir en perme !

  • Vous n'exagérez pas un peu, V. (comme Virginie, Véronique ou Violaine ?), j'aime me travestir, c'est vrai, mais si le grrrrand secret que vous détenez est trop lourd à porter, n'hésitez pas à vous en délester sans périphrases.

  • Après lîle de la tentation, la Starac.

    Encore que, mes enfants, je veux bien jouer la super nanie moi......

  • V. comme Virginie. Non, ce n'est pas amusant ainsi ! Les secrets sont des joies. Et je trouverai bien une autre manière de venir vous rendre chèvre (puisque vous avez DÉJÀ une bique) - je suis plus incise et directe sous masque !

    Kouka, ne joues tu toi qu'avec les lapins ?

  • Tu serais pas au régime crétois, Kouka, j'ai l'impression que t'as maigri… (Ça me rajeunit pas, tu sais, de te voir ressurgir comme ça du passé.)

  • Mais je joue avec tout le monde ma chère Virginie!

    Ici le terrier est bien grand, et parfois je m'amuse à courrir derrière ce petit lapin pour le plaisir de le voir sautiller devant moi. Il ne s'est jamais vraiment laissé attraper, mais je crois qu'il a compris depuis longtemps que je ne veux pas lui faire de mal. Alors les rôles s'inverse vite et c'est lui qui me fait courrir. C'est léger, amusant et sans consenquences.

  • Tu veux m'offrir une de tes cuisses pour que je grossisse un peu ?

  • Tut, tut Garenne, on ne se débarasse pas aussi facilement de moi que cela ...

    Tout est dans la feinte mon Cher ami.

  • Je viens de voir, Garenne, que je figure à votre tableau de chasse. Bobo, comme Bovary ... La chose me plaît assez !

    Le Cavalier n'étant pas là, j'ose une révérence.

  • Mon honneur s'appelle fidélité

  • Eh ben c'est du propre! quand je suis bourré, je suis nazi!
    Sorry! je ne vous en voudrai pas, Lapinos, si vous passez la gomme géante.

  • Eh ben c'est du propre! quand je suis bourré, je suis nazi!
    Sorry! je ne vous en voudrai pas, Lapinos, si vous passez la gomme géante.

  • Hé, super Nanie, si tu fais mine de faire semblant d'essayer de me lire ne serait-ce qu'une demi-ligne de ton sacré Harry Potter pour m'endormir, je te préviens que le garnement que je suis va te faire une vie d'enfer que les sortilèges de Ron Machinchouette ça te paraîtra de la galéjade à côté.

    Je suis allé faire un tour sur le blogue de ton frangin pour lui dire tout le mal que je pensais de son point de vue sur Joseph de Maistre, et là… je tombe de haut ! Et Juldé qui fait croire qu'il va lire un ou deux chapitres d'Harry Potter. Il est vraiment prêt à tout pour faire partie de la famille, ce faux-cul ; je comprends mieux maintenant pourquoi il était silencieux depuis des mois…

  • En voilà une sacrée beuglante.....!

    Je crois que toi tu as bien envie de te retrouver attaché au lit, avec le tome 5 fixé devant tes yeux et dont je me ferais un plaisir de tourner les pages. Et si tu fermes tes paupières, j'irais chercher l'écarteur qui a rendu tant de service à Kubrick et son Alex.

  • Kouka, je veux bien t'accueillir comme une fille prodigue sur mon blogue alors que tu m'as laissé tomber comme une vieille peau de lapin il y a quelques mois pour refaire ta vie, mais il est hors de question que tu rappliques la bouche en cœur avec ton prétentieux petit sorcier qui change les vessies en lanternes.

    C'est lui ou moi, j'exige une abjuration dans les règles.

  • "- Bon Harry, t'as entendu les règles du monsieur..........faut tu partes là"

    - Et toi tu restes avec le Moldu ?

    - Oui, mais on retrouve plus tard chez Cormary"

    ***************

    Voilà papa c'est fait.

  • Encore pire que les harry potter celui là!!
    quel livre médiocre!

  • Je te pardonne, Kouka, j'ai toujours rêvé d'une femme qui m'appelle papa…

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