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Brocante (1)

À la brocante des Jésuites où, chose promise chose due, mon pote m’a conduit, je n’ai pas trouvé d’édition ancienne du pamphlet antisémite de Bloy (Le Salut par les Juifs).

“Salus ex Judaeis est”, tiré de saint Jean au chap. IV, est mieux traduit par “le salut vient des Juifs” ; ainsi Bloy traduit-il d’ailleurs le point de départ de sa réflexion sur les rapports entre le peuple juif et le peuple chrétien dans le corps de son pamphlet.
Sur la couverture, “Le Salut PAR les Juifs” est une habileté de la part de Bloy. Le pamphlet antisémite de Drumont, La France juive, ayant connu un grand succès, Bloy estima qu’il était opportun de publier un opuscule se présentant comme le pendant exact de celui de Drumont, pour profiter de la publicité.
Or Bloy ne dit pas exactement le contraire de Drumont. S'il méprise l’antisémitisme de celui-ci, inspiré à ses yeux par des sentiments bas, il promeut un antisémitisme médiéval plus profond, mystique. Pour Bloy tous les mots, toutes les expressions des textes sacrés ont un sens plus ou moins caché, même s’il serait injuste de qualifier Bloy de “gnostique”, car c’est plutôt la clarté qui le caractérise, y compris par rapport aux théologiens contemporains de sensibilités diverses, à commencer par Benoît XVI, chez qui les contradictions et les confusions ne manquent pas.

*

Bloy considère ainsi que la malédiction que les Juifs ont appelée sur eux-mêmes devant Pilate ("Que son sang soit sur nous et sur nos descendants !"), n'est pas un vain mot et ne pouvait pas rester lettre morte.
Il est déjà assez cocasse d’entendre un philosophe officiel comme Finkielkraut citer Péguy, mais un “mendésiste” (sic) tel que Finkielkraut pourra toujours se justifier en disant que Péguy a été socialiste, pour commencer.
Mais entendre un démocrate-chrétien citer Bloy, voilà qui tient de la mauvaise foi la plus épaisse ! Pour un démocrate-chrétien de tendance “lustigérienne”, ils sont les plus nombreux pour l'heure, le catholicisme n’est en quelque sorte qu’un perfectionnement du judaïsme et de la démocratie - rien à voir avec l’antisémitisme mystique de Bloy, qui se revendique de Balzac et de Shakespeare et qui hait la démocratie, tissu de divagations philosophiques la plupart du temps sacrilèges.
Il y a néanmoins un cas où le démocrate-chrétien pourrait citer Bloy… Il pourrait bien le citer à comparaître devant un tribunal contemporain pour "propos à caractère antisémite" ou "antidémocratique". Alors, le démocrate-chrétien serait parfaitement dans son rôle d'hypocrite, de Ponce-Pilate.

Commentaires

  • Puisque Lapinos a la lâcheté d'ouvrir une nouvelle page afin de continuer son absence de réponse à une discussion qui le dépasse, je donne ici qqlq lignes de mes arguments qu'on trouvera, plus détaillés, sur Spendeur de la vérité. (avec les sources des citations)

  • VERITE :

    « L’antisémitisme est le soufflet le plus horrible que Notre Seigneur ait reçu dans sa Passion qui dure toujours, (…) le plus sanglant et le plus impardonnable parce qu’il le reçoit sur la face de sa MÉRE et de la main des chrétiens»(cité par Hubert Juin p. 9 de l’introduction au, Salut par les juifs, 10/18, 1983,)

    « Il y a, oh, surtout le chapitre 11 de l’épitre aux Romains que vous ne pouvez contester, c’est L’Esprit-saint qui parle. Il y est dit que les dons et la vocation de Dieu sont sans repentance : Sine paenitentia enim sunt dona et vocatio dei. Cela est dans l’Absolu et terriblement formel. Donc les juifs sont toujours le Peuple de Dieu et tout leur est promis. Combien d’autres textes encore ! Dois-je prendre la résolution de plus manger de pain parce que la plupart des boulangers sont des voleurs ? Imposture capitale, si on y insiste. Le sophisme diabolique du juif Drumont a été de faire croire que les Juifs sont des protagonistes ou, si vous voulez, des incitateurs, alors qu’ils ne peuvent jamais être – par Décret divin- que des instruments plus où moins subtils aux mains de leur maître temporaires –les chrétiens- qui ont crucifié PAR EUX le Rédempteur. Je vous prie de lire avec attention chacun des mots de cet alinéa qui n’est pas un lieu commun » Lettre à Jean de Laurencie, Journal, P.234-235 (c’est la bonne référence).

  • PS Les Majuscules rendent les italiques de Bloy ou ses propres mots écrits en petites capitales.

    ("Car il est menteur, et père du mensonge" Jean, 8;44)

  • Débat sans grand intérêt sur la notion d'antisémitisme, puisque ce mot ne signifie pas la même chose aujourd'hui que du temps de Bloy et Drumont, ou du temps de Céline.

    Une chose est sûre, je ne suis pas de ceux qui voient des antisémites partout, R., et je regrette la liberté des débats sous Bloy et Drumont, même si celui-ci, comme le déplore Bloy, déjà, fut "frappé durement par un rigoureux arrêt de cour d'assises."

    Bloy oppose en quelque sorte à l'antisémitisme de Drumont, qu'il juge plat et imbécile, un antisémitisme médiéval et biblique.
    Mais faire de Bloy un écrivain ou un théologien philosémite, comme Mgr Lustiger par exemple, c'est ça qui serait mensonger. Bloy n'a rien à voir avec ça.

    Voici un petit extrait du "Salut" en lien avec l'actualité. Comme on sait, hourvari des démocrates-chrétiens après la décision (théorique) de Benoît XVI d'autoriser plus largement la messe en latin d'avant le Concile de V-II.
    Plusieurs évêques ont fait déjà savoir leur mécontentement et, grosso modo, qu'ils n'obéiront pas. Fielleux, ils s'en sont pris aux adeptes de la messe en latin, les accusant peu ou prou d'être antisémites à cause du Vendredi saint et des "perfides Juifs" qu'ils se vantent d'avoir abolis, en humanistes autosatisfaits.

    Je cite "Le Salut par les Juifs" :
    « "Prions pour les perfides Juifs, pour que le Seigneur Notre Dieu en lève le voile de leurs cœurs et qu'ils reconnaissent, eux aussi, Notre Seigneur Jésus-Christ (…)."
    Telles étaient et telles seront jusqu'à la FIN les prières de l'Église pour l'étonnante postérité d'Abraham. Prières absolument solennelles qui ne sont récitées publiquement que le seul jour du Vendredi Saint. »
    L. Bloy
    Les démocrates-chrétiens peuvent invoquer qui ils veulent, Lustiger, Ozanam, Jean-Claude Guillebaud, ou même Heidegger si ça leur chante - certainement pas Bloy !

  • Bloy, on dirait plutôt un chiite.

  • Pour un catholique un juif est forcément perfide, et vice-versa. Idem pour un musulman et un juif, un démocrate et un royaliste, un créationniste et un évolutionniste, etc.

    Vaste hypocrisie du "dialogue œcuménique" imaginé par les protestants, dont le problème n'est pas tant d'être facteur de relativisme, comme dit Benoît XVI, que de permettre à d'autres religions nouvelles de prospérer.

  • Evidemment que BLoy n'est pas démocrate! Il la définissait ainsi, la démocratie : "Un mauvais arbre ne peut pas donner de bons fruits." Le passage de Bloy cité est l'ancienne prière de l'Eglise, la prière du vendredi de Pâques (une fois par an) celle qui faisait partie de la liturgie avant Vatican 2. Après Auschwitz, il a paru difficile de laisser ça. Je crois qu'on peut le comprendre.

    Qu'un juif "soit forcément perfide" pour un catholique, c'est là une opinion dont je laisse l'entière responsabilité au scripteur. En tous cas, Bloy n'a jamais tenu Raïssa pour "perfide". Cependant une opinion théologique ne devrait jamais être justiciable de flics de la pensée. Et pour l'instant, c'est Heidegger qu'on est en train d'essayer d'enterrer sous l'accusation de nazisme et d'antisémitisme. Qu'on le trouve em...rdant, d'accord, affaire de goût. Qu'on demande son expulsion des bibliothèques commme on le fait aujourd'hui, c'est un pas de plus vers le totalitarisme libéral de la "bonne pensée". D'où mon étonnement de voir que sur ce blog on en remet une couche sur Heidegger "vilain nazi"

    Que le manque de liberté soit étouffant est une évidence. De plus en plus, l'ère de BLoy apparaîtra comme un Paradis de l'authentique la liberté d'expression.

    Pour ceux qu'intéresserait ce débat où Lapinos ne répond jamais aux phrases qui le dérangent, -mais qu'il n'a pas coupées- Rv sur "Splendeur de la vérité".


    Ps A parte.
    Sur l"illisibilité d'Heidegger : Souvenons-nous quand même qu " Hegel a porté l'épithète l'Obscur jusqu'à sa mort(...) Ses dernières paroles : "une seul homme m'a compris. Et encore, même lui ne m'a jamais vraiment compris"(Jean Pierre Lefèbre, Avant-propos à la phénoménologie de l'Esprit, Aubier)

  • En passant : Bloy, pour qui "tout ce qui est moderne est du démon" ( Journal 7 août 1910" ne peut être rangé parmi les théologiens tout bonnement parce qu'il a toujours clamé n'être "qu'un poète". Et pour ceux qui prétendent que "tout est politique", Bloy déclare nettement, lui : "Je me fous de la politique" Journal, 18 décembre 1899). On imagine ce qu'il aurait pensé d'un marxiste. Rappellons l'opinion de Bloy et son "mépris pour l'Action prétendument française et pour le soi-disant catholicisme dénué de surnaturel de ses coryphés" ( 27 septembre 1912)

    Et pour mieux faire comprendre à ce simplet la redoutable complexité de BLoy : "Je crois fermement que TOUS les personnages bibliques, les méchants comme les bons, sont des figures du sauveur, lequel fut en même temps l'Innocence même et lePéché même, ayant tout assumé indiciblement" (14 juin 1913). Et c'est en même temps l'homme qui explique à l'écrivain Joergensen qu'il se permettra d'enguirlander le Pape "pour m'agenouiller immédiatement après dans l'obeissance" ( c'est dans "Mon Journal", voyez l'Index), je n'ai plus le temps)



    Rappellons que pour BLoy les Juifs appartiennent aux S.Esprit, et que celui-ci lui semble voué à "une ignominie excessive" (Dans les ténèbres, O.C, T.IX, p.298) Et que BLoy a ACCEPTE l'épithète de philosémite que lui donne Bernard Lazard. Qu'à -t-on a foute de Lustiger? Il n'y a qu'un Lapinos pour juger une question de fait - le mépris de BLoy pour l'antisémitisme - en ayant recours à des étiquetages qui auront cours un siècle plus tard.

    Oh, et puis, si ça vous intéresse, allez sur "Splendeur".

    Le problème de Lapinos c'est qu'il est privé de toute capacité à penser au delà de ses préjugés -ce qui ne va pas bien loin. Il juge BLoy à son étiage, comment pourrait -il comprendre celui qui fut, par essence ,l'Irrécupérable? Bloy passait sa vie dans les mystiques, vous avez déjà vu Lapinos citer un mystique?

    Comme beaucoup d'envieux de la pensée,il a pris l'habitude de mépriser ce qu'il ne comprend pas. Cas très classique. Parfois il tente de se l'approprier, ça tire sec vers le bas, et c'est encore plus triste.

  • M. Restif, où peut-on vous lire ?

  • Ah, Mr Pierre, que voilà une question aimable, agréable et …dangereuse. Une nouvelle excommunication du gîte est à craindre. Lapinos supporte tout, accepte tout, mais Domitien même, « qui fit recouvrir de miroirs les portiques où il se promenait » (Suétone) est un bon enfant confiant a côté de la bête. Que son œil soupçonneux suppute un complot, une « collusion » et c’est la Sibérie.

    Vous répondre est délicat. Il y aurait autant de danger que de cuistrerie à nommer mes (rares) publications.
    Si le Saint Office me tolère, vous me lirez ici ( mais je compte me faire discret qqlq temps).Pour l’instant, le Blog m’est interdit. Si on me propose un territoire, qu’on me donne une page, j’y gribouillerai avec plaisir. Une revue, ce serait bien. Si vous connaissez une adresse ?

    Enfin, vous m’obligez à le confesser comme les démons confessent le Christ sous la brûlure de l’exorcisme – Lapinos pense à gros traits, fonctionne par caricatures. MAIS : buté, fuyant et malhonnête dans le confrontation des idées, il a un talent : l’art et la manière de lancer un débat. Hors, réactionnaire stricto sensu, j’ai besoin d’un excitateur.
    Voilà,
    Et maintenant allez faire un tour sur Créationnisme. Notre rédac chef y cite du Claudel en jonglant avec la tête de Ponge, exercice toujours salubre pour qui ne goûte pas ce descendant – royaliste après avoir été Stalinien – de Malherbe.

    PS Mille pardons; Votre Lapinerie Sublime, pour cet a parte.

  • Venez donc chez moi, Restif!

  • Qu'Auschwitz, comme vous dites, oblige à changer la liturgie romaine, voilà une opinion curieuse qui n'est ni catholique, ni bloyenne, ni même vraiment juive, sans doute.

    Quant à Raïssa Maritain, Bloy n'a eu de cesse qu'elle réclame le baptême chrétien, une attitude que les fantaisistes dans votre genre, R., ont tendance à juger condamnable depuis Auschwitz ou sous je ne sais quel autre prétexte vu à la télé.
    Pour Bloy, le baptême des Juifs est une nécessité.

    Il est vrai que sur un point je suis très différent de Bloy : je suis beaucoup plus patient que lui. Mais maintenant, ça suffit, je vous prie d'aller débiter Bloy ailleurs que sur mon blogue (vous allez finir par en faire un écrivain dreyfusard.)

  • Vous êtes pathétiques. Et tellement prévisible… Si seulement vous n’aviez pas toujours une rame de retard, on gagnerait du temps. Connaissant votre propension à la dégonflette, j’avais écrit sur « Splendeur » : le débat est clos. Dans mon ultime post « je compte me faire discret ». Alors vos pitoyables (et sempiternelles) menaces, cette manière pataude de vous carapater… pet sec et ordinaire, c’était couru.

    Ne mettez pas donc votre jalousie sur le dos de Bloy. Mais mon pauvre chou, vous êtes transparent, à poil, tout le monde voit que vous avez plus rien dans le buffet, rien à répondre. Et que vous êtes envieux. Oh là là, on s’intéresse à une pensée qui n’émane pas du lapin de Pâques, mais c’est que c’est grave ça ! On pique sa cri-crise, on pleure, on fait pipi, c’est dans la norme. Naturellement, silence complet sur les questions, les citations. Brou, que c’est morne, la lâcheté.

    Sur Auschwitz j’ai simplement dit qu’on pouvait comprendre l’attitude de l’Eglise. Votre sport préféré, c’est de lui cracher dessus. Comme catholique, je m’efforce d’abord de la défendre, même quand je ne suis pas convaincu par ses décisions. Il faut avoir à cœur de protéger sa mère. Mais vous ne pouvez pas comprendre, il faut être croyant pour ça..

    Contrairement à vous, je ne méprise pas le lecteur, qui fera aisément la différence entre ce que j’ai écrit et ce que vous me faites dire. Mais décidément, vous êtes pas reluisant. Quand on veut jouer certain personnage, il faut un peu plus de panache et de sens de l’honneur.

    Trollage, jalousie, menaces, fuites et interdictions : vous êtes complet.

  • wow des cathos cntre des cathos!! c'est vraiment honteux!!

  • @ XP. Merci pour le passeport. J’apprécie. Je ne vous dis ps adieu.

  • « Au point de vue moral et physique, le Youtre moderne paraît être le confluent de toutes les hideurs du monde. » L. Bloy

    Avouez que votre propagande est plus ardue que la mienne, Restif, et que vous aurez du mal à convaincre le lecteur contemporain que Bloy n'était pas "antisémite".
    Que ce lecteur contemporain soit incapable de distinguer l'antisémitisme de Bloy, de celui de Drumont, de Balzac, de Baudelaire, de Shakespeare, de Drieu, de Céline ou de Simone Weil, c'est une évidence, mais je ne me sens pas complice de cette ignorance.
    C'est bien plutôt la doctrine manichéenne de la télévision qu'il faut accuser, selon laquelle nous serions tous, si ce n'est des "Juifs allemands", alors des "antisémites français".

    Comprendre l'attitude de l'Église sur Auschwitz ? Mais vous êtes jobard ou quoi ? Alors que les médias n'ont de cesse de démontrer que l'Église catholique a sa part dans l'extermination des Juifs, l'Église n'a fait que renforcer cette idée avec sa "repentance"… et maintenant il faudrait mutiler la liturgie du Vendredi saint pour faire plaisir aux médias ? Jamais Bloy n'aurait accepté ça.

    Mieux vaut rappeler que l'antisémite Drumont, directeur de la "Libre Pensé", dont la devise était : "Ni dieu, ni maître, à bas la calotte et vive la Sociale !" est l'ancêtre de Michel Onfray, un des philosophes officiels du régime libéral actuel.

  • Je n’ai AUCUN problème pour prouver le profonde mépris de Bloy pour l’antisémitisme, puisque c’est Bloy lui-même qui l’écrit (il faut bien rappelez ce que vous glisser sous le tapis) : « L’antisémitisme est le soufflet le plus horrible que Notre Seigneur ait reçu dans sa Passion qui dure toujours. (…) Le plus sanglant et le plus impardonnable » Ca veut bien dire quelque chose non ? C’est bien une condamnation FORMELLE de l’antisémitisme non ?. Vous en faites QUOI de cette phrase ? Voilà 3 fois que je vous la cite sans un mot de réponse.

    Le passage que vous avez cité est tiré des toutes premières pages du Salut, et je vous répète (il le faut bien hélas) ce que Bloy disait au grand Rabbin « Je lui explique la violence des premières pages du Salut par ma technique d’épuiser l’objection » 24 Novembre 71 Qu’est ce que vous en faites de cette justification PAR BLOY LUI-MEME. !??? Elle n’existe pas ?

    Pour nous, votre citation est antisémite, pour Bloy, elle n’est qu’un instant de sa pensée, un préalable afin qu’on ne le croit pas en collusion avec les amis Dreyfusard de Zola. C’est de plus dans la nature de son style, il en a dit autant des catholiques et des littérateurs de son temps,. il n’est pas pour autant anticatholique ou antilittéraire.

    Vous réagissez comme un membre du Mrap. Vu la sensibilité épidermique à ces questions aujourd’hui, c’est très facile de convaincre Bloy de ce qu’il haïssait. Vous me rappelez Vychinski, procureur –Marxiste comme vous – des grand procès de Moscou : « donnez moi 1 ligne de n’importe qui et je le fait fusiller ».

    Ce qui compte, ce n’est pas ce que NOUS pensons, mais le TEMOIGNAGE de Bloy..Bis repetita displicent, je le sais, mais n’empêche que la lettre à de Laurencie PROUVE que pour Bloy le Salut n’était pas antisémite. Quand on écrit à quelqu’un « L’antisémitisme, dont j’ai l’ahurissement de voir que vous n’êtes pas exempt. J’avais pourtant orné votre bibliothèque d’un bel exemplaire du Salut par les juifs. Qu’en avez-vous fait ? » (25/7/1911) , ça veut bien dire : 1) que Bloy est « ahuri » de voir un de ses amis être antisémite. 2) que l’antisémitisme est incompatible avec le Salut.
    Plutôt que de tirer des phrases de Bloy qu’on pourrait annihiler par d’autres phrases du Salut, (surtout chez un écrivain pour qui le Paraclet même est « ignoble ») je m’appuis sur ce que Bloy a dit de son livre. Et ça, vous refusez absolument de le voir, vous n’en tenez aucun compte, parce que vous êtes prisonnier de votre vision moderne, programmé par elle, conditionné et incapable de vous arracher à notre temps.

    Rassurez vous, je n’irai plus tenter de remettre les pendules à l’heure. Je m’ « amuse » cependant -bien tristement - de voir que votre combat rejoint exactement celui de la gauche universitaire qui fait tout pour parquer Bloy parmi les illisibles. Si on n’a pas encore pu rééditer tout Bloy, c’est bien à cause de demi-lectures tendancieuses comme la votre. Idem pour Heidegger. Vous vous prétendez « politiquement incorrect », mais votre combat rejoins celui des gens que vous appelez vos ennemis. Et c’est ça qui compte à mes yeux, pas les pétitions de principe.

    Ps "il faudrait mutiler", non : on A mutilé, cette prière a été supprimée. Et BLoy n'aurait pas toléré. Mais il serait resté dans l'obéissance,comme il l'a fait lorsque l'Eglise avec Léon XIII se rallia au régime républicain- Encyclique Rerum novarum, 1891. Ca le dégoûtait ,ça ne lui a pas fait quitter sa mère.

  • Charger l'historien Faurisson comme vous faites, Bloy lisait les historiens avant de les louer ou de les condamner, hurler avec les loups, ça non plus ce n'est pas très bloyen !

    C'est d'abord au clergé que Bloy reproche de l'étouffer, avant les immondes feuilles anarchistes ou athées.

  • Je pourrais aisément vous répondre que je n’ai pas écrit UNE ligne qui « charge » Faurisson. Et vous aurez du mal à trouver une seule citation pour me confondre. J’ai dit qu’il s’était servi d’une lettre de Céline dans l’un de ses opuscules, et c’est vrai.

    Mais si vous me demandez mon opinion sur le personnage, je ne me dégonfle pas : c’est un givré ou un menteur (l’un n’excluant pas l’autre).
    Et, -je vais sans doute vous surprendre- mais je l’ai lu. Et oui, lui Butz et Serge Thion (Butz partiellement, la vie est trop courte, mais j’ai fait de sérieuses pioches) . Mais quand on a lu Faurisson, camarade, on a fait que le début du travail. Après, j’ai été voir ce qu’avaient répondu les chercheurs qui accusent tout ce joli monde de mensonge –chercheurs qui ne sont pas tous à la solde des lobbys. J’ai lu Pressac et d’autres encore dont le nom m’échappe, mais vous trouverez tout ça sur le web. Je peux vous assurer que j’en ai lu des kilomètres, jusqu’à me taper des rapports de chimie sur le taux d’évaporation du zyklon B. Je ne suis pas chimiste, mais je sais lire des conclusions.

    Et je vais vous dire, si j’avais dû opérer des révisions déchirantes, je l’aurais fait. Je ne le crierais peut être pas sur les toits, mais je n’irai pas écrire, comme je l’ai fait plus haut et le refait : Faurisson et ceux qui le suivent sont des menteurs ou des cinglés. C’est d’ailleurs l’avis de Chomsky, pour lequel Faux-faux est un givré –vous trouverez ça sur You tube.

    Je ne vais pas me farder d’écrire ici toutes les raisons, tous les faits, qui me persuadent de la réalité, de l’indiscutable réalité du génocide. En tous cas, ce n’est pas une certitude ramassée dans les journaux ou a la TV. Je ne me suis pas contenté des souvenirs de mon père, enfant de Paris qui vit partir ses voisins juifs qui ne sont jamais revenus. Encore une fois,j’ai lu, et bien lu. Et si c’est être suiviste de reconnaître les meurtres de masse lénino-stalinien, nazis ou maoïstes, alors, traitez moi de « suiviste » et écrivez que je hurle avec les loups. Ca ne me dérangera pas beaucoup.

  • Je considère que c'est une lâcheté d'accuser Faurisson d'être cinglé, c'est-à-dire fou, dans la mesure où il lui est interdit de se défendre publiquement, de produire ses titres universitaires, etc.
    (Bloy ne se réjouit pas de la condamnation de Drumont par une cour d'Assise.)
    Que vous pensiez que les recherches historiques de Faurisson sont erronées, que vous ayez décelé des incohérences, c'est un autre problème, mais ne mélangez pas tout.

    D'une, Chomsky n'est pas un spécialiste de cette période, il n'a fait que défendre le droit de Faurisson de publier.
    De deux, Faurisson n'a jamais prétendu que les voisins juifs de vos parents étaient rentrés chez eux comme si de rien n'était.
    Peut-être feriez-vous mieux de lire Bloy, Faurisson et les autres à tête reposée plutôt que sur U-Tube ou e-bazar ?

  • Mon bon ami, Faurisson était professeur de lettres, c'est après qu'il s'est autobaptisé historien. Comme Butz d'ailleurs qui était, je crois, mathématicien. Je ne vois pas en quoi c'est une lâcheté de donner son avis sur un personnage qui se défend très bien à travers ses réseaux, si j'en crois les flots d'insultes qu'il déverse sur ses adversaires. De toute manière, s’exprimer pour les 20 lecteurs de votre blog ne me semble pas vraiment une prise de position bien déterminante. Tout ce qu’on dit derrière un pseudonyme –et ça vaut évidemment pour vous – peut être taxé de « lâcheté ».
    Vous vous rappelez peut être que j’ai commencé sur votre blog à visage entièrement découvert. Franchement, ce n’est pas vous qui pouvez me donner des leçons courage. C’est même un point sur lequel vous devriez vous faire particulièrement discret, vu votre fuite permanente.

    Mais faut il quand même que vous ne soyez pas bien malin pour aller parler de lâcheté à propos d’une opinion toute simple : Faurisson est un cinglé ! Mais pauvre pomme, quand vous insultez quelqu’un derrière votre peau de lapin, derrière votre écran, vous êtes le dernier des couards ! J’ai parfaitement le droit d’émettre une opinion motivée.

    C’est si j’étais resté silencieux qu’on aurait eu le droit de me taxer de lâcheté. Comme je vous l’ai prouvé, c’était le chemin le plus facile, d’autant qu’à votre bonne habitude vous mentiez –vu qu’avant ce post je n’avais en rien « chargé » Faurisson. Sale petite bestiole menteuse que vous êtes, triste punaise de clavier.

    La vérité est que vous aimeriez bien trouver qqlq chose que vous puissiez, en conscience, me reprocher, et que vous n’avez rien à vous mettre sous la dent, parce que question attitude et honnêteté intellectuelle, je suis un peu plus là que vous. Basta.

    Maintenant j’ai du boulot sérieux – et intéressant - à faire ; alors lâchez-moi les baskets et retournez à vos petits crachats webbiens. Chacun son niveau.

  • Traiter Faurisson de cinglé comme vous faites, sans prendre de pseudonyme, le beau courage que voilà !

  • Vraiment, je ne vous comprends pas Lapinos. Le silence prudent c’est le courage et prendre position est une lâcheté ? Votre logique m’échappe.

    Ps on trouve désormais sur la toile 2 textes de Bloy pas encore réédités : Celle qui pleure et Méditations dans les ténèbres.

  • C'est pourtant clair comme de l'eau de roche. Lutter contre le politiquement correct à visage découvert, comme Bloy ou Faurisson, c'est ça qui est courageux ; dans le cas de Faurisson, étant donné les pressions, c'est même presque du suicide.

    Tandis que jongler avec les truismes et les banalités sur "France-Culture", "Arte", "France 2" ou ailleurs, que Bernard-Henri Lévy ou Luc Ferry soit votre vrai nom ou pas, je ne vois pas ce que ça change.

    Vous essayez de faire croire qu'il y a tout dans le "Salut par les Juifs" pour réjouir un Juif, ou que cet ouvrage préfigure l'attitude des curés conciliaires. Il n'en est rien. Les mentalités sont encore plus libérales aujourd'hui qu'elles n'étaient du temps de Bloy ; il est encore plus scandaleux aujourd'hui qu'il fut pour les bourgeois et les universitaires naguère.
    En outre Bloy fut déçu de l'accueil qu'il escomptait pour son "Salut" de la part de certains Juifs - le moins qu'on puisse dire c'est que cet accueil fut réservé.

  • Votre attitude me fait penser à celle de la revue "Commentaires" qui récemment fit passer Claudel pour un grand philosémite sur la foi de quelques lettres adressées à des amis Juifs. En oubliant que Claudel pouvait dire exactement le contraire à d'autres amis le lendemain.

    Et les grandes déclarations philosémites de Céline ?

    Bref, l'exégèse et l'antisémitisme, ce sont deux choses un peu plus compliquées que ce que les démocrates voudraient faire croire.

  • Vraiment pas le temps, alors rapido prestos.

    Ouh là là, mon vieux lapin, ça va mal, vous ne savez plus lire. J'ai dit que j'avais fait mon apparition sur VOTRE blog à visage découvert (et c’était bien la dernière fois d’ailleurs).
    Vous m’avez coupé et proscrit et désormais, comme tout le monde, j’use du pseudo. Je n'ai jamais parlé de votre héros ailleurs qu'ici.
    Croyez qu’en colloque ou en article, j’ai autre chose à faire qu’à m’occupez des fans d’Ovni, de l’Agartha ou du négationnisme.

    Pour Bloy,je vous ai dit que je vous laissais à vos lectures d'amateur. Je ne lui mets aucunes étiquettes, j’ai simplement cité les jugements qu’il avait portés sur son livre, point.
    Et maintenant, écumez en paix.

  • Comme votre vrai nom m'est complètement inconnu, je ne vois pas ce que ça change que vous preniez un pseudo ou pas.
    En effet, de lui-même et de son propre livre, Bloy a dit qu'il n'était pas "antisémite". C'est sans doute un peu court de s'en tenir à ce genre de déclaration de principe, hors contexte, surtout lorsqu'on se pose en "professionnel" de Bloy comme vous le faites.

    Prière de déverser vos tombereaux de lieux communs ailleurs.

  • Toute pensée qui ne s’accorde pas avec le Lapinisme triomphant, ce fade décalque inversé du politiquement correct est forcément un lieu commun…

  • Quand on combat le politiquement correct, on est souvent amené à dire le contraire. Ça vous surprend ?

  • Et souligner une vérité indéniable, c’est un « lieu commun » ? il a quand même réussi à vous ouvrir les yeux mon lieu commun ; c’était mon but, et c’est loin de vous diminuer, au contraire.
    Pourquoi si tard ? On aurait pu gagner du temps. Avouez que vous vous êtes braqué, que vous n’avez pas voulu m’entendre. Que votre lecture du Salut soit parfaitement légitime, je vous l’ai dit et redit ; à condition de ne pas oublier les paroles de Bloy, sa propre conception, son regard sur lui-même. Je demandais simplement que cela –qui ne me semble pas dérisoire - soit versé au dossier. Après ça, si vous voulez soutenir que sa vision toute spirituelle du destin juif offre une prise à l’antisémitisme, je n’y vois rien de choquant. C’est une question d’interprétation et ça peut se défendre. Encore une fois, ce que je dis là, je vous l’avais écrit : « Après ça, vous avez le droit de trouver que ce texte est antisémite et que Bloy se trompe, qu’il n’a pas mesuré le sens de son texte. » Désolé de citer cet ancien post, mais c’est quand même une preuve que j’essaye de ne pas réagir trop sommairement. Que je pratique pas le rejet a priori. Mais voilà, vous voyez de la provocation dans un simple désir de mise au point. La discussion implique forcément la contradiction, sauf à dire amen à toutes vos paroles.

    Si c’est pour Faurisson que vous employez l’expression lieu commun (car ce que vous visez n’est pas très clair) Faurisson que j'avais juste nommé en passant à propos de Céline sans l'honorer du moindre qualificatif, qui donc l'a mis en avant, a insisté, est revenu 3 fois dessus si ce n’est vous ? Sur ce sujet qui semble vous tenir à coeur, j’attendais, je l’avoue, une bien plus décisive question : Faurisson-t-il le DROIT de parler ? Je réponds oui. Outre que la loi n’a pas à trancher les questions historiques, on n’est pas des enfants à protéger contre les mauvais livres.
    Et puisque j’ai vu que vous citiez Redekker, je vous dirai que l’homme qui dans « Les temps modernes » exigeait la prison pour toutes personnes ne partageant pas sa conviction sur la Shoa goûte aujourd’hui les fruits de SA conception de la liberté d’expression.

    Pour répondre à votre question : « combattre le politiquement correcte, c’est dire le contraire », ça me semble quelque peu sommaire. Penser « en miroir », c’est se laisser imposer son cadre conceptuel par l’adversaire. Du coup, vous ne réfléchissez plus vraiment, pensant systématiquement par opposition, sur des sentiers déjà tracés (je parle en général, je ne dis pas que ce soit toujours le cas chez vous).
    A part ça – mais c’est évidemment lié - Lorsque je vous vois défendre Ramadan, j’ai la très nette impression que votre seul désir est de provoquer, pas de penser, et que le danger qu’il incarne vous indiffère totalement pourvu que vous puissiez épater le bourgeois. Au reste, je peux me tromper, vous trouvez peut être ses positions – avec ses non dits – dignes de louanges. .

    Vous prenez pour provocation tout libre exercice de la raison. Je n’écris pas contre vous, lorsque un fait est faussé, je me permets de le faire remarquer, quand j’ai une autre opinion, je m’autorise à l’exprimer. Et si vous avez un peu de mémoire, il m’est également arrivé de vous soutenir (sous le nom de Lev’ ou Leverdier notamment). Ca s’appelle la liberté, c’est un mauvais virus qui ne me lâche pas. Vu vos opinions, ce n’est pas vous qui devriez en être le plus choqué.

  • Je ne suis pas d'accord avec vous sur Redeker non plus. Quelle publicité, d'un coup, pour un prof minable et ses bouquins qui n'ont aucun intérêt !
    "Le Figaro" lui a rendu service, évidemment, et je ne vois pas en quoi un courriel de menace d'un pauvre musulman pouilleux entrave sa liberté d'expression ??

    Même Rushdie, visé par des menaces plus sérieuses, ça ne l'a pas empêcher de débiter des bouquins à chier et de les vendre, au contraire.

  • Pour Redeker, c'est votre droit de pas être d'accord avec moi, mais si vous m'avez lu, j'ai simplement dit que sa conception de la liberté d'expression lui retombait dessus. Je n'ai pas dit un mot sur ses ennuis.

    On dit qu'il ne peut sortir qu'avec des gardes du corps, qu'il se planque etc. De tout ça, je n'ai touché un mot. Si vous n'êtes pas d'accord, vous voulez dire alors qu'il A le droit de se réclamer de la liberté d'expression. Mais je pense que vous m'avez lu trop vite. Ce n'est pas la première fois.

    Ps Je me tape de Rushdie, prétentieux au possible dont je n'ai pas ouvert une page. Par contre, désolé, mais le combat pour la liberté ne se divise pas, on ne choisi pas à la gueule du client. On est pour ou contre cette liberté, si on commence à faire des exceptions parce que duschnhok vous déplait, on est un rigolo. Obliger tout critique un peu violent de l'Islam à se planquer, à vivre la trouille au corps est une honte pour cette société démissionnaire.

  • J'ai bien compris : pour vous Redeker c'est l'arroseur arrosé. Pour moi sa provocation lui est très profitable et a trouvé dans la démocratie hypocrite le cadre idéal pour s'épanouir.

    Ne soyez pas systématique ; si la société doit protéger le moindre petit prof de banlieue laïcard qui fait une crise d'hystérie à la vue d'un signe religieux, insulte la religion d'en face pour se défouler, et qui n'est pas capable d'assumer les conséquences de ses insultes (un courriel de menace), on n'est pas sorti de l'auberge !

    Je ne vois pas le rapport avec Faurisson qui dit des choses précises dans une thèse historique développée et à qui les pouvoirs publics français refusent le droit de s'exprimer ou d'affronter la contradiction publiquement.
    Je vous rappelle que la tribune de Redeker était dans "Le Figaro" qui a quasiment vocation de journal "officiel", comme "Le Monde", et que toutes les officialités ou presque se sont précipitées pour soutenir Redeker, comme au procès de "Charlie-Hebdo".

  • L'unique rapport avec Faurisson, c'est le fait que Redeker l'ait attaqué dans Les temps modernes, réclamant qu'on le jette en prison. C'est tout.

    Un courriel de menace, c'est possible. Je n'ai pas suivi cette affaire avec la plus grande attention. On lit qu'il ne peut sortir qu'avec gardes du corps, etc. ALors, d'accord, il faut assumer. Mais vous savez bien que n'importe quelle dingue sera heureux de l'égorger au nom de son Dieu. IL estquand même triste d'en arriver là. On a quand même le droit d'écrire ce qu'on pense de Mahomet sans risquer d'être saigné à mort. Il me semble.

    J'arrête là, n'ayant vraiment pas envie de rompre des lances pour cet individu qui a, effectivement, d'autres avocats que moi, des avocats qui protègent l'un des leurs plus que la liberté.

  • Parce que vous croyez tout ce que vous lisez dans "Le Monde", vous ? Pas très bloyen, comme attitude.

    Les faits sont là, en vingt ans de "fatwa", Salman Rushdie n'a fait qu'engraisser. Le fantasme de la menace islamique pour faire frémir les bourgeois, les Danois, les conforter dans l'idée que leur morale de cochons est supérieure. Si les terroristes islamistes utilisent des cutters, c'est parce qu'ils n'ont pas de missiles, de bombardier et de sous-marins nucléaires.

    Et si cette terreur moins terrible que celle des libéraux de 1793 est aussi efficace, si l'économie yankie a tremblé sur ses bases fragiles, c'est que les démocrates ne sont que des couards qui tiennent à leur confort plus qu'à la prunelle de leurs yeux.
    La réalité, c'est que des centaines d'Irakiens meurent chaque semaine sous les bombes, tandis que les Yankis, eux, c'est de trop bouffer qu'ils crèvent.

    (Le rapport entre Bloy et Faurisson ? Ils sont tous les deux IMPUBLIABLES. Même si Bloy n'était pas historien lui-même, il aimait beaucoup l'histoire - les historiens sont même sans doute les rares écrivains avec lequel Bloy était indulgent. Bloy est même indulgent avec Thiers (!) lorsque celui-ci se fait historien.
    Lorsqu'on voit des trissotins sociaux-démocrates tels que Georges Steiner ou Finkielkraut, Redeker, évoquer Bloy ou Péguy, il y a de quoi être ironique !

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