Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vieux débats

Il paraît que les vieux débats présidentiels entre Mitterrand et Giscard, Chirac et Mitterrand, sont parus en dévédés ; et même que certains de ces débats sont joués au théâtre ! Il y a des vicelards, quand même… Rien de plus conventionnel en effet qu’un débat entre deux finalistes à la présidentielle, sauf une finale de la coupe du monde de football, peut-être.

*

Je suis frappé, ce soir, dans le métro, par le nombre croissant de citoyens qui voyagent avec un i-pod dans l’oreille ou un casque sur le crâne. C’est le peintre lyonnais Chenavard qui voit dans la suprématie simultanée de l’industrie et de la musique un signe de décadence.

Commentaires

  • le peintre lyonnais Chenavard!
    Vous m'épatez Lapinos!!

    Les débats
    Rien de plus conventionnel c'est sûr!!
    mais autant prise de tête, ça non!!

  • Et un débat avec David Douillet ça te dirait ?

  • Pour ce qui concerne la musique,Phillippe Muray défendait ce genre d'idée.

  • La barbe, de Muray, il n'y a plus un seul journaliste branché, un seul philosophe de plateau télé qui n'ait ce nom à la bouche ! Chenavard est quand même plus original !

  • Oui, mais je suis quand même étonnée, vous qui n'aimez pas les philosophes!!

  • Ah, ah, la Charbinières, ce n'est pas au vieux lapin qu'on apprend à faire des galipettes ! Ai-je dit que j'adhère au propos de Chenavard ? Je me contente de le relever, à la suite de Baudelaire.
    « L'art philosophique n'est pas aussi étranger à la nature française qu'on le croirait, écrit Baudelaire. La France aime le mythe, la morale, le rébus ; ou, pour mieux dire, pays de raisonnement, elle aime l'effort de l'esprit.
    C'est surtout l'école romantique qui a réagi contre ces tendances raisonnables et qui a fait prévaloir la gloire de l'art pur ; et de certaines tendances, particulièrement celles de M. Chenavard, réhabilitation de l'art hiéroglyphique, sont une réaction contre l'école de l'art pour l'art. (…) Ville singulière, bigote et marchande, catholique et protestante, pleine de brumes et de charbons, les idées s'y débrouillent difficilement. Tout ce qui vient de Lyon est minutieux, lentement élaboré et craintif (…). On dirait que les cerveaux y sont enchifrenés. »

    Intéressant n'est-il pas ? Ce n'est pas tant contre la philosophie française que je suis remonté, la Charbinières, j'aime beaucoup Rivarol par exemple, que contre l'invasion de la philosophie slave ou allemande. Il ne faut pas confondre "efforts de l'esprit" et divagations, La Bruyère et Kant.

    Depuis Baudelaire et Delacroix s'est développé un argumentaire pseudo-philosophique de l'art pour l'art et Chenavard me paraît bien supérieur à ces billevesées. Baudelaire lui-même, s'il raille un peu le philosophe, ne cache pas son admiration pour le peintre.

    À mon tour de vous poser une question, la Charbinières ; tout ce brouillard, ne seriez-vous pas lyonnaise vous-même ?

  • Lyonnaise!! Tout faut Lapinos!!

    Bon. A mon tour de vous en poser une autre, (et surtout n'enjambez pas la barrière, vous êtes un spécialiste (pour ceux qui ne connaissent pas ce vieux Lapin, l'art d'éluder les questions)) toutes ces allusions perpétuelles sur l'art pour l'art, vous me mettez dans le lot?
    C'était juste pour savoir!!

    En parlant de brouillard, vous étiez à la noce hier soir, non!! parce que de toute évidence les tendances (vous voyez ce que je veux dire!!) de Ségolène ne sont pas dans le style "embrouillarditude"
    "tant mieux, on aurait au moins du plaisir"
    ça valait le détour non?!

  • Tout faux!
    Désolée c'est le brouillard!!

  • On est en pleine purée de poix, même, car je ne comprends pas vos allusions sur les tendances de Ségolène, La Charbinières ; pouvez-vous être plus claire au lieu de m'accuser de biaiser quand je ne réponds pas par "oui" ou par "non" ?

    À part ça, oui, si je devais vous ranger dans un tiroir, je vous mettrais dans celui de l'art romantique ; je vous ai déjà conseillé, je crois, d'emprunter vos titres à Baudelaire ou à Hugo plutôt qu'à l'abbé Laguérie.
    J'oubliais de dire aussi que Chenavard n'a guère d'estime pour les paysagistes.

Les commentaires sont fermés.