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Victimisation

On a sous les yeux, avec l'affaire de l'attentat de Toulouse, un bel exemple de ce que l'essayiste-journaliste E. Zemmour appelle la "victimisation". Il désigne pour sa part l'attitude complaisante vis-à-vis des immigrés, sans pousser le politiquement incorrect, comme la rebelle Simone Weil, à inclure la commémoration de la choa dans cette rhétorique ; celle-ci pensait en effet que cette commémoration serait parfaitement inutile et avait flairé l'arnaque de la victimisation avant l'heure.

Bien qu'il appartienne à la même faction politique qu'E. Zemmour, dont le financement par des marchands d'armes, notamment, est connue, le président Sarkozy n'a pas tenu compte des propos du journaliste puisqu'il vient d'encourager la victimisation des Arméniens de France.

Le seul point où Zemmour n'a pas tort, c'est que la victimisation, étant un état d'esprit ou une propagande sociale, elle est féminine et sado-masochiste. Les immigrés les plus virils dans les banlieues refusent l'étiquette de victimes que les médias ou l'administration veut leur coller sur le front, d'autant plus que son hypocrisie est devenue flagrante. Les médias font ainsi leur beurre avec les rodéos dans les banlieues, et y incitent, toute revendication passant par un coup d'éclat filmé par la télé. Les Français en ont marre des problèmes dans les banlieues ? Qu'ils brisent le système médiatique, c'est la condition sine qua non pour y arriver.

Comme le terrorisme à l'échelle mondiale est la rançon de l'organisation à l'échelle mondiale, les banlieues françaises et leur délinquance sont un dommage collatéral engendré par l'organisation économique de la France, dont le régime est laïc et républicain. Voilà pourquoi Zemmour ne peut pas aller au bout de son raisonnement. La victimisation est une tartufferie qui émane de l'élite républicaine, non des victimes. Elle n'est pas mue par la pitié, mais l'intérêt.

Quand un peuple n'obéit pas à dieu, il est nécessairement dirigé par une élite de pharisiens. Le salopard Netanyahou, assassin multi-récidiviste qui se moque des commandements de dieu, ose donner des leçons de morale ! Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre. Et ce chacal d'Alain Juppé, protubérance d'incompétence arrogante, quand est-ce qu'il cessera de se dire chrétien pour draguer la Gironde ? Cette contrée lugubre paraît plus sûrement entièrement possédée par Satan, et le chrétien s'y sentira plus mal à l'aise encore que dans une cathédrale gothique.

Le phénomène de la victimisation républicaine évoque immédiatement au chrétien le "Laissez les morts enterrer les morts !" de Jésus, qui coupe court à toute comédie sociale dans le style des pleureuses juives ou orientales. J'ai entendu ce matin à la radio une de ces salopes juives inciter au meurtre de l'assassin de Toulouse. Malheur aux gosses dont la mère est une salope de ce genre, il y en a beaucoup plus qu'on ne le croit. Il est même probable que, derrière chaque soldat israélien, préférant sa patrie à dieu, il y a une connasse de mère juive qui prétend que c'est le sens de la loi de Moïse d'accorder le droit de propriété aux juifs sur la terre d'Israël !? Même dans les milieux les plus incestueux en France, je n'ai jamais entendu un tel délire. Au contraire des religions païennes, dieu n'accorde aucun droit aux juifs. Tandis que les païens ne cessent de négocier avec leurs dieux, on pourrait dire que le dieu des juifs se caractérise par son intransigeance. De cette intransigeance, déjà les juifs qui se tournèrent vers le veau d'or se plaignaient. Je suppose que les rabbins sont en Israël, comme les prêtres catholiques romains en France, rattachés à l'office de tourisme, pour laisser piétiner ainsi sans réagir l'ancien testament par des bonnes femmes hystériques et ivres de sang.

Pour le chrétien, la victimisation s'apparente à la nécrophilie, comme d'ailleurs toutes les sortes de délires sociaux typiquement païens. Contrairement à ce que prétendent les papes romains renégats, le christianisme exclut le plan social. L'architecture, qui est la formule magique du plan social, est certainement la discipline la plus éloignée du christianisme, à tel point qu'il suffit à un chrétien de détecter l'arrière-plan architectural d'une doctrine pour reconnaître son mobile satanique. Si Karl Marx est un des plus grands penseurs chrétiens, c'est pour la raison qu'il a mené à bien une entreprise de démolition spirituelle de l'architecture nationale-socialiste (hégélienne) ou républicaine, et montré aussi que la République s'est glissée dans la carcasse de l'Eglise romaine, ressuscitant son architecture démoniaque (C'est particulièrement net en ce qui concerne le nazisme ou l'hégélianisme ; Hegel a Napoléon Ier pour modèle, devant lequel le pédéraste franc-maçon Joseph de Maistre se pâma aussi, et Napoléon a bel et bien ressuscité un culte romain sous l'étiquette chrétienne, dont Hitler a dû se passer afin de séduire le prolétariat, quand Napoléon recrutait ses hordes dans les campagnes.)

Le "judéo-christianisme" est un amalgame grossier qui vise à restaurer le plan architectural. Pourquoi "grossier", parce qu'il n'y a pas de théologie chrétienne dans l'histoire dont le mobile ne soit plus temporel que le mobile de la démocratie-chrétienne, pas plus crédible que la dévotion chrétienne au sein de la mafia sicilienne.

On retrouve, je dirais depuis Dante, dont l'idéal chrétien est pavé des bonnes intentions qui forment aujourd'hui l'enfer des Etats-Unis, l'aspect de rituel initiatique ou de "passage" joué par la mort. C'est une caractéristique de l'ésotérisme égyptien ou romain, dont on trouve aussi la trace dans l'apocalypse "new age", fondé sur les hypothèses paradoxales de la physique newtonienne, et qui prédit une transmutation ou une métamorphose de la terre et de l'humanité.

Israël est acoquinée avec une nation, les Etats-Unis, dont le satanisme excède celui de l'Allemagne nazie ou de la France napoléonienne. Les artisans de cette alliance immonde détournent les saintes écritures à leur propre fin, inventant de toutes pièces une éthique judéo-chrétienne qui n'existe pas. Ils n'obtiendront jamais rien de plus que ce que la violence de leurs mensonges leur a permis d'obtenir. Il faut se garder de chercher à se venger d'eux : tant que la chair et non l'esprit les anime, ils sont déjà morts, mais non en paix.

 

 

 

 

 

 

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