Disons-le d'emblée, l'attentat des scélérats démocrates-chrétiens est contre la vérité. Ce sont des traîtres et des menteurs multirécidivistes. Intellectuellement, il n'y a pas de milieu plus proche de la gangrène.
François Fillon, avec sa trogne de fossoyeur et son éthique en rapport, est un bon exemple de cuistrerie allemande sous le label français.
Non content d'être issu du principal parti qui a accompagné la France dans la faillite - le parti gaulliste -, l'imposteur Fillon continue de donner des leçons de morale à la ronde.
Je rappelle que, quelques minutes avant que les bourses occidentales ne défaillent, rattrapées enfin dans leur cavale infernale, le sinistre Fillon publiait encore un bouquin en hommage au libéralisme et ses diverses martingales afin de tondre tel ou tel peuple étranger, en ayant l'air de lui porter secours.
A croire Fillon, Judas Iscariote, marqué par l'argent, serait le meilleur des apôtres. La vieille putain d'Europe avide de sang, une sainte !? Le satanisme est la justification du sang versé. Cette justification diabolique, au nom du Christ, est certainement une meilleure raison de croire au diable que la justification opérée par tel ou tel antichrist déclaré, Nitche ou Hitler, oublieux que l'habileté porte plus haut encore les couleurs de Satan que la simple violence physique.
Mieux vaut croire Shakespeare quand il indique que la traîtrise est un atavisme politique. Non seulement la politique contraint les politiciens au reniement et empêche de baptiser une quelconque morale ou politique "chrétienne", mais le choix de Judas a une signification politique. Ce choix est stigmatisé par le Christ lui-même comme celui de la vanité ou du néant.
Le point où le scélérat Fillon n'a pas tort, c'est de se réclamer de l'Allemagne, tant l'idéologie démocrate-chrétienne manque d'appui en France. Quel penseur français soutient un mensonge aussi grossier ? Bernanos ? Simone Weil ? Ils tiennent sur le gaullisme les propos les plus véridiques et insultants. Claudel ? L'énergumène est diplomate, louangeur tour à tour de Franco, de Gaulle ou Pétain, dans lesquels seule une grenouille de bénitier ignore le motif païen (Travail, Famille, Patrie).
Mauriac ? Mauriac est sans doute démocrate-chrétien. Le seul "hic" est qu'il décrit dans ses romans la bourgeoisie chrétienne bordelaise comme une fange immonde. Et qu'il éprouve manifestement pour de Gaulle la passion insane des poètes pédérastes pour le gourdin du tyran (cf. Aragon, Eluard, Sartre, issus d'autres chapelles et non moins illustres lècheurs de bottes).