Comme tous les plans foireux des élites, la "fin de l'histoire" est une théorie statistique. Elle se déduit directement de l'idéologie démocratique. L'esprit français est trop concret pour se laisser endormir par les sirènes de la démocratie. Il n'y a pas de pouvoir sans argent, et il n'y a pas d'argent sans esclaves : l'éthique est un truc d'assassins en cols blancs.
En tant que telle, l'idéologie démocratique vaut surtout comme négation de l'histoire, c'est-à-dire exactement comme le purgatoire dans l'ancien régime, afin de faire patienter le peuple. La démocratie selon Marx est à l'opposé de la démocratie libérale. Par tous les moyens celle-ci s'efforce d'inculquer au peuple les valeurs de l'élite : football, cinéma, compétition économique, goût des gadgets technologiques, féminisme-pédérastie, qui réclament des financement gigantesques (assez pour qu'on ne puisse qualifier le cinéma ou le football de "populaires") ; tandis que l'incitation de Marx est à penser à rebours de l'élite, et non selon une religion aménagée pour les besoins des castes dominantes, puis de l'Occident dominant sur le reste du monde.
Le seul trophée de la démocratie, c'est l'enrichissement. Bien sûr l'Occident ne peut exhiber cet enrichissement sans pudeur à la face des nations dont il capte les richesses, alors il clame : démocratie !
Les élites ne pensent pas, elles rêvent qu'elles conserveront à tout jamais leur position dominante. Les élites sont devant l'histoire comme Hérode devant l'annonce de la naissance d'un prophète en Judée.