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Temps et péché

On reconnaît l'esclave moderne à ce qu'il porte le plus souvent un bracelet-montre.

L'athéisme moderne est d'ailleurs prosternation devant le temps, introduite par le clergé catholique romain. Au fil du temps, la doctrine catholique romaine est devenue pure rhétorique monastique, incapable de s'opposer à la critique autrement que sous la forme de syllogismes.

La tentative du clergé romain de contrecarrer la parole divine, eschatologique, implique d'indexer le sens de l'histoire au temps. Le pontife romain Karol Wojtyla a tenté ainsi dans l'une de ses encycliques d'effacer la notion de péché attachée au temps depuis la Genèse de Moïse.

La théorie du complot illuminati catholique romain prend son sens au regard des thèses pseudo-scientifiques sur la lumière et sa vitesse de déplacement. Le mensonge laïc consiste à faire passer la science technocratique pour une science neutre et expérimentale, mais il n'en est rien ; comparée à la science antique, la pseudo-science de la lumière est le fait principalement de savants de confession catholique ou protestante, qui tentent par ce biais d'inventer une philosophie naturelle chrétienne. Cette pseudo-science est aussi "expérimentale" que la métaphysique d'Aristote, c'est-à-dire la théologie du Stagirite.

La dimension sacré du temps, et donc du péché, se renforce de ces hypothèses scientifiques sur la nature et la forme du cosmos, où la vitesse supposée de la lumière joue un rôle déterminant.

Ainsi l'anthropologie catholique romaine s'avère au fil du temps le véhicule idéal de l'apologie du péché, sous la forme vulgaire du "progrès social" et de son millénarisme antichrétien.

Cette tactique repose au départ sur la transgression par le clergé romain de l'interdit de l'art. Mais la dimension théologique satanique ou païenne de l'art, traduite par exemple dans la notion de "nombre d'or", contraint le clergé romain à inventer un art nouveau, que l'on peut pratiquement dire "athée", puisqu'il ne satisfait ni le but satanique assigné à l'art, de pierre angulaire de la culture de vie, ni le but chrétien de révélation ultime de la vérité. L'abstraction de l'art moderne vient de là, de ce que le catholicisme romain a substitué la pure démonstration "conceptuelle" au rôle d'apologie des structures immuables de la matière de l'art païen.

On ne peut traduire la Renaissance comme le moment d'un retour à l'art païen, comme le font certains historiens d'art antichrétiens hâtivement, Nitche louant ainsi les papes catholiques d'avoir dissout les évangiles et la parole chrétienne dans l'art - on ne le peut pas sans ignorer que les évangiles sont parfaitement dissuasifs de toute expression artistique institutionnelle, et qu'il n'y a donc pas d'art, ni de culture chrétienne.

Le culte de l'avenir et du temps est certainement une cause d'anéantissement de l'art et de l'humanité - un culte totalitaire. Mais la démocratie et le millénarisme qui lui est attaché ne sont certainement pas "judéo-chrétiens", contrairement aux apparences.

Le culte du temps n'est bien sûr, comme le souligne Shakespeare, qu'un culte de la nature indirect et hypocrite.

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