Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Pain Blanc

Le suicide prouve dieu, la société le nie ; autant en emporte le vent.

Commentaires

  • Mais qu'est-ce que vous pouvez inventer comme ineptie. Je croyais par ailleurs qu'à vos yeux, Dieu ne se compromettait pas à se laisser prouver ni démontrer.
    Mais en quoi donc le suicide prouverait-il quoi que ce soit de lié à dieu.

  • La société prouve l'ineptie de la vie et du monde, "Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement." Jean 2:17

  • - Je complète ici une citation du penseur italien Léopardi, pour qui le comportement déviant de l'instinct de survie animal est la marque du caractère surnaturel de l'homme et de son inadaptation à la nature (On comprend d'ailleurs ici que c'est le darwinisme qui a démodé la pensée de Léopardi, ou rendue plus difficile à comprendre, en posant le principe de l'uniformité des espèces animale et humaine, qui favorise les menées de l'élite industrielle barbare, prônant ainsi plus facilement que le "travail rend libre", et autres doctrines nationales-socialistes, avec la caution de savants vendus à la technocratie).
    - Bref, je complète en disant que la société, totalement mimétique ou normative, quant à elle, nie nécessairement les choses surnaturelles. Autrement dit, elle prolonge les choses naturelles de façon abstraite ou géométrique. Le hasard ou la providence, qui sont des sortes de "deus ex machina", constituent des idoles sociales rassurantes, bien que complètement truquées. Un scientifique les verra comme "la mesure de l'ignorance humaine".
    - Je suis chrétien, et je disais que le diable est beaucoup plus facile à prouver de façon théorique que dieu - la fameuse théorie égyptienne du "grand architecte", ou de l'organisation rationnelle des choses physiques, par exemple, peut être regardée par les chrétiens comme une preuve du diable. La nature fonctionne à merveille, je n'en doute pas. Que cela dure indéfiniment, c'est autre chose dont il faut un peu plus que la superstition païenne de l'éternel retour pour convaincre le chrétien.
    - Je vous confirme que pour un chrétien, la preuve de dieu (même celle de Léopardi) n'est pas d'un grand usage, puisque ce qui compte, comme dit l'apôtre Paul, c'est de "voir dieu face à face". L'intelligence ne suffit pas.

  • Hannah Arendt, célèbre penseuse nazie, dit quelques part que le miracle est ce qui s'arrache au déterminisme. Le suicide est sans doute une sorte de miracle, puisqu'il contrarie l'instinct de survie, marotte tenace des anthropologues.

    Au demeurant, rien n'oblige à croire en la consistance d'un tel instinct. Triste miracle que le suicide.

    On pourrait même dire que le suicide n'est que la conséquence du solide déterminisme pousse-au-crime de la société contemporaine, qui ne donne la ferme envie de vivre qu'aux cons finis aux yeux bouchés par l'époque, et aux amoureux peut être. Les autres, les ballottés par leurs trains de vie, ne vivent guerre que par habitude, ou par héroïsme, rarement par assentiment au grands fatras vital ni par communion dans la vase de l'époque.

    Où est le libre-arbitre du croulant de dettes, du désespéré acculé par la pègre sociale et les impératifs strident du vitalisme païen ordinaire ?

  • La société adore le suicide. Comme disait une salope nazie à propos de son épouse dument euthanasiée : "lorsqu'elle prit conscience de l'existence d'une échappatoire, elle eut à nouveau goût à la vie".
    La société adore le suicide parce qu'il lui donne précisément l'illusion d'avoir dérobé à Dieu le libre-arbitre, tandis qu'il n'offre que la possibilité du choix de sa finitude et de celle des autres. C'est la saloperie marchande ultime : on ne vous laisse pas la possibilité de pénétrer ou pas dans le commerce, juste le choix des produits.
    Chez les païens, la mort naturelle est une "déchéance", tandis que la mort choisie est une "dignité". Les Huns, les Inuits, les animistes nazis, les musulmans mal embouchés, les consommateurs nazis, les nostalgiques de maman l'église ou papa l'état, et tout ce que la terre compte de hussards napoléoniens débiles, tous vénèrent le suicide, semblant n'être nés que pour cela.

    Il ne faut pas conclure à la naïveté du Darwinisme, ils ont suffisamment de missiles Freud pour vous atomiser le cerveau de mobiles tarabiscotés.

    "Où est le libre-arbitre du croulant de dettes, du désespéré acculé par la pègre sociale et les impératifs strident du vitalisme païen ordinaire ?" Ce qui revient à dire : "Pauvres et désespérés du monde entier, appréciez le décorum social, soyez esthètes : supprimez-vous !"

  • - La conscience, dont d'Holbach dit justement qu'elle est un produit social ou culturel, non pas innée, est orientée vers le bonheur et non vers le suicide. Il est vrai que le bonheur n'existe que sous la forme d'un suicide lent et collectif, mais cela demeure inconscient sur le plan social et politique où sont au contraire mises en avant des perspectives millénaristes abstraites et totalitaires, la "modernité" qui n'est qu'une tentative théorique de prolonger la civilisation au-delà de sa limite naturelle et du pourrissement de l'organisation.

  • A l'inverse existent ceux voulant hâter la chute finale, pariant sur le chaos.

    C'est à cela que l'on reconnait les adorateurs de satan : ils ont la prétention de précipiter ou retenir la volonté de Dieu.

  • A parier sur le chaos, on est sûr d'avoir raison, puisqu'il finit toujours dans l'ordre naturel par l'emporter : la nature reprend tous les droits qu'elle accorde temporairement aux civilisations et à leurs prêtres (Pangloss). La mort guette les sociétés à plus ou moins longue échéance, comme elle guette chaque mortel, fondant son existence sur la fortune ou le hasard, l'avenir, produits naturels. Qui parie sur le chaos ? La zizanie que sème les puissances impérialistes dans le tiers-monde diffère du chaos : elle n'est que l'ultime ressource pour conserver le pouvoir, et celui-ci n'est pas le chaos, bien au contraire : la puissance ne conçoit pas le chaos : la volonté de l'antichrist Nitche est un effort ultime pour lutter contre l'impuissance et restaurer la civilisation.
    - Le christianisme prône un salut qui ne passe par la voie culturelle ou sociale commune empruntée par les hommes. - - Ce que l'abstration caractéristique des religions païennes cherche encore à dissimuler à l'homme, afin de le rassurer, c'est le chaos, l'impuissance des sociétés à dépasser le plan biologique de la compétition entre les hommes. Babel ou l'Europe démocrate-chrétienne s'effondre d'une telle puissance fondée sur la compétition. Les adorateurs de Satan prônent l'ordre naturel et toutes sortes d'idéologies juridiques et génétiques que les paraboles de Jésus ne permettent pas. Il y a une porte étroite, mais aussi un panneau, où se jettent la plupart des hommes, enivrés par les fruits de la nature et leurs bienfaits. Le crétin Descartes : "Dieu n'a pas fait toutes ces bonnes choses pour qu'elles profitent uniquement aux païens." Eh bien si, tout chrétien doit savoir que le profit naturel est nul, de sorte qu'il n'y a aucun profit moral ou politique à retirer du christianisme.

Les commentaires sont fermés.