Conformément à sa théologie qui veut qu'on peut très bien être antisioniste et ne pas pour autant haïr les Juifs, les amalgamer, Dieudonné a placé sur ses affiches un rabbin.
Exploitation du scandale médiatique se disent certains en regardant l'affiche, l'effet de surprise passé. Il est vrai que les médiats, eux, n'ont jamais, ô grand jamais, exploité la banlieue et son championnat de stock-car. Cette affiche c'est "Plus Belle la Vie", et voilà tout.
S'offrir les services d'un VRP comme BHL n'est d'ailleurs pas très malin de la part du parti atlantiste. Quoi que puisse dire BHL, ça n'aura pas d'écho à l'extérieur de son club d'intellos du PS, atlantistes déjà convaincus et forcés de l'être. Tandis qu'un antisioniste qui fricote avec un rabbin, c'est quand même plus original que l'humour gras de "Rabbi Jacob", d'un cinoche populaire qui se fout de la gueule du peuple.
(Dommage que le parti de Dieudonné n'ait pas les moyens de se payer une photographe compétent.)
Commentaires
Dieudonné persécution sur un récidiviste
S’il fallait faire un choix, quelle face du métissage devrions-nous sauver : l’angélisme stérile ou l’abomination extrémiste ?
Pas d’alarmisme, n’ayez crainte, la troisième possibilité, celle de la nuance, du bon sens, de la majorité et de la moyenne prévaut sur tout positionnement de société.
Quand l’espace politique devient le révélateur d’une construction morale articulée par une histoire parfois repentante, souvent sélective et un ressentiment ne différenciant pas l’intime de l’universel, on peut légitimement s’attendre à une guerre civile passive qui ne porte pas son nom.
Faire des diagnostics c’est le sport national. Là où l’on cherche une raison idéologique on peut trouver des solutions pathologiques. Mais sous les projecteurs peu importe les victimes, seuls comptent les bénéfices.
Quant à Dieudonné, qui il est n’est pas la question, ce qu’il est, voilà la réponse.
La suite :
http://souklaye.wordpress.com/2009/03/22/16-mesures-mon-chargeur-est-surcharge-indigestion-d’integration/
Moi c'est ce que je dis toujours à mes correspondants étrangers : l'intelligence, en France, est marginale ; c'est-à-dire qu'à la fois elle est très peu développée, et que c'est plus que dans les milieux marginaux qu'on la rencontre désormais.