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Triptyque politique (II)

Après les Etats-Unis et la France, passons au Royaume-Uni. Nul doute que les Britanniques surpassent en intelligence les Français. Ils n’ont pas élagué l’arbre en commençant par les racines, comme la bourgeoisie française.
Ils n’ont pas renié Shakespeare comme nous avons renié Molière ou Racine. Mais les Britanniques, dissimulant derrière un double-jeu politique leur mépris pour la “civilisation” yankie, les Britanniques, pris à leur propre jeu machiavélique, ne savent plus très bien eux-mêmes où ils en sont, du côté de Shylok ou du côté d’Henri V.

L’Allemagne, c’est une affaire entendue, après son écartèlement et sa décapitation, se réveille à peine. Ce raseur de Gunther Grass peut passer en Allemagne pour un penseur. Les Allemands en sont même réduits à importer pour se nourrir la littérature de Beigbeder, Eric-Emmanuel Schmitt ou Houellebecq !
L’Allemagne, d’ailleurs, a-t-elle jamais vraiment existé ? Tout au plus de 1870 à 1943, et dans la cervelle embrumée de Maurras et des gaullistes.

Commentaires

  • J'aurais mis Corneille à la place de ce foutriquet de Molière, mais bon...
    Les Anglais sont des boutiquiers (comme disait le faux empereur le nabot qui fut le grand Bonaparte dans sa jeunesse quoi) sereins et patients et ils sauront toujours dératiser leurs fonds de commerce le moment venu.
    Pour l'Allemagne industrieuse et industrielle, vous zappez rudement Bach, Dürer et bien d'autres. Mais étaient-ils déjà allemands ?

  • Je voulais parler de la grande Allemagne unifiée de Rostock à Augsburg, l'Allemagne de Bismarck.

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