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Satan dans l'Eglise

Vu à la télé l'étonnant rituel pédophile de Barack Obama et sa femme distribuant des bonbons aux gosses devant la Maison Blanche à l'occasion de la fête d'Halloween. Le sentimentalisme, à un tel niveau de l'Etat, même s'il ne s'agit que d'une comédie insincère, est inquiétant. La brute est, en effet, on ne peut plus sentimentale. Elle ne connaît pas la pitié, mais seulement son désir.

Le cynisme du pédophile criminel se retrouve au plus haut niveau institutionnel et culturel, notamment dans la culture juridique germanique, sous la forme d'une incitation de l'enfant à exciter la convoitise sexuelle du prédateur, à "tendre la nuque". De façon polémique, les musulmans soulignent que cette incitation figure dans le talmud, fatras de prescriptions obsessionnel.baldung.jpg

Par ailleurs, dans un (mauvais) roman, le "Roi des Aulnes", l'écrivain germanophile M. Tournier a rappelé cette caractéristique allemande, en la rapprochant hypocritement du seul régime nazi, loin d'être le régime qui pousse l'obsession juridique et publicitaire le plus loin.

On peut être certain que la criminalité pédophile dans l'Eglise catholique a une cause institutionnelle et juridique. Autrement dit, le retour de l'érotisme dans une spiritualité qui en est absolument pure, s'effectue par l'introduction des valeurs juridiques dans cette spiritualité.

Là encore, on est obligé de dire que l'usage de la psychologie, prôné par Benoît XVI pour remédier aux comportements immondes au sein de son Eglise, relève de la tartufferie et de l'antichristianisme. La psychanalyse est avant tout conçue pour restaurer la vitalité défaillante d'un individu déprimé, dont la libido fait bien sûr partie.

Les nouveaux-nés sont hyper-sexuels ? Banalité connue depuis l'Antiquité. En revanche, l'incitation des jeunes enfants à pratiquer la sexualité, elle, est sociale et pédophile. Le dressage du futur citoyen-consommateur passe par là.

C'est la logique même pour le défenseur sincère de l'enfant de mettre en accusation l'institution, la culture ou la société, plutôt que tel ou tel prédateur sexuel, mû par des intentions sociales et culturelles. Le cinéma et la publicité constituent de violentes agressions sexuelles des gosses, et ce terrorisme-là excède largement celui des Talibans. La colère du chrétien doit s'exercer contre le cinéaste ou le publicitaire, authentique possédé qui cherche à posséder autrui.

Ce n'est pas le devoir du pape de tirer les conséquences de la sclérose de son institution (le chrétien n'a aucun devoir vis-à-vis de la société, putain notoire) ; mais c'est en revanche un manque de charité de sa part de feindre que la mise en place de quelques procédures de sécurité éviteront au pire de se reproduire. D'ailleurs il est formellement interdit à un chrétien de juger moralement son prochain. Le Christ ne le fait jamais, concentrant sa colère contre les institutions humaines, prothèses juridiques aux peurs et lâchetés humaines, signifiées dans la contre-culture actuelle par une matrice. 

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Il paraît judicieux de souligner à quel point la nécrophilie est un mouvement social analogue et parallèle à la pédophilie, comment l'ésotérisme s'introduit dans le christianisme par la fête de la Toussaint.

"Laissez les morts enterrer les morts." proclame le Christ, ce qui est le complément exact du : "Laissez venir à moi les petits enfants.", dont il sait parfaitement le danger que la société pharisienne et romaine représente pour eux.

Comment l'expliquer ? D'abord les saints ou bienheureux qui sont au ciel, formant l'épouse du Christ représentée au début de l'apocalypse de saint Jean, s'opposent aux morts, retournés à la terre.

Il est certain que l'invention morale et politique du purgatoire, ou son emprunt à la culture païenne, est la plus forte incitation à amputer une partie du nouveau testament, celle qui interdit la fiction païenne de l'espace-temps.

Le purgatoire, territoire virtuel promis aux chrétiens, non par le Christ mais par l'Eglise romaine, permet ou autorise un culte des morts, des ancêtres, dont le Christ dissuade comme le plus vain. Le Christ sait parfaitement le déterminisme social de la mort, c'est-à-dire le moins spirituel. Pire que le moins spirituel pour un chrétien : constitutif du péché et de la mort.

La fête de la mort et des citrouilles, véritable rituel d'exorcisme social, ne fait que prolonger la coutume chrétienne ambiguë qui consiste, sous le prétexte de fêter les saints, à rendre un culte aux morts.

Où la culture mercantile pédophile rejoint la tendance nécrophile, c'est dans la subornation de l'enfant à son instinct, présentée comme un mouvement d'épanouissement ou de libération, alors que c'est le plus sûr moyen d'en faire un esclave, un dévôt de la mort.

Voilà comment le discours hédoniste épouse parfaitement les contours de l'activité industrielle et commerciale de la France pétainiste ou gaulliste, en ayant l'air de la repousser. Le pacte entre le judas démocrate-chrétien et sa progéniture suicidaire est parfaitement scellé.

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