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Kerviel parl...BIIIIIP

Sur "France-Télévision", "JEROME KERVIEL PARLE !"... Il parle pour raconter au bon peuple des téléspectateurs des banalités sur le "métier" de "trader", qu'on aurait pu lire aussi bien dans "Le Point" ou "Télépoche".

Les banques d'Etat vivent dans l'ignorance de ce que le plus débile croupier sait : le casino finit toujours par gagner. En l'occurrence la banque c'est le "marché mondial", non moins fantomatique que les banques, et qui distribue plus de jetons que les joueurs n'ont d'oseille dans leurs porte-monnaie (c'est ici que le métier de "trader" rejoint celui de braqueur de banque). Tel ne s'assoit à une table de poker sans prendre le risque de se faire plumer, tel est le capitalisme, engageant des vies qui ne lui appartiennent pas dans ce jeu satanique. Ce qui saute aux yeux, c'est la caution morale fournie à ce fric-frac par toutes les autorités morales internationales, et les efforts déployés par ces autorités pour détourner l'attention vers des leurres comme la choa, la raréfaction du nombre des pandas, les attentats du 11 Septembre, etc., après avoir détourné l'attention du mobile industriel et bancaire des guerres de l'ère dite "moderne", caché que les principes philosophiques qui sous-tendent le régime nazi sont plus que jamais en vigueur.

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Kerviel cause, cause, et dès qu'il cite les noms de ceux qui l'ont aidé à perpétrer ses coups, et laisser filer le magot au bout du compte, les noms de ses supérieurs hiérarchiques : BIIIIP... Censuré ! Seuls les noms de Daniel Bouton et d'un certain Luc François, probablement déjà cité dans la presse, passent le barrage de la censure.

Non seulement Kerviel est utilisé comme un leurre par "France-Télévision" (Il n'y a qu'un lecteur du "Point" ou du "Figaro" pour croire encore à la moralilté des règles comptables. Il y a autant de chances de ne pas voir un comptable tomber dans le faux en écritures que de ne pas voir un Etat puritain sombrer dans la pornocratie), mais par-dessus le marché on l'empêche de divulguer la plus petite information compromettante.

Commentaires

  • Il passe en correctionnelle, suivant la logique d'un tribunal pénal, comme avec le TPI, on devrait voir incarcérés les dirigeants dont les noms ne devraient être révélés qu'à l'issue du procès, pour être juste. Si les dirigeants sont blanchis alors il faudra laver la mémoire de pas mal de chefs nazis qui n'ont jamais mis la main à la pâte. La leçon nazie aura sans doute servie aux banquiers, m'étonnerait qu'on trouve des traces d'ordres écrits. c'est comme pour les ordres d'attaque en 14-18, jamais signés!

  • - Pour élever le débat au-dessus de la propagande d'Etat de "France-Télévision", qui livre quelques lampistes en pâture à l'opinion publique, il faut préciser que si Bercy n'a jamais tenté de soumettre la comptabilité aux règles de l'honnêteté commerciale minimum, que les gouvernements ont pris sciemment tous les risques, c'est bien sûr parce qu'il n'entendaient pas se priver de la quote-part significative des escrocs à la croissance.
    De fait dans toute guerre, conventionnelle ou pas, les SS, barbouzes ou les types peu scrupuleux sont indispensables.

    (De même la bulle spéculative internet précédente, fondée en grande partie sur les milliards de la pornographie, a soutenu la croissance de régimes qui se disent "féministes" et "préoccupés par les Droits de l'Homme".)

    - La différence est en effet qu'on ne verra pas de procès de Nuremberg comme après la défaite de l'Allemagne pour juger les responsables de ce fiasco mondial. Pour avoir engagé la France après la Libération dans une guerre économique crapuleuse sans se poser de questions, menti à la population sur tous les aspects de cette guerre, aucun des différents dirigeants français ne sera jugé. Non seulement ça, qui n'a pas beaucoup d'importance dans la mesure où ce type de procès est NECESSAIREMENT à l'instigation de Pharisiens, mais ces énergumènes biscornus (impossible de dissocier le capitalisme et le nazisme de l'ingéniérie), ces abrutis continuent de se pavaner comme si de rien n'était :
    Jacques Attali avec sa formule du totalitarisme à l'échelle mondiale, Giscard-d'Estaing avec ses romans Harlequin, l'assureur Bébéar avec son comité des sages, qui n'est qu'un comité de cyniques vautours...

  • Merci pour ce billet, beaucoup d'infos intéressantes. J'ai quand même besoin d'un peu de temps pour réfléchir à tout ça.

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