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Rappel utile

Je suis assez effaré qu’on puisse prendre Michel Onfray au sérieux… Ce Matthieu Baumier dont Le Stalker fait la publicité sur "Haut et Fort", par amitié sans doute, aurait dû se retenir de s’abaisser au niveau de ce sinistre bouffon, dont les pamphlets rédigés à la hâte dans un français approximatif n’ont qu’un but, permettre à leur auteur de se faire une place sur un plateau de télé.

C’est pourtant le b.a.-ba de la dialectique de Schopenhauer. Même moi je sais ça ! Il est parfaitement inutile de combattre des arguments imbéciles avec des arguments sérieux ; un adversaire de mauvaise foi quand on est de bonne foi.
Baumier court le risque de faire passer le Traité d'Athéologie d'Onfray pour autre chose que ce qu’il est, un ramassis d'insultes.

Le rôle de l’Église dans l’Holocauste et son devoir non rempli de repentance (2003) : c’est ce bouquin affligeant qui sert de “référence” à Michel Onfray. Franchement, on en rigolerait presque tellement ce titre à rallonge déborde de défoulement anticlérical primaire ! Amenez le prévenu Ratzinger devant le Tribunal pénal international, le réquisitoire est déjà prêt…

En dehors de quelques instits génétiquement programmés, quoi qu’il arrive, même si la Vierge leur apparaît en plein conseil de classe ils continueront à délibérer, et si on ajoute à ça un comique aussi subtil que Dieudonné mais moins à la mode, Guy Bedos, personne ne lit les bouquins d’Onfray de toute façon, tellement ça pue la contrefaçon à plein nez.

Le seul intérêt qu’on peut trouver à feuilleter son Traité d'Athéologie, c’est l’intérêt que j'y trouve en tout cas, c’est que ce genre de pamphlet permet de bien prendre la température de la haine qui échauffe les milieux anticléricaux. Onfray, c’est juste la première coulée de bile.

Commentaires

  • C'est peut-être Houellebecq qui a raison d'exécuter Onfray en deux mots — "indigent graphomane".
    Si Camus était un "philosophe pour classes terminales", on ne voit pas bien quel est le profil socio-culturel du lectorat d'Onfray; l'anticléricalisme façon instit. ancien style, ça ne doit plus faire tellement recette ?
    C.C.

  • Un peu plus de deux mots me semble-t-il, ne lui fait-il pas jouer un petit rôle dans son dernier péplum ?

    Forcément, pensant à Schopenhauer j'ai pensé à Houellebecq.

    Schlafen Sie gut.

  • Ouais, enfin, Onfray c'est presque ton fond de commerce ces derniers temps, et tu n'es pas le seul semble-t-il...

    A croire qu'il n'y a plus que l'anticléricalisme pour faire parler de l'église dans ce pays...?

    [avant de m'attirer quelques foudres biéleuses perdues, je tiens à dire que je suis pas plus croyante qu'anticléricale, c'est VRAIMENT une interrogation]

  • Ca a au moins le mérite d'être drôle, ce qui n'est pas le cas de ce misérable Onfray. Bravo Lapinos! Tout est dit!

  • Je voulais écrire "de ce misérable Stalker", mais ma plume a fourché! Mais c'est un peu pareil, non?

  • Vous savez quoi, Rose ? Je vous verrais bien participer à la bagarre contre "ce misérable stalker" chez Montalte. Quelque chose me dit que votre plume anonyme s'est enfoncée dans la chair de ce martyr des blogs. Mais je peux me tromper.

    Bizarre que vous le traitiez de misérable d'ailleurs, il figure parmi vos liens, dans la catégorie "Les bons blogs". Votre langue aurait-elle fourché ?

  • Oui, non, plus compliqué que ça, cher Lapinos. Onfray est une indigence intellectuelle, mais une indigence qui vend - son livre a été dans le top dix des essais les plus vendus de l'année. On peut aristocratiment s'en détourner en faisant "fi", mais comme on ne peut ni lui envoyer nos valets pour le bâtonner ni prévenir l'inquisiteur pour le brûler, il faut bien "démocratiquement" discuter avec lui. N'en déplaise à Zarathoustra, il faut savoir se faire parfois chasse-mouche. Trop facile de n'être intelligent qu'en bonne compagnie. Ce qu'il faut, c'est être intelligent avec tout le monde, surtout avec les cons - ça prouve qu'on est charitable en plus. Non, très salubre et très probe ce qu'a fait Matthieu Baumier...

  • Ne me déçoive que ceux que j'aime, Sébastien. Je lui - à l'Autre, comme disait Verlaine à Nouveau - je lui reconnais un immense talent, mais pour jouer d'un instrument à deux cordes; il a une belle plume mais elle est taillée courte. Il prolonge en éructations ses minuscules inspirations mais en fait de feu d'artifice, il souffle sur ses petites brandes en grelottant seul dans la nuit. C'est un nain avec des rêves de géant... Mais je lui dois un ou deux livres, dont La ruine de Kasch. Ca m'attache un peu.

    Pour en revenir à Onfray, Lapinos à tout dit. Je ne voulais dire que cela: "Lapinos a tout dit". Ce n'était peut être pas la peine de le répéter... Bon, allez, je retourne à Sophocle.

  • Et moi Rose, je serai quoi alors ? Un géant avec des rêves de nain qui a une laide plume mais taillée longue, un petit talent mais pour jouer tout l'orchestre, et qui prolonge mes éructations en inspirations, ayant trop chaud toute la journée ???

  • Le contraire n'est pas l'inverse, mon cher Montalte, ni le contradictoire. Mais sur le carré magique des structures argumentatives que vous gardez peut être en mémoire, nain avec des rêves de nain, mais dit poliment et avec le sourire et, pourquoi pas, un verre au comptoir.

  • Ce que vous êtes garce, Rose !!! Et dire que j'ai été assez crétinissime de vous envoyer une perche pareille à vous !!! Plus con que le corbeau avec le renard, plus con que Brice de Nice, "cassé" à mon tour... Mais chapeau, vraiment, vous êtes très forte, aimable snipeuse.

  • Un blog peut-il être autre chose qu'un habitacle pour nain?

    Et ne parlons même pas des commentaires...

  • Les commentaires, c'est vous, ma chère, en l'occurrence, c'est moi quand j'en fais chez les autres. Les commentaires, c'est la vie, la rencontre, et aussi c'est la réalité intime des autres. C'est pour ça que c'est formidable, on en apprend tellement... Ce flux de vie brutale. Non, vous n'êtes pas convaincue ? Mais de quoi avez-vous peur ? D'être salie ? mais non, voyons, ça n'implique que les autres, les commentaires.... C'est comme un zoo que l'on visite. Regardez-nous.

  • La devise de la blogosphère: "ici, on rase gratis".

  • Ton plaidoyer est convaincant, Montalte, mais Uno est un homme et n'a rien à voir avec Rose. Drôle ce petit quiproquo.

    "Un blog peut-il être autre chose qu'un habitacle pour nain?"

    Oui et naguère vous vous amusiez beaucoup avec la roue dans votre cage à hamster. Depuis qu'on vous a remis en liberté, ça n'a pas l'air d'aller bien.

  • Il est évidemement ,cher Sébastien, qu'ayant eu un blog et participant encore épisodiquement à un autre, je m'inclus dans la critique que j'énonce...

    Les blogs, les commentaires... c'est la vie?

    C'est très exactement le contraire, c'est le réceptacle du factice, de l'artificiel, du toc...
    Le champ d'épandage des petits égos contrariés qui peuvent (enfin!) se construire des personnages qu'ils ne peuvent assumer dans le réel... C'est le régne de "l'artistocratie" auto-proclamée, de la "différence" affirmée plus que prouvée, de la flatterie qui tente piteusement de séduire ou de l'invective qui soulage et dont on pense qu'on aura jamais à l'assumer "physiquement", de la dragouille de cours de récré, de la revanche contre le réel...
    Duels à fleurets mouchetés entre coqs d'arrière-cours ou séances de millieuses congratulations gorgée de sous-entendus appelant l'échange privé à objectif copulatoire avec adresse email clignotant sur la page d'accueil... c'est ça la "vie"?

    Sociologiquement, psychologiquement et même parfois d'un point de vue littéraire c'est loin d'être inintéressant mais c'est tellement humainement navrant que confondre ce ballet tragi-comique virtuel avec la vie me paraît aussi inquiétant que dangereux...

  • Mais bien sûr que c'est la vie, qu'est-ce que vous croyez ? Ce grouillement de vers, de vanités, d'initimité exhibée, de narcissisme impérialiste, de volonté de pouvoir à tous prix, ces débordements de méchanceté, ces complaisances autarciques - on est en plein dans l'expression primaire, parfois pathologique, du vivant. Sans couverture mondaine pour une fois. L'anonymat (encore que...) et la transparences absolues. C'est pour cela que les blogs sont fascinants - et fascisants. Car c'est la vie qui est fascite, ne vous en doutiez-vous pas ?

  • And?... La vie, pas la vie, factice ou pas, mais qu'est-ce qu'on s'en fout franchement! Puisque tout ceci t'exaspère Uno et que la vie est ailleurs, pourquoi ne pas porter ton intérêt là où il y en a?

  • Parce qu'il est très intéressant de s'intéresser à des choses qui nous exaspèrent...

  • Virtuel, ça veut bien dire possible non?...Tiens c'est intéressant, c'est la même racine latine que "vertu".

  • Oui mais vertu au sens de "virtus" : courage, force, puissance. Ce qui est virtuel est ce qui est en puissance, non encore passé en acte mais qui tend à l'être. En ce sens, le virtuel ne s'oppose pas au réel, comme le fruit ne s'oppose pas à la fleur mais est contenu virtuellement en elle. Il serait intéressant de se demander ce qui est contenu en puissance dans le virtuel. Cela, nous ne le connaissons pas encore mais assurément il y a quelque chose, que nos yeux ne voient pas.

  • Et la vertu c'est bien la force de la morale, par un glissement de sens bien compréhensible...Et si c'était de la vertu contenue en puissance dans l'Internet? Reste que c'est toujours la vertu des autres. Moi j'aime bien celle de Lapinos, parce qu'elle fait apparaître les tartuffes, et qu'elle me fait rire.

  • Après une journée des familles, je pensais m'amuser un peu. Mais le grand méchant loup n'est pas sorti du bois. Peut être est-il à Sophocle, ou peut être est-il en famille... Viens vite, mon mignon, je me languis de toi...

  • C'est qu'il se faisait dévorer par une louve plus féroce que lui....

  • Cher Montalte, je crains que vous ne mélangiez un peu tout, Brice de Nice et Joseph de Maistre, Harry Potter et Zaratoustruc, et que ça ne vous facilite pas la digestion. Vous avez les yeux plus gros que le ventre, je suis sûr qu'on vous l'a déjà dit.

    Si vous avez envie de vous vautrer dans des lectures ou des spectacles débilitants, libre à vous, je ne vous empêche même pas d'aller vous faire catapulter à Eurodisney - si ça vous chante et que c'est l'idée que vous vous faites de la démocratie (mais je vous en supplie, n'en tirez pas fierté, c'est indécent).

    Je veux vous répondre enfin sur Onfray. Je maintiens qu'il n'est lu que par quelques fanatiques de l'Éducation nationale à qui il est inutile d'essayer de faire entendre raison. Hélas, ces gens se sentent obligés de lire et ils sont suffisamment nombreux - des millions - pour faire un succès de librairie aux méchants libelles d'Onfray.

    Je redis qu'on doit répondre à la propagande par la propagande, à un aphorisme par un autre aphorisme : « Un jour un serpent piqua Michel Onfray. Que croyez-vous qu’il arriva ? Ce fut le serpent qui creva ! » Ce genre de chose me paraît mieux adapté.

  • Parce qu'il ne vous fait pas pleurer vous Chirac ?

  • Vous êtes abracadabrantesque, Madame de ***

  • C'est mal me deviner à travers l'écran, Madame. Chirac m'a toujours fait marrer. Et son galouzeau de service, je n'en parle même pas ! Ses petits poètes minables, ses 100 jours de promo, on n'a pas fini de rire.

  • Au contraire, Monsieur, je me doutais bien qu'il vous faisait pleurer... de rire !

    ....

    Abracadabrantesque en quoi ?

  • N'exagérons rien, Madame. "Abracadabrantesque", c'est une citation de Chirac, citant lui-même Rimbaud, sans le savoir - mais son conseiller a des lettres.

  • Merci de vos précisions Garenne. Je demandais juste à la "tête de veau bouillie" ce que j'avais d'abracadabrantesque (pénible à taper ce mot). J'avoue être curieuse de la réponse...

  • N'êtes vous pas TROP curieuse, en général ?

  • Ma chère, ce devait être une plaisante allusion à celui qui nous sert de chef de l'Etat. Mais si le mot était à double détente, évidemment cette tête de veau déjà en bouillie pourrait bien rencontrer le sabre d'un cavalier...

  • Arrière Uhlan ! Or là nous ne recevons plus que des Angela en notre Elysée !

  • Je suis curieuse comme toutes les femmes lapin ... ni plus ni moins... (voilà pour donner de l'eau à votre moulin)
    Maintenant si vos propos cachent autre chose, soyez plus clair. Et si je me fais recevoir ainsi à chaque fois que je passe un bout de ma poulaine chez vous et bien je ne viendrais plus ce qui vous évitera de sortir votre guillotine à tout bout de champ.
    Cette blogosphère a tout de même de drôles de moeurs.

  • Je m'interdis de fréquenter votre salon pour les raisons que vous savez, Madame la Baronne. Je ne vous ai pas forcée à en faire autant mais vous devriez avoir pitié de votre escorte prussienne qui ne vous quitte pas d'une semelle.

    Dans la réalité, nous pourrions communiquer par des regards, nous passer des mots, mais ici comment faire sans nous faire pincer ? J'en ai marre d'être surveillé et quelquefois je ne sais pas retenir un compliment un peu audacieux…

  • Lapin, ou bien vous ne mettez pas assez d'ironie dans tout cela, ou bien vous n'en mettez pas du tout. Dans les deux cas, ce serait bien regrettable. Si l'on fréquente votre salon, c'est pour l'ironie qui y a cours contrairement à d'autres salons, qui n'en sont pas d'ailleurs.

  • Vous me rassurez Garenne ! Vraiment. Je suis sans pitié pour mon escorte prussienne, d'autant moins sans pitié d'ailleurs qu'il sait que je suis une femme de bien...
    Voulez-vous que je vous dise, Monsieur ?
    Le Uhlan ne me surveille pas réellement. Il surveille mon orthographe ! Et il y a du travail car je vous prie de croire que mon étourderie en ce domaine n'est pas une légende !
    N'est-ce-pas Cavalier ?

  • Certes oui, ma chère. Mais expliquez donc à notre lapin qu'il devrait avoir des oreilles suffisamment grandes pour entendre la bienveillante ironie du Uhlan. Les méchants sont ailleurs...

  • Cavalier, vous m'autorisez donc des appartés avec notre ami à grandes oreilles ?
    Je pense que Garenne connaît bien les souterrains puisqu'il en fait son royaume ? Non ?

  • Vous parlez de grandes oreilles, de souterrains et je ne pige que couic à vos mic-macs. Emploieraient-ils des uhlans et des douairières à la DGSE, maintenant ?

  • Ou à la DST... Qui sait ?

  • On ne dit pas "que pouic" normalement ?
    "couic" ... couic, couic, ca sonne sécateur un peu... Que voulez-vous donc couper ?

  • Une duchesse qui veut donner une leçon d'argot à son valet, c'est qu'elle cherche à l'humilier…

    http://www.languefrancaise.net/recherche/liste2.php?motsclef=pouic&moduless=glossrech&submit=Rechercher&rechercher=1

  • Cherchez pas à m'embrouiller, Uhlan, je sais faire la différence entre un bleu mondain comme vous et un nez-de-bœuf !

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