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"Words, words, words..."

Baratin ! Voilà le barrage qu'un chrétien peut opposer à l'extraordinaire déversement de discours politiques dans nos oreilles. Ce flot est comparable à l'envahissement de la musique, qui a lui aussi pour effet d'assourdir.

La politique est comme le cinéma : un art mort qui s'agite tant qu'il peut pour faire croire qu'il vit encore. On pourrait encore parler de stade végétatif de la politique pour décrire ce qui se passe ; au stade où l'économie -c'est-à-dire la nécessité-, fait loi, il n'y a plus de politique, comme il n'y a plus de gouvernail dans une barque qui vogue au gré du vent.

Le chrétien ne tirera pas de ces observations les mêmes conclusions que l'honnête homme (G. Orwell), doté seulement du bon sens. Car l'Histoire commence en effet pour le chrétien là où la politique s'arrête, suivant les saintes écritures.

Par conséquent la Révélation met fin à la politique - disons que les forces politiques et ce qui les anime entrent alors en résistance contre la Vérité.

L'extraordinaire déploiement du mensonge politique, dont la démocratie-chrétienne représente la version la plus accomplie, ce déploiement s'explique par la révélation de la fin du monde, que l'Antiquité n'ignorait pas absolument, mais qu'elle soupçonnait seulement.

Jamais la politique n'a autant promis, et c'est de ces promesses insensées que vient son impuissance de plus en plus radicale des gouvernements. Or ces promesses insensées peuvent être résumées à la volonté satanique de faire le Royaume de Dieu sur la terre.

Derrière ce chant des sirènes, il n'y a que mort.

Commentaires

  • Ce n'est pas seulement la mort de la politique qui se joue : c'est aussi la mort des idéologies modernes en un paradis terrestre (que sont notamment le républicanisme et le socialisme). Et ce qui suit logiquement cette décomposition politico-idéologique est l'effondrement des institutions qui se basent sur ses mêmes idéologies. Pour le moment, elles gardent leur puissance mais elles sont condamnés à s'effacer lentement jusqu'à leur effondrement final et l'anarchie qui s'en suivra. Et nul doute que cette anarchie risque d’être particulièrement sanglante dans certains endroit ou tout sens du collectif à été perdu...

  • L'anarchie, la vraie, n'est pas sanglante ou alors dans le bon sens du terme, c'est-à-dire eucharistique. Le sang du Christ, sa parole, circule entre nous sans autre loi que celle de l'Amour de dieu, jusqu'au bout des doigts et de la langue de chaque homme et femme (la femme en perd beaucoup tous les mois histoire de ne pas oublier qu'elle a succombé aux words de l'Adversaire, à ses palabres). Quant aux hommes, leurs idées aux fins de restaurer vaille que vaille l’Éden d'avant l’erreur d'Adam (celle de ne pas avoir su tenir sa Pénélope dans le respect de la parole de dieu), leurs idées ne leur viennent pas de la lecture des évangiles, c'est tout dire... (s'ils savaient lire ils le sauraient qu'il n'y a pas d'"idées" dans le NT - encore moins dans l'Ancien). Ce qui se "joue" depuis la venue du Messie, 144.000, c'est le jeu des trois cavaliers, noir, rouge et vert pâle: le prêtre/ juge, le soldat et le médecin, ces trois assassins patentés PAR le collectif.

    L'anarchie dont tu parles, 144, c'est celle qui règne au sein même de l'ordre humain, elle ne date pas d'hier, elle a juste appris à se vêtir de plus en plus sophistiqué pour mieux séduire les pédérastes amoureux des mots, de leurs mots, du sens qu'ils leur donnent. C'est le scandale, tu comprends, le piège ("scandalon") la pierre d'achoppement sur laquelle précisément le Christ a bâti son église, son épouse pour la fin des temps, peut-être devrait on dire la fin DU temps.

    Alors bien sûr dans la politique comme dans le cinéma ou la musique, le commerce, le temps joue un rôle CAPITAL, se transforme en pognon, (time is monnaie) ce sang des impies qui finit par les étouffer vivant (plus riche le sang plus tôt l’asphyxie).
    D'ailleurs un proverbe chinois ou japonais mais c'est pareil, dit que pour vaincre son ennemi il faut le renforcer, comprendre l'enrichir; preuve s'il en était besoin que les hommes de l'empire du soleil levant sont des petits malins et demi (dont il ne reste plus que la demie, mais quelle alors! ).

  • D'un côté le chant (plus ou moins harmonieux et aux paroles toujours douteuses) des curés, des hommes de robes, des soldats et des carabins, ces sirènes costumées, ces furies déguisées, ces cavaliers de couleur; de l'autre les trompettes de l'Apocalypse précédant l'avènement du cavalier blanc (sans couleur, et sans blabla).

    "Words don't come easy to me... pour te dire que je t'aime", tralala, blablabla, etc.
    F. R. David, de son vrai nom Elli Robert Fitoussi, né le 1er janvier 1947 à Menzel Bourguiba (Tunisie) chanteur français.

    "Les mots ne sont que des mots, et je n'ai jamais ouï dire que dans un cœur meurtri on pénétrât par l'oreille"
    W. S. in Othello

  • L'anarchie que je parle en tout cas est plus ou moins comparable à l'écroulement de l'Empire Romain par exemple : Le christianisme gagnant de plus en plus de terrain du coup, plus personne ou presque ne croyait au culte impérial, en l'empereur-dieu et du coup, les institutions romaines (du moins en Occident) ont perdu peu à peu de leur vitalité jusqu'à sombrer sous le coup des barbares. La seule différence de nos jours est que ses barbares ne sont plus à l'extérieur mais à l'intérieur de notre civilisation.

    Et mine de rien, on peut dire aussi que le christianisme à triomphé de l'empire romain par l'amour.

  • A propos de la chute de l'Empire romain, Augustin d'Hippone rappelle qu'elle ne doit pas entamer l'espérance des chrétiens dans la "Jérusalem céleste", royaume du Christ en dehors du monde ; l'ambition séculière de soi-disant chrétiens cherchant à établir une monarchie chrétienne de droit divin chrétien, ou la démocratie-chrétienne aujourd'hui, est la formule-type de l'antichristianisme à travers les âges.

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