Assez malin d'exposer Jeff Koons à Versailles. D'une certaine façon Versailles est le point de départ de ce jeu de masques et la matrice de l'art totalitaire naissant dans un jardin 'à la française'. Artifice absolu aussi que la 'ferme de Marie-Antoinette'. Des mondanités on passe vite à la torture des sens. Pascal n'est pas le seul exemple, hélas, de ce change à taux réduit.
Pour faire l'eau de boudin Koons, il faut d'abord du sang. Les soubassements de Versailles en sont plein.
Commentaires
Je ne pense pas que ce pauvre Blaise ait jamais mis les pieds à Versailles : Trop de bigots et d'autres grenouilles de bénitier à son goût ! Sans parler des lécheurs de bottes et sociaux-démocrates Colbertiens en tout genre (oui déjà !)
Sinon, il y est venu peut-être en consultant : Pour l'hydrologie des fontaines et des bassins qui est un histoire de pression et un problème de robinet.
Cela étant, à Jeff Koons ris !
L'axiome marxiste selon lequel 'plus l'Etat est fort, plus la dynamique scientifique est faible', la nullité scientifique de Pascal comme la nullité artistique de Koons le prouvent.
Parmi les divers représentants du totalitarisme, c'est-à-dire de la haine de l'art et de l'amour du fouet, je crois que Colbert est quand même un des moins irresponsables, c'est-à-dire des moins coupables.
Là où l'hypocrisie des disciples de Pascal, à commencer par le facécieux Guitton, est palpable, c'est qu'en toute bonne logique janséniste, il aurait été loyal de brûler consciencieusement les 'Pensées'. Mais le mélange de religieuses sado-masochistes et de pasteurs chrétiens chrétiens ou laïcs impuissants, la meute des suiveurs de Pascal n'a même pas eu ce minimum d'honnêteté requis vis-à-vis de leur maître.
A tout prendre mieux vaut encore Sartre, qui se sert des jongleries jansénistes sur l'Infini et le Néant pour méduser des gourdasses bourgeoises comme la Beauvoir mais ne prend pas vraiment le nullibisme au sérieux.