Tandis que je prépare ma colle de lapin au bain-marie, j'écoute "Europe 1". Encore une interviou de Finkielkraut. Je fais un effort pour comprendre ce qu'il dit, non pas tant le contenu mais la façon louvoyante dont il s'exprime. Typique.
Effort pour démontrer que "Non, il n'est pas si souvent que ça dans les médias", évidemment, puisque toute la clef du personnage est là. « Je ne suis pas le Drucker de la philosophie », dit-il, apparemment content de sa sortie préparée à l'avance, alors que ce n'est pas très malin de souligner ce que tout le monde a en tête en l'écoutant, dans une formule concise. Ou : "de la philosophie de gare TGV".
"Il n'y a pas une once de racisme en moi". Pardon, mais le racisme est défini aujourd'hui comme un préjugé, le pire des préjugés ; et qui est prêt à admettre à la radio qu'il a des préjugés ? C'est vraiment le niveau zéro de la philosophie, ça.
Je songe à ce que ça serait si, en lieu et place de Finkielkraut ou de ses comparses, il y avait dans le poste quelqu'un qui dit des choses précises sur un sujet précis, un historien, un scientifique, un prêtre, ou même, je ne sais pas, moi, un entomologiste, un jardinier… Ça arrive parfois, mais de plus en plus rarement : la psychanalyse, la philosophie et l'ésotérisme occupent presque tous les programmes.
La "culture", Finkielkraut n'a que ce mot à la bouche, et il incarne assez bien, de fait, la culture démocratique qui a remplacé la science et les arts. On comprend en écoutant Finkielkraut tout ce que la culture a de superficiel, détachée de l'effort et de la discipline. "Ni Dieu ni maître", c'est la devise des libéraux.
Ce qui prouve que les Français sont cultivés, c'est qu'ils vont souvent dans les musées nous dit-on.
Évidemment quand Finkielkraut réaffirme qu'il n'est pas "réactionnaire", il a raison. Il faut être journaliste à "Libé" pour être payé pour proférer de telles énormités. La nostalgie de l'orthographe, de la culture, tout ça évoque plutôt la République laïque de naguère, Chevènement ou Mendès-France. La République laïque : tout ce que Baudelaire, de Maistre, Bloy, Barbey, Veuillot, détestent.
Finkielkraut n'est pas le seul, il est juste un des plus caractéristiques. Il y a Brighelli aussi, ce prof qui occupe le créneau de fustiger la décadence de l'Éducation nationale, au nom de la laïcité, après avoir collaboré lui-même à des manuels scolaires néfastes parce qu'inutilisables, foutraques.
Ces gens-là ont des trous de mémoire énormes. Ils oublient les pressions des laïcards pour évincer le latin, sous prétexte que c'était la langue des curés, le latin qui apprend l'effort et permet la sélection, comme les maths si on veut, mais qui a la différence des maths n'est pas absurde. Ces laïcards ont fait ainsi le lit du capitalisme, qui réclame des informaticiens, des ingénieurs, des polytechniciens, et non des savants.
Le devoir de mémoire et autres pitreries parascolaires conduisent tout droit à l'amnésie.
Commentaires
Et Géraldine Muhlmann, professeur de science politique, qu'en pensez-vous ?
http://www.france5.fr/ripostes/008867/1/
(Aux alentours de 30').
La concurrence est rude entre intellectuels médiatiques.
Oui. Mais il faut être un imbécile libéral pour croire que cette concurrence n'est pas faussée et que l'offre intellectuelle correspond à la demande.
Par ailleurs, il y a une aversion naturelle de la part des vrais savants à se produire dans les médias audio-visuels, sachant que leurs propos seront forcément coupés, tronqués, déformés, censurés, interprétés à contresens. Ça fait le lit des Finkielkraut, d'Ormesson et Cie.
Il y a un malaise général, on demande s'il y a un historien dans la salle, et ce sont des charlatans qui se précipitent en nombre, Finkielkraut, Brighelli, etc.
Guillaume Durand est à même de comprendre l'enfer de Dantec, vu qu'il n'y a rien à comprendre, mais pas celui de Dante.
Pour savoir ce que Bloy pense de cette vieille baderne de Veuillot (qui le fit virer de l'Univers,) lire "Les obsèques de. Caliban" (O.C, t.1) Ou la fustigation du fangeux marcassin dans Le désespéré.
Dites, vous l'avez lu Veuillot (parie que non) ? ce titant de la prose française?, ce morne lavement stylistique qui laisse aux doigts de drôles de taches? Je me suis fadé sa correspondance, et ben mes aïeux, ça se traine, ça patauge.
A part ça, le T.3 du journal inédit va bientôt sortir, toujours à l'âge d'homme (ceux qui n'ont pas lu les deux premiers t et qui parlent de Bloy se polissent la parlotte).
Moi, j'aime bien quand le Lapinos se fout en colère contre les "foutraques" : J'y retrouve mon Latin...
On pourrait aussi inventer le mot - trop contemporain, tu meurs - "foutrarque" (foutre + arque) ou "jeanfoutrarchie"
Bon, je sais bien, ça ne nous fait pas sortir de l'auberge.
Brighelli a en effet co-signé, dans les années 80, une série de manuels tape-à-l'œil et impraticables, alors qu'il était de bon goût d'ironiser sur le Lagarde et Michard — dont on admet aujourd'hui qu'il n'était pas dépourvu de qualités. Le cas n'est pas exceptionnel : nombre de pégagogues irresponsables, naguère férus de prétendues "innovations pédagogiques", ont rejoint à l'approche de la retraite les rangs des plus obtus défenseurs du Bled, de la bonne vieille analyse grammaticale et des compléments circonstanciels tels que définis par Grévisse...
Toujours hors contexte, Restif. Les jugements de Bloy sur Veuillot ou Huysmans sont en partie faussés par des ressentiments personnels, Bloy s'estimant sous-employé par Veuillot, et ce dernier voyant le danger du caractère explosif de Bloy pour la rédaction de l'"Univers".
Une chose est sûre, et c'est ce que je disais, on ne peut pas classer Veuillot parmi les "catholiques libéraux" qu'il a combattus différemment mais avec autant de conviction que Bloy.
Quant au style, si les histoires pieuses de Veuillot n'ont pas très bien vieilli, sa correspondance au contraire ne manque pas d'intérêt. Veuillot a son franc-parler et de la causticité, un talent polémique, et puis ce fils de portefaix analphabète a un destin politique exceptionnel.
Le fait que l'Université contemporaine, où les trissotins font la loi plus que jamais, le fait que l'Université le méprise encore plus que Bloy, me rend Veuillot d'autant plus sympathique.
Libre à vous de préférer les mièvreries de Jeanne Arendt ou les graves sophismes teutons d'Heidegger, Restif. Difficile pourtant de ne pas penser que les deux hommes, Bloy et Veuillot, eussent bien ricané de vos deux "phénomènes".
« On croit qu’il y a de la honte à douter et à ignorer ; et l’on aime mieux parler et décider au hasard que de reconnaître qu’on n’est pas assez informé des choses pour en porter jugement. » (Logique de Port Royal). Ca vous va comme un gant. Qu’il y ait des trissotins à l’université, certes, il y en a toujours eu. On y trouve aussi des gens remarquables d’une culture d’une subtilité et d’une intelligence qui grisent d’une puissante jouissance intellectuelle. De plus, ils ont un réel bagage, on peut parler de l’histoire comique de Francion ou des Mémoires de Casanova. Tant de gens pensent d’après ce qu’ils ont lu, ils ne devraient d’ailleurs jamais dire « je pense que » mais « je répète que ». J’ai pu tisser des liens avec des traducteurs quadrilingues, des poètes, des hommes d’une superbe liberté et qui, c’est fort agréable, connaissent vraiment ce dont ils parlent. Ca me change du paysage. On gratouille son petit 19ème et un peu de 20ème en méconnaissant le 16ème ou le moyen âge (qui lit les vers magnifiques d’Helinand de Froidmont ?) . Et le domaine étranger ! Le Journal de Gombrowicz , Brussov, Bielly. Là, j’ai rencontré des gens qui avaient ce type de culture. Evidemment, il y a les « spécialistes » qui ne sortent jamais de leur champ et qui sclérosent. Il y a aussi le problème qu’on ne s’est pas débarassé de tous les résidus marxistes ( je parle de ces marxistes qui interdiraient Céline s’ils pouvaient). Et puis le professeur est un fonctionnaire qui ne peut pas se permettre de franchir, en publique, la ligne jaune de la doxa démocratique, sauf à se voir privé de son poste. On oublie un peu trop souvent cette épée de Damoclès. Je dis l’université, mais il y aussi des libraires, des bibliothécaires, qui sont parfois des gens extraordinaires.
Pour Veuillot, je ne sache pas qu’on l’interdise le moins du monde. Tout le monde peut se lancer dans un doctorat sur Veuillot, il sera le bien venu. Le fait est que Bloy, Mirbeau Saint Paul Roux attirent les jeunes doctorants, voire Taine mais que Veuillot ne fait bander personne. Et je peux vous dire qu'une petite minorité a de saines lectures et pas froid aux yeux. Mais Veuillot.... Ils préfèrent encore Bonald. J'aimerais les auguiller sur Blanc de Saint bonnet, qui fut si important pour BLoy le guidant avec beucoup de bonté. Non, on est libre de bosser sur qui vous plait. regardez l’ouvrage monumental de Valia gréaud, sur Darien qui vient de sortir: « Georges Darien et l’anarchisme littéraire » . Vous n’êtes pas sans savoir (?) que Bloy et Darien furent amis. On voit apparaître Bloy dans Les pharisiens. Ils ont même écrit à quatres mains dit –on. Point que je conteste mais qu’importe. Bloy aimait les rebelles, même athées.
Liberté de Bloy : ce père de famille qui n’hésite pas à sacrifier sa place au Gil Blas pour défendre l’athée Laurent Tailhade (bon, le Journal inédit nous apprend qu’il ne s'attendait pas à être viré, contrairement à ce qu’il a réinventé dans le journal publié, mais ça reste d’un courage peu commun, exemplaire). Bloy se battait pour des personnes qui ne partageaient pas ses opinions, tant l’injustice le révoltait. Peu de lecteurs de Bloy suivent cet exemple, ils ont leur petit camp et clan, et jamais ils n’iront défendre quelqu’un qui n’a pas les mêmes idées qu’eux.
Bon, vous m’avez convaincu sur un point : lorsque j’aurai un peu plus de temps, je reprendrai le correspondance de Veuillot que j’ai peut être bien arrêtée trop tôt. Qui sait si ce ne sera pas une heureuse surprise. Vous voyez Lapinos, je suis un garçon plein de bonne volonté et pas buté...contrairement à d'autres.
Le combat de Veuillot ne manquait pas de panache (ce sont ses articles qu’il faudrait réunir) mais lorsque vous mettez la critique Bloyenne sur le compte d’une haine personnelle, vous utiliser la veille ficelle dont on s’est toujours servie pour étrangler la REFLEXION bloyenne. Bloy donne des raisons plus profonde à son rejet de Veuillot. Il l'accuse d'avoir tué le journalisme catholique, et l’histoire a donné raison à Bloy. Je renvois encore une fois aux « Obsèques de Caliban », n’étant pas vraiment convaincu que vous ayez lu ça (il est vrai qu’on ne trouve qu’un quart de l’œuvre de Bloy, ce qui est scandaleux). Voire aussi. Le chapitre LIII du Désespéré. D’ailleurs, donnons la parole à Bloy :
« Enfin, les pasteurs des âmes fertilisent de leurs bénédictions la bonne presse, instituée par Louis Veuillot pour l'inexorable déconfiture des établissements de bains de la pensée. Après cela, porte close. Haine, malédiction, excommunication et damnation sur tout ce qui s'écartera des paradigmes traditionnels...
« Louis Veuillot, repartit aussitôt Marchenoir, est arrivé au bon moment. La France, alors, n'avait pas troqué les ailes de l'Empire contre les nageoires de la République et le métier d'homme n'était pas encore devenu tout à fait impossible. Si le personnage avait eu autant de grandeur que de force, le christianisme éclatait peut-être partout, car il y eut une heure d'anxiété suprême où l'âme errante du siècle pouvait aussi bien tomber sur Dieu que "sur elle-même". Tel fut le pouvoir abandonné à ce condottière dont la vanité goujate et médiocre eût avili jusqu'au martyre. Aucun laïque n'a jamais eu et n'aura, sans doute, jamais, ses ressources et son immense crédit catholique, qui ont été jusqu'au dernier épuisement de la libéralité des fidèles. Quel profit le catholicisme en a-t-il retiré ? Nul autre que le rutilement de cet animal de gloire qui voulut toujours être unique et ne souffrit jamais d'égal. C'est donc à lui surtout qu'on est redevable de l'opprobre de ce journalisme catholique, dont l'étroitesse et la contagieuse abjection ont infiniment dépassé les secrets espoirs de la plus utopique impiété. »
Les seuls universitaires que Bloy lisait, c'étaient des historiens.
En ce qui concerne les instituteurs et les universitaires compagnons de route du PC, qui ont exercé et exercent toujours une censure dans l'enseignement, il n'est que trop évident aujourd'hui qu'ils ont fait le lit du capitalisme et que la pensée marxiste est le cadet de leurs soucis (y compris la lutte des classes, sans jeu de mot.)
Rien n'est plus nuisible au libéralisme que l'histoire et les humanités gréco-latines que, comme vous le savez, Marx pratiquait assidûment ainsi que quelques autres langues moins utiles. Cette Éducation nationale qui fournit des bataillons de médecins, d'avocats et d'informaticiens, au fond Sarkozy n'a pas à s'en plaindre. Tout au plus est-elle trop coûteuse à ses yeux : une vision strictement comptable assortie d'un blabla idéologique pondu par ses conseillers.
La démocratie s'accommode mal des savants, esprits indépendants et désintéressés. Elle préfère les mathématiciens et les philosophes.
Je n'ai pas lu tout Bloy, je n'ai pas notamment réussi à achever certains de ses romans ; mais récemment j'ai lu les "Obsèques de Caliban". Bloy a parfois été un peu moins violent avec Veuillot que dans ce texte. Encore une fois la différence de tempérament doit être prise en compte.
Il est certain que Bloy est plus "artiste" que Veuillot, mais la presse est-elle, même à l'époque, vraiment taillée pour les artistes ?
En revanche c'est une contrevérité historique de dire que Veuillot a tué le journalisme catholique. D'une feuille de chou obscure il a fait un grand journal influent, l'équivalent du "Monde" aujourd'hui, tout en s'opposant vigoureusement au libéralisme, qui prospérait déjà au sein de l'Église (je vous rappelle ne serait-ce que le bon bourgeois Ozanam).
Il est plus exact de dire que Veuillot a ressuscité le journalisme catholique. Est-ce sa faute si d'autres n'ont pas eu le même courage après lui ? Si le clergé (son hostilité fut quasiment aussi forte vis-à-vis de Veuillot qu'elle fut vis-à-vis de Bloy) a fait basculer la presse catholique dans le jésuitisme le plus complet, aujourd'hui les platitudes existentialistes d'un Jean-Claude Guillebaud, les petites repentances qui ne mangent pas de pain ? Votre thèse ne tient pas debout.
Oh, ce pas Ma thèse. Il s'agissait de montrer qu'à tort ou à raison, Bloy se croyait en droit de juger Veuillot comme produit létal. Il lui reproche d'avoir systématiquement écarté les confrères de talents, ce qui pourrait expliquer qu'après lui le journal soit tombé en ruines. ("pourrait", notez le conditionnel, je préfère flécher la lecture avec vous.)
Que leurs deux fantômes se débrouillent, ils régleront ça au Jugement dernier.
On ne met pas plusieurs "crocodiles" dans le même marigot et Veuillot avait certainement un tempérament autoritaire auquel Bloy ne pouvait se plier durablement.
Mais Bloy n'était pas un "journaliste de talent" au sens où Veuillot l'était. Celui-ci lui a donc peut-être rendu service en l'incitant à écrire son "Journal", de loin la meilleure part de l'œuvre de Bloy.
Là où Bloy a raison, c'est que le clergé depuis le XIXe siècle fait preuve de maladresse voire d'incompréhension, c'est assez net, vis-à-vis des artistes ; on pense à Baudelaire, à Barbey… ou même à Waugh en Angleterre, sommé de s'expliquer sur l'intrigue de ses romans. Elle pose le principe de la nécessité de l'art tout en étant incapable de reconnaître les vrais artistes le plus souvent.
Mais Veuillot n'est pas exactement le clergé français, c'est un ultramontain qui a eu maille à partir avec pas mal d'évêques français fascinés par le libéralisme.
Donc acte...
Si Bloy méprisait la grande majorité des journalistes, il ne détestait pas le journalisme et ses contributions sont bien plus nombreuses qu’on ne le croit (cf Michelle Fontana, « Léon Bloy, journalisme et subversion », Champion). Il a gardé le silence sur certaines collaborations qui auraient pu, pensait-il, gêner son lectorat. Et puis il fut impitoyablement viré par des directeurs terrorisés par son courage. Il faut dire que la « conspiration du silence » se met en place dès Le désespéré. Francis de Miomandre, engueulant un critique qui a attaqué Bloy écrit « nous ne devons même pas le nommer ». c’est un homme de notre temps.
Sur l’œuvre romanesque de Bloy, n’oublions pas que La femme pauvre a suscité l’admiration d’Octave Mirbeau et de Maeterlinck. C’est ce roman qui amène Maritain et sa femme à Bloy et au catholicisme (selon le témoignage de Raïssa, c’était la première fois qu’elle éprouvait, en lisant, la réalité "charnelle" du catholicisme). J’avoue préférer également le Journal, mais c’est là affaire de goût et de toutes façons, Le Désespéré et La Femme pauvre restent des œuvres exceptionnelles et une bonne manière de pénétrer l’univers bloyen. Il faut savoir que ces textes en grande partie biographiques –surtout le premier - sont d’une grande complexité symbolique. On n’en fait pas le tour en une lecture, ni même en 3.
Sur le Journal inédit de Bloy. La conspiration du silence continue. Depuis la parution du premier volume à l’âge d’Homme en 1996 se poursuit un projet éditorial exceptionnel (T.2 en 2000, le 3 est annoncé, c’est imminent). La famille ayant enfin donnée son accord, nous aurons un jour la totalité du Journal de Bloy, quelques 9 000 pages. Et bien la presse n’a pas soufflé mot de cette publication qui non seulement révolutionne les études bloyennes mais qui apporte aussi énormément de renseignements précieux sur tout le champ littéraire de la fin de siècle et de la Belle époque.
Le Journal publié par Bloy est constitué de morceaux choisis, parfois il ne reprend qu’une phrase sur 2 pages.
Le Journal inédit est une totalité et une mine de renseignement, il nous offre un portrait de Bloy bien différent de la statue du journal que l’on connaît. Mais de cette épreuve qui serait fatale à beaucoup, Bloy ressort plus grand que jamais.
Non, tout ce qu'il y a retenr de ça, c'est que Lapinos n'aime pas les maths.
("retenir")
Argh, ces capitalistes matheux...
Peut-être cela vous aidera-t-il à comprendre pourquoi, Spendius, dans les familles catholiques, traditionnellement on ne récompense pas les enfants qui ont une bonne note en maths. Les maths sont la science des imbéciles.