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Signes rétrogrades du temps

Il n'est que de voir l'accueil tribal réservé au pape Benoît XVI ou à son prédécesseur par des marées de chrétiens lors de ses voyages à travers le monde pour être éclairé sur la nature véritable des principes démocrate-chrétiens. Comment reprocher après ça à Hitler, Staline, Napoléon ou Louis XIV, le culte de la personnalité ?

Le peuple hébreu fait ainsi à Moïse le plus souvent, après que Yahvé l'a entretenu à l'écart, un triomphe... avant de s'en retourner à ses petites affaires. Certes le pape actuel a tout pour plaire à des Juifs nostalgiques, mais pas grand-chose pour satisfaire à la mission apocalyptique.

Il fut un moment question de 'ne pas avoir peur', voire même de 'dissidence', vocabulaire extraordinaire dans la bouche de précieux cardinaux, une 'dissidence' que le cynisme des 'Droits de l'homme' impérialistes impose. Mais on voit que cette dissidence a rapidement tourné en eau de boudin pour virer aux colloques sentencieux devant des assemblées d'édiles marrons trop content qu'on ne les voue pas à la damnation pour les crimes et les blasphèmes quotidiens. 

Commentaires

  • Les mots sont dures parfois,
    mais pour qu'un homme se prenne pour un maitre,
    il en faut au moins un qui accepte d'être son esclave.
    cordialement

  • Seul un corps éprouve la dureté. Pour moi il n'y a pas de 'corps' démocrate-chrétien, juste un cadavre d'idées mortes depuis longtemps, un tissu de justifications et de plaidoiries. Le 'Tartuffe' ne date pas d'aujourd'hui.

    Si Shakespeare ou Molière résonnent autant, c'est bien qu'ils sont bordés par le Néant, au beau milieu duquel émerge parfois un cri de rage ou de désespoir : Bloy, Céline, Marx.

    "Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, et ayant sept têtes et dix cornes.
    Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate ; et richement parée d'or, de pierres précieuses et de perles ; elle tenait à la main une coupe d'or, remplie d'abominations et des souillures de sa prostitution. Sur son front était un nom, mystérieux : "Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre."
    Je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des martyrs de Jésus ; et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement."
    (Ap., XVII, 1, 5-6)

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