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Arbeit macht frei

La philosophie humaniste ne va pas, depuis l'Antiquité grecque, sans caractérisation du travail comme une activité bestiale. On peut voir là l'influence de la Genèse de Moïse qui établit un lien entre la disgrâce de l'homme et le travail, "l'enfantement dans la douleur" résumant l'idée de travail.

Les juifs, puis les chrétiens à leur suite, entendent par là qu'il n'y a pas de rédemption possible par le travail, que celui-ci ne permet pas de s'extraire du cercle infernal de la bestialité. L'art est également indiqué comme une voie sans issue par les prophètes.

La devise nazie "Le Travail rend libre" exprime donc un antisémitisme authentique et radical. Authentique parce qu'il ne s'en prend pas à la "race juive", inexistante, mais à la spiritualité juive ; et radical parce qu'il affirme ce que le judaïsme nie - la libération par le travail.

On comprend de cette façon pourquoi l'ordre social est nécessairement antisémite et antichrétien, ainsi que l'exprima clairement le philosophe antisémite F. Nietzsche, proposant d'éradiquer le judaïsme et le christianisme de la surface de la terre au nom de Satan.

"Le Travail rend libre" : ce mot d'ordre nazi est également un mot d'ordre soviétique ; il est, plus largement, un mot d'ordre bourgeois. A l'idée que le travail rend libre sont étroitement liés deux autres mensonges, à savoir que "le sexe rend libre" et que "l'argent rend libre".

Par conséquent on peut en déduire que la bourgeoisie et l'humanisme sont deux aspirations inconciliables. IL N'Y A PAS DE PHILOSOPHIE BOURGEOISE HUMANISTE ; l'humanisme, chez les philosophes bourgeois, n'est qu'une feinte pour prendre le peuple au piège. Il s'ensuit le mot d'ordre de Karl Marx : - Déphilosophons ! C'est-à-dire : arrachons à la philosophie bourgeoise son masque humaniste.

 

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