Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nabe vs Dieudonné

Plutôt gonflé de la part de Marc-Edouard Nabe de signer "Soral et Dieudonné ont déshonoré l'antisionisme" dans... "Le Point".

Les gesticulations de M.-E. Nabe rappellent comment l'avocat du peuple serbe, Patrick Besson, a dû se coucher devant la doctrine du Pacte atlantique afin d'obtenir une chronique mondaine dans "Le Point".

Le copain de Nabe, F. Taddéi, est contraint de faire profil bas. Et après ça BHL présente la Russie de Poutine comme une dictature ! BHL bien sûr, car c'est lui le grand Inquisiteur, avec sa bande de petits tonsurés serviles autour, plus crétins les uns que les autres, défenseurs de l'Occident judéo-chrétien sous la forme du pétrole transformé en bidules en plastique. Même Rome ne dispose pas d'un Inquisiteur comme BHL.

Je ne comprends pas le problème de Nabe avec le complotisme ? Je ne comprends pas quelle vérité Nabe propose à la place de : l'Etat ment, comme toutes les institutions, il délivre une vérité institutionnelle, c'est-à-dire religieuse.

Je ne pige pas non plus où Nabe a vu un débat scientifique organisé dans une revue scientifique de premier plan entre ceux qui nient que l'attentat du 11 Septembre soit l'action d'une puissance étrangère, ou que l'administration allemande des camps ait fait usage de chambres à gaz pour éliminer les Juifs, ou encore qui nient qu'il y a chez L.-F. Céline une volonté d'extermination des Juifs ? Son pote F. Taddéi souligne que les journalistes télé usent de techniques particulières afin de présenter des faits qui les dérangent. Mais même si l'animateur ne fait pas de zèle afin d'indiquer au téléspectateur ce qu'il convient de penser, les débats télévisés sont peu propices à l'élucidation de la vérité. La télévision est faite pour la propagande et le divertissement. Georges Orwell n'aurait pas manqué d'en faire la remarque. Orwell est-il un complotiste selon M.-E. Nabe ?

 

Commentaires

  • Dans le sabir littéraire nabien, on pourrait parler de subversion. C'est toujours de l'intérieur qu'on subverti, comme un vers frais dans un fruit pourrie. Encore faut t-il professer des choses subversives...

    Nabe se proclame partout tigre, grand fauve ! On entend surtout les ronronnements ces temps ci...

    Si son prochain brûlot n'est pas de feu, mais de tièdes arguties d'écrivain jaloux, alors il sera devenu ce à quoi il ressemble : un bourgeois nain.

    Car il y'a pire encore que le Point ! Je l'ai vu dansé, il y'a quelques temps maintenant. Il n'a pas une once de swing ! Un dirait un robot arthritique ! Selon les critères du nabot mystique, c'est très grave ! Affaire à suivre...

  • Sur le fond maintenant.

    Qu'une poignée de cochons use de la figure de Poutine pour blanchir leur démocratie-salope, c'est un fait. Mais je ne crois pas que ce soit une raison suffisante pour dresser, à grand coup de truismes réal-politiciens, un portrait flatteur du très ordinaire Poutine, "grand commandeur du peuple", "héro de la résistance à l'empire americano-sioniste", et que sais-je encore. Ni pour tirer portrait béat d'Assad, pour sa résistance exemplaire, par le meurtre d'enfants et d'islamistes. (et qu'on ne me dise pas qu'Assad est un chevalier immaculé, et qu'il n'y a que les salauds de djihadistes qui font couler du sang en Syrie). Le tout sous couvert, je cite Soral, d'helleno-christianisme !

    Le bouffon nègre Mbala-Mbala à fait un beau boulot de poil à gratter de la république bannanière française, c'est indéniable. Pour finir par... faire chanter la marseillaise, vieil hymne essoufflé, à ses légions de "fans"... La marseillaise contre le sionisme ! Que la nation française, pardon, que la principauté israélienne de France soit sous emprise, ça ne fait aucun doute. Mais si le boulot du negmaron est de rallier les enfants illégitimes de la mémère patrie au vieux décorum nationaliste, de les faire voter gentiment FN comme ils votèrent jadis servilement PS, je dis qu'il y'a maldonne, gâchis de subversion ! La carte de la révolution nationale contre le complot juif est rouillée de toute éternité. Et je ne vous savais pas national-révolutionnaire.

    Pour blanchir un peu le tableau, je dirais quand même que Dieudonné fait son boulot, son boulot de bouffon, qui essaye de renverser le pouvoir en place. Hélas, pas le pouvoir en soi, ce qui fait de lui un demi-anarchisme, et c'est un peu court à mes yeux, qui préfèrent un anarchisme plus décidé. Je ne comprends pas néanmoins pourquoi Nabe s'en prend spécifiquement à son ex-compère, si ce n'est pour des raisons bassement personnelles, et peut être avec un peu de chance, pour rétablir quelques vérités saillantes sur le bric-à-brac des "dissidents". Et si ça se trouve, Nabe veut juste son petit monopole sur la dissidence, pour joindre l'utile (du fric) à l'agréable (de la gloire). L'avenir proche devrait nous le dire.

    Bonne journée ! (Désolé d'avance si je ne suis pas très clair, il est très tôt, et la petite tombe m'appelle.)

  • PS : Je vous ferais tantôt, Lapin, une proposition - Oh ! fort décente ! - dont j'ai l'espoir qu'elle vous intéressera.

    Cela, dès que j'en ai finis avec quelques petites choses - je ne parle pas de mon fils tout frais sorti de l’œuf - qui m'occupe trop ces temps-ci. Bas vices d'habitudes.

    A quelques temps, donc, et affûtez vos canines spirituelles, votre bonne volonté chrétienne, toutes choses qui pourraient vous être d'un usage certain dans quelques temps.

    A bon entendeur bon jour !

  • La République française honore des tyrans bien pires qu'El Assad (Napoléon, de Gaulle), et surtout comme vous le savez, elle arme des dictatures.
    - Le principal mérite de Dieudonné est d'avoir suscité contre lui une décision arbitraire du Conseil d'Etat et la vindicte du premier policier de France - mieux encore : d'une partie de l'intelligentsia française, une définition de la liberté d'expression de type totalitaire. Et c'est le moment que Nabe choisit pour rallier la meute, sans qu'on sache trop pourquoi.

  • Nabe sur lepoint.fr, avec les tronches de BHL, FOG, Baveretz en encart, quel moment...

    Nabe et Soral se haïssent, autant par divergences de point de vue que par jalousie du premier sur l'aura acquise par le second et sa capacité à avoir "retourné" Dieudonné.

    De la même manière, Nabe a pris le parti de la "conspirologie", autant par volonté de légitimer ses appels à une vision djihadiste de l'islam que par calcul commercial. Comme Dieudonné, lui aussi aspire à cette clientèle captive. La sienne sera celle des aspirants romantiques et des progressistes soigneux de penser mal tout en se situant dans la stricte sphère des stratèges républicains (en gros la clientèle du huffingtonpost, hfr, rue89, Nouvel Obs). La vision de Nabe, c'est le palliatif verbeux des rêves de BHL. Nabe sort de l'eschatologie chrétienne en appelant de ses vœux la perpétuation ad nauseam de Babylone : l'occident à gauche ; l'islam à droite ; le sang et la merde partout ; Nabe au milieu, grand scribe et ordonnateur du théatrum merdi. Encore quelques efforts, et Nabe pourra remplacer Dantec aux éditions Ring.

  • Votre thèse, tissée d'épais procès d'intentions, se fonde sur l'existence d'un mouton à cinq pates, ce qui est, vous l'admetrez, un comble, MACP. Citez moi ne serait-ce qu'un de ces supposés progressistes qui pourrait se ranger à une "apologie" du djihadisme ou à des appels à une "vision djihadiste de l'islam" ? Croyez moi, ce n'est pas exactement le marché captif révé !

    Par ailleurs je pense qu'il est incertain que Nabe lui même soit un pur et simple apologète de la vision "djihadiste" dont vous parlez, mais c'est une autre question. Si Nabe "loue" ce "djihadisme", ce n'est pas en soi, mais en cela qu'il est l'affolement favoris du bourgeois contemporain (de Soral avec son concept fourre-tout du salafisme-idiot-utile-de-l'empire, à Fourest, en passant par BHL et son concept d'islamo-fascisme-qui-lave-plus-blanc-que-blanc-la-démocratie).

    Il rétablit aussi quelques principes de probité, qui sont bien plus réaliste que les litanies anti-totalitaires ou anti-terroristes usuelles. Le terrorisme est évidement en parti lié à l'impérialisme des "valeurs" occidentale, le marché, le féminisme, tout le tintouin des trompettes démocratiques, ce qu'omette souvent de dire ses critiques habituels, tout occupé au blanchiment de leurs gouvernements. Le rappeller, est-ce se faire l'apologète du terrorisme ?

    Je ne suis par ailleurs pas tout à fait d'accord avec la biais nabien : le "terrorisme" entretient aussi sa propre répression "démocratique", dans un tandem stérile de montée aux extrèmes. Le terrorisme est l'huile sur le feu des aventures punitives démocratiques. Nous avons ici affaire à un serpent qui se mord la queue. J'ajouterais par ailleur que se mèle bien plus l'antique loi du talion que la sagesse chrétienne au propos de Nabe. Néanmoins, réclamer des "islamistes" qu'ils tendent généreusement l'autre joue, c'est un peu gonflé de la part de l'oncle Sam, des nations occidentales et d'Israel. Un peu gourmand à mon avis. Cet argument est-il une apologie discrète du "djihadisme" ? Je ne crois pas.

    Si Nabe dit autre chose, des choses plus franche dans l'apologie du djihadisme, qu'on me le cite. Le procès qui lui est fait sur ce point précis me semble un peu court :

    C'est un psittacisme soralien que vous developpez ici, en paraphrasant sa thèse sur le "choc des civilisations", sur le terroriste comme "marionette-utile" de l'Empire, et comme caution du "theatrum merdi" comme vous dites. Soyons clair, l'apologie du terrorisme n'est pas non plus mon fait. Mais pour ne pas cautionner le terrorisme, faut-il nécessairement y voir, toujours, sous toutes latitudes, la main de l'Empire lui même. Faut il voir le terrorisme dans son ensemble comme un vaste "inside job" ?


    Soral déduit en effet automatiquement, avec son épais axiome "à qui profite le crime", que tout ce qui "profite à l'empire en alimentant ce choc de civilisation", est, de facto, le fait de l'Empire lui même. C'est un peu court, même pas digne d'un mauvais roman policier. La géopolitique est sans doute un mauvais roman policier, mais Soral lui même sait très bien qu'en ces matières, le billard à trois bande existe aussi. Est-ce que douter de la racine impériale de tout acte de terrorisme est un péché contre l'esprit ? Prouvez le !

    Nabe et Soral, campant sur leurs positions de plus en plus rachitiques, disent tout les deux un petit tier de la réalité du tandem "démocratie-terrorisme". Ca fait sans doute peu. Faite mieux !

  • Le point de vue catholique romain est un point de vue institutionnel et élitiste, par conséquent anticomplotiste. De là vient peut-être le raisonnement de Nabe, au-delà des questions d'ego ?
    Shakespeare est le plus grand complotiste, mais c'est un chrétien qui dénonce la subversion juridique des clercs et des élites chrétiennes, difficile à comprendre du point de vue romain.

  • Que l'histoire humaine, et en particulier l'histoire politique, soit un tissu de complot, cela ne fait de doute dans la tête de personne, pas même de Nabe, je pense. Je crois l'avoir lu citer Bernanos : "Le monde moderne est un complot contre l'intéligence".

    Du fait que l'histoire humaine est un tissu de complots, vous semblez déduire que tout les complotismes sont valide, des thèses sur l'inside-job américain à la théorie solide qu'il y'a un illuminati sous mon lit. C'est ne pas voir que le complotisme est aussi une rhétorique mobilisatrice banale, sous couvert de laquelle on peut tordre la vérité et les faits comme bon nous semble, par paranoïa paresseuse bien souvent, ou complexe prométhéen d'omniscience.

    Pour le dire plus vite, le complotisme ordinaire est une vision poétique, contre laquelle le prosaïsme a de nombreux mandats critiques.

    Sur l'art, en passant, la conception selon laquelle le beau est la splendeur du vrai (Platon), ou que le beau est le vrai bien habillé (Balzac), est toujours valide à mes yeux, et vous ne l'écorchez pas même avec vos charges anti-artistiques continuelles. Votre cher fer de lance, Shakespeare le bien nommé, était, ne vous en déplaise, un artiste, dont l'art regorge de splendeurs véridiques. Que vous jetiez le bébé avec l'eau du bain, c'est votre affaire, mais le bébé vous emmerde, et il est tenace.

    Nabe parle quelque part de la violence positive de l'art. Pour lui, le temps de la pédagogie est fini, il faut assommer les cons et les aveugles sous les éclairs artistiques. Kafka n'est pas loin, quand il disait : "Un livre doit être la hache qui fend la mer gelée en nous". Les éclairs nabiens sont un peu rouillés, et il est sans doute trop enfermé dans le pathos du grand écrivain pour s'en apercevoir. Il y'a aussi qu'il préfère manifestement la littérature, ou l'art, à la vérité, en bon Nietzschéen. C'est son affaire à lui aussi.

    J'en suis moi pour l'idée que l'art est un excellent véhicule pour faire éclater la vérité au grand jour, sous les yeux médusés des imbéciles. Avec l'art bien manié, la vérité, c'est éclatant !

    Sinon, encore un inside-job criant :

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/02/10/en-irak-une-formation-aux-attentats-suicides-tourne-mal-et-fait-22-morts_4363864_3218.html

  • - Je n'ai pas dit que toutes les théories du complot sont crédibles, mais en ce qui concerne le 11 septembre et les chambres à gaz afin d'éliminer les Juifs, complots évoqués par Nabe, le débat est interdit, et cette affaire se présente comme un tabou religieux aux yeux du public. A ma connaissance, Nabe ne fournit pas d'élément décisif renversant la thèse selon laquelle les chambres à gaz n'auraient pas ou peu été utilisées.
    Donc le complotisme est un phénomène encouragé par l'attitude des pouvoirs publics, et une loi Gayssot dont je défie quiconque de dire qu'elle n'est pas une loi totalitaire.

    - Il n'y a pas d'éthique chrétienne, donc il n'y a pas d'esthétique chrétienne non plus. Je vous accorde que l'Eglise catholique romaine prétend le contraire : mais l'Eglise catholique romaine est une institution temporelle, et de surcroît elle est caduque, ce qui se traduit par l'impuissance artistique.
    - C'est le propos le plus cohérent de la part de F. Nitche de s'appuyer sur une doctrine artistique et une philosophie naturelle pour attaquer le Christ et les apôtres. Certainement Shakespeare est le plus éloigné de l'esthétique de Platon. L'anticléricalisme de Shakespeare s'explique pratiquement pour cette seule raison que le clergé catholique romain diffuse la philosophie païenne de Platon, en lieu et place des vérités évangéliques opposées.

  • « Votre thèse, tissée d'épais procès d'intentions, se fonde sur l'existence d'un mouton à cinq pates, ce qui est, vous l'admetrez, un comble »

    Je me méfie énormément des intentions, robot pas content. Pour ce qui est des faits, il faut demander à des transfuges et autres « maîtres espions » à la retraite. Je n'ai pas de formalisme à vous offrir... et n'ai rien compris au reste de votre phrase.

    "Citez moi ne serait-ce qu'un de ces supposés progressistes qui pourrait se ranger à une "apologie" du djihadisme ou à des appels à une "vision djihadiste de l'islam" ? Croyez moi, ce n'est pas exactement le marché captif révé ! "

    Le « marché captif » dont je parle est celui dont la mode aime se repaitre. Aujourd'hui, ce qui est à la mode, c'est de se dire « mal-pensant », tout en ne l'étant pas le moins du monde (si tant est que la « mal-pensance » soit un but en soi). L'INTEGRALITE de l'occident se range à une vision djihadiste de l'Islam car elle valide leur propre propagande d'un islam vindicatif donc dangereux. Quant aux terrorisme, il ne va certainement pas scier la branche sur laquelle il fonde son pouvoir, la majeure partie de son financement, surtout au cas où, pour des raisons géopolitiques (que vous qualifiez de mauvais roman), il est appelé au pouvoir comme catalyseur de colère et futur système dictatorial.

    « Si Nabe "loue" ce "djihadisme", ce n'est pas en soi, mais en cela qu'il est l'affolement favoris du bourgeois contemporain (de Soral avec son concept fourre-tout du salafisme-idiot-utile-de-l'empire, à Fourest, en passant par BHL et son concept d'islamo-fascisme-qui-lave-plus-blanc-que-blanc-la-démocratie). »

    Le «  concept fourre-tout du salafisme-idiot-utile-de-l'empire » est réversible, l'empire étant également l'idiot utile du salafisme. A moins que vous n'ayez un autre constat à faire sur les protectorats des usa au moyen-orient.

    « Il rétablit aussi quelques principes de probité, qui sont bien plus réaliste que les litanies anti-totalitaires ou anti-terroristes usuelles. Le terrorisme est évidement en parti lié à l'impérialisme des "valeurs" occidentale, le marché, le féminisme, tout le tintouin des trompettes démocratiques, ce qu'omette souvent de dire ses critiques habituels, tout occupé au blanchiment de leurs gouvernements. Le rappeller, est-ce se faire l'apologète du terrorisme ? »

    Le rappeler, tout en balayant d'un revers de main le fait que le terrorisme, qui naît et vit de la frustration et de la colère des peuples, ne peut prospérer qu'en offrant un change fort utile politiquement, c'est se foutre de la gueule du monde, tout en s'humiliant (le prix de l'orgueil). Pour faire l'impasse sur cette évidence, et avoir le droit de le crier à condition de s'agenouiller devant la rédaction ricanante du Point, il doit en avoir gros sur la patate, le Nabe.

    « Le terrorisme est l'huile sur le feu des aventures punitives démocratiques. »

    Et leur meilleur agent de probation. Je vous rappelle que LE vecteur de communication de la guerre en Afghanistan fut « la libération des femmes afghanes ».

    « Néanmoins, réclamer des "islamistes" qu'ils tendent généreusement l'autre joue, c'est un peu gonflé de la part de l'oncle Sam, des nations occidentales et d'Israel. Un peu gourmand à mon avis. Cet argument est-il une apologie discrète du "djihadisme" ? Je ne crois pas. »

    Nabe a (ou feint d'avoir) une vision romantique de l'islam. Il imagine un musulman au port altier, parcourant la rocaille sur son fidèle pur-sang. Pour une jeunesse déboussolée ou revancharde, marcher vers une mort certaine est une perspective plus séduisante que crever en consommateur abruti dans un occident décadent et cynique (pléonasmes).

    « Soral déduit en effet automatiquement, avec son épais axiome "à qui profite le crime", que tout ce qui "profite à l'empire en alimentant ce choc de civilisation", est, de facto, le fait de l'Empire lui même. C'est un peu court, même pas digne d'un mauvais roman policier. La géopolitique est sans doute un mauvais roman policier [ ...] Est-ce que douter de la racine impériale de tout acte de terrorisme est un péché contre l'esprit ? Prouvez le ! »

    La géopolitique analyse les rapports de force. Ce qui anime le monde est l'économie, le sang de l'économie est la monnaie, l'étalon de la monnaie est le Dollar. Le but de ceux qui profitent du Dollar est son hégémonie. Celle-ci ne peut être maintenue que par la domination militaire. Comment justifie t-on la domination militaire ? Néanmoins, je suis de l'avis que« l'empire » est aussi un marionnettiste distrait, souvent obligé de rapiécer ses cordes. Avec le temps, sa seule issue est que l'assistance demeure bon public.

Les commentaires sont fermés.