L'hostilité ou la méfiance des Français vis-à-vis de la musique s'explique par leur goût de la critique. La musique est faite pour le blanchiment des sépulcres et le culte païen des ancêtres.
- "Y'a d'la joie !" : voilà des paroles pour le jeune soldat de la SS, la fleur au fusil. La grande pédérastie nationale-socialiste se prouve par le goût de la musique. Je parle de la vraie pédérastie, c'est-à-dire de la passion de l'enfance, non pas de la définition du code civil.
- La musique réconforte, comme le vin. Le pouvoir de l'élite politique tient non seulement au pinard et à l'alcool, qu'elle distribue largement pour favoriser le meurtre de l'homme du peuple par l'homme du peuple, comme dit Ferdinand Céline, mais aussi à l'épandage de musique. Le peuple aime les musiciens comme le drogué aime son détaillant.
- La musique est le plus horizontal des arts, c'est pourquoi on dit que "les morts savent danser". Dès qu'un chrétien fait l'éloge de la musique, vous pouvez être sûr d'avoir affaire à un imposteur bouddhiste. Même la théorie de l'évolution - je le dis pour les musulmans qui croient que dieu aime les mathématiques ou la musique -, est une théorie musicale, postulant le principe d'un bienfait social, sans jamais le prouver autrement que par la musique.
- Le boom de la musique en Europe au XVIIe siècle coïncide avec le recul de la pensée matérialiste et le progrès des moeurs sado-masochistes orientaux. L'art totalitaire qui place la musique au sommet, n'est que le produit du capitalisme. Pour être un artiste moderne, c'est-à-dire exprimer la musique du moment, il faut consentir à être une victime de la société. Cette remarque de Bacon-Shakespeare à propos des moralistes, cousins germains des musiciens, vaut aussi pour l'artiste moderne, à savoir qu'il exhale une odeur de plante odoriférante quand on le broie dans un creuset. A la musique cinématographique et son signalement totalitaire, Shakespeare oppose l'image vraie. Shakespeare sait que les plantes vertes aiment la musique, à commencer par les grosses légumes.