Un trait caractéristique du théologien laïc, c'est sa haine spéciale de l'apocalypse. Par conséquent de saint Jean et de saint Paul. Des athéologiens aussi célèbres que Nitche, Gilles Deleuze, D.H. Lawrence, etc., s'en sont pris frontalement ou sournoisement à l'apocalypse, le texte même de la révélation ou ses auteurs.
Les angles d'attaques sont assez variés, qui vont de la diffamation pure et simple, comme lorsque l'incendie de Rome est imputé aux chrétiens plutôt qu'à Néron, voire carrément la chute de l'Empire romain tout entier, jusqu'au sketch de Yann Moix à la télé, accusant saint Paul d'être un usurpateur et chantant les louanges de la gourdasse Edith Stein pour avoir néanmoins son article dans les gazettes démocrates-chrétiennes BCBG.
Plus intéressante est l'accusation lancée par Gilles Deleuze à saint Jean de n'avoir aucun talent poétique. Cette remarque prouve que la confusion entre l'Ancien Testament et le Nouveau est le fait de la théologie laïque et pas seulement presbytérienne.
Récemment la chaîne 'Arte' a diffusé dans la même veine une émission où une bande de clampins bardés de diplômes s'évertuait à démontrer que l'Apocalypse de Jean n'était autre qu''un pamphlet dirigé contre saint Paul', ce qui, je l'avoue, m'a fait peu chrétiennement tordre de rire pendant cinq bonnes minutes devant mon poste de télé. Différents théologiens de mes deux, catholiques comme protestants, avaient consenti à tremper dans cette escroquerie, sans doute contre salaire.
Pire il faut le dire est le travail de sape du clergé démocrate-chrétien qui s'acharne à NE PAS parler de l'apocalypse et continue de bassiner ses ouailles, après les sermons sur la monarchie de droit divin, avec des sermons sur le mariage de droit divin, le coïtus interruptus à l'américaine, les syllogismes de Benoît XVI, la messe en latin... ou pas, etc. Amen.
Commentaires
"Ainsi parlait Zarathoustra" peut être considéré, en dehors de tout dogmatisme d'où qu'il vienne, comme le cinquième Evangile, celui qui manquait pour clore le Livre.
Loin de toute fantaisie, deux mormons m'ont raconté, eux, qu'un fermier yanki a découvert le cinquième évangile dans le Grand-Canyon du Colorado. Sans compter le Da Vinci Code !