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Marx pour les Nuls

Qui se souvient de THIERRY MAULNIER ? Sa critique de la "Pensée marxiste" vaut pourtant mieux que le jargon de pseudo-marxistes tels qu'Althusser, Derrida ou Balibar, dont tous les efforts consistent à museler Marx et à donner une version du communisme conforme à la métaphysique capitaliste.

Maulnier a le mérite de souligner que Marx prolonge la tradition positiviste. Il souhaitait d'ailleurs corriger Marx sur ce point. Erreur ! Marx connaissait cet aspect "utopique". Il savait que depuis la Grèce antique, l'utopie, la science et le progrès politique ont toujours fait bon ménage.

Le tout est de savoir distinguer l'utopie baptisée "Projet de constitution européenne" de tel polytechnicien débile, ou encore le "Projet de construction d'une station spatiale sur Alpha du Centaure" de l'utopie véritable, féconde au plan scientifique, celle de Thomas More par exemple.

On sent que le coeur d'athée de Maulnier parfois se révulse : il reproche à Marx d'être fondé sur le "dogme de la bonté originelle", aussi "antiscientifique" selon lui, si ce n'est plus, que le dogme du péché originel. Maulnier ignore donc que l'athéisme qui est le sien est lui aussi fondé sur le dogme du péché originel, ce que Marx, au contact de la théologie protestante allemande qu'il a combattu de toutes ses forces, ne pouvait ignorer.

Commentaires

  • Effectivement, toutes les utopies ne se valent pas. Certaines peuvent être dangereuses, d'autres non. Une utopie scientifique est bien plus riche qu'une utopie "humanitaire".

  • L'utopie féconde est celle qui fait appel à l'imagination. Le "Manifeste du communisme" n'est pas une utopie, comme Maulnier et Lénine l'ont clairement expliqué, mais la pensée positiviste de Marx se réclame de la tradition positiviste qui a donné de nombreuses utopies.

    A ne pas confondre avec la science-fiction de Darwin, fondée sur le plagiat de Lamarck et les probabilités douteuses de Malthus.

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