Ce qui constitue le grave péché de fornication selon les Evangiles, faute contre l'Esprit de Dieu, ce ne sont pas les pratiques sexuelles sodomites, mais la "gay pride", c'est-à-dire la revendication ou la fierté d'un type de sexualité.
La faiblesse de la chair humaine ne rejaillit pas sur l'Esprit, mais sur l'homme lui-même, quelle que soit son orientation sexuelle. Autrement dit, pour bien comprendre l'Esprit du christianisme, opposé au génie païen, on peut bien être abstinent sexuel de la naissance à la mort, et n'en commettre pas moins le péché de fornication. Contrairement aux religions païennes où le péché est contre l'éthique du moment, variable en fonction de l'intérêt commun, dans le christianisme, pur de l'éthique, les graves péchés sont commis contre le salut, c'est-à-dire contre l'amour de Dieu.
Nulle part il n'est écrit dans le "Nouveau Testament" que la famille peut protéger l'homme de la mort ou de la faiblesse. Bien au contraire, Jésus-Christ proclame que son message dissoudra la famille. Son glaive séparera ceux qui craignent de s'éloigner des choses naturelles, de ceux qui s'en affranchissent pour s'élever vers l'Esprit de Dieu.
Pourquoi ? Parce que la famille est une chose naturelle, et que seul les esprits faibles placent leur espoir dans les choses naturelles. Même les philosophes païens romains n'étaient pas aussi dupes de la fable du prolongement de l'âme après la mort.
Enfants, ne confondez pas les évangiles avec le complot de pharisiens et de bonnes femmes catholiques romains, soudés par l'ignorance que la colère de l'Esprit de dieu et de ses saints frappe d'abord les traîtres.
Les partisans du mariage pour tous, comme ses détracteurs, sont deux partis imbéciles, appuyés l'un sur l'autre, comme les cartes d'un château de cartes, défendant des causes aussi obscures l'une que l'autre.
Le fait de justifier le mariage par des raisons absurdes, extrêmement dangereux sur le plan social et stigmatisé par Shakespeare ("Roméo et Juliette"), est une spécialité du clergé catholique romain ; elle tient largement à l'absence de justification chrétienne authentique à l'appui de toutes les questions civiles. Or la rhétorique du parti gay n'est que le produit dérivé du folklore catholique romain ; c'est cette dernière qui, dans l'Occident moderne, a opéré le rapprochement de l'érotisme et de l'amour, sous prétexte du commerce et des affaires.
La famille est une institution païenne dont les prêtres et les rituels, eux, ne dissimulaient pas qu'elle reposait sur la violence. A défaut de remédier à la brutalité de la condition humaine et des rapports humains, au moins le paganisme ne dissimule-t-il pas cette violence. Lorsque l'aspiration aux choses surnaturelles est détournée vers un mysticisme psychologique totalement creux comme la musique, c'est là le péché de fornication.