- Qu'est-ce que j'en ai à faire de la shoah, me disait récemment un jeune type d'une vingtaine d'années, je ne m'en sens pas responsable, pas plus que du bombardement d'Hiroshima !?
- Oui, lui répondis-je, il serait plus logique que tu te sentes responsable des noyades de migrants organisées par les institutions européennes ici et maintenant.
- Organisées ?
- Oui, dans le sens où les institutions européennes sont une organisation économique et sociale, qui place manifestement la "valeur travail" au-dessus de la "vie humaine", comme faisait le régime nazi. Les migrants ne sont pas sur des embarcations surchargées au milieu de l'océan par hasard. Le hasard est une explication dont seuls les imbéciles du calibre d'Eichmann se satisfont.
- On ne peut pas comparer quelques milliers de migrants noyés en mer parce qu'ils avaient l'espoir de trouver un travail clandestin et ont pris la mer au péril de leur vie, et le sort de millions de Juifs...
- Sur ce point il te manque un peu de recul. D'abord, les milliers de noyés ne sont que les morts faciles à compter : l'esclavagisme contemporain fait beaucoup, beaucoup plus de morts, et dans des circonstances souvent bien pires que la noyade, qui dans la Manche est précédée d'un engourdissement anesthésiant. Ni toi ni moi ne tiendrions bien longtemps dans l'une de ces mines où l'on extrait des minerais essentiels à la production de tas de gadgets. Idéalisée en Occident, la prostitution dans la banlieue du paradis occidental est une déchéance difficile à supporter... Il y a quelque chose d'assez propre dans la noyade, en fin de compte.
C'est un peu comme le nombre de morts au cours des guerres modernes : on devrait se contenter d'une fourchette si on essayait de comptabiliser les victimes collatérales de cette organisation du travail à l'échelle mondiale.
- Je ne vois toujours pas le rapport avec le nazisme...
- Eh bien, mais le nazisme est une culture industrielle avant tout, qui faisait la promotion du travail à l'entrée des camps : "Arbeit macht frei", exactement comme les leaders judéo-chrétiens aujourd'hui.
- Mais je ne vote même pas pour ces f. institutions européennes et les enc. qui siègent là-bas !
- Fils de pute.
- Hein ?
- "Fils de pute" est plus théologique ; le détournement des Ecritures saintes est assimilé à la prostitution. Fils de putes les croisés qui partaient "délivrer le tombeau du Christ" ; fils de pute les "judéo-chrétiens" qui font passer leurs calculs pour la vraie Foi et lisent la Bible en propriétaires. Ils devront affronter la colère de Jehovah-Yahveh.
- Euh, excuse-moi, mais je n'y crois pas trop...
- Sur ce point tu manques encore un peu de recul. Puisque tu ne mets pas ton bulletin dans l'urne, c'est de la complicité passive et non active. C'est à peine mieux : on peut dire que tu t'en laves les mains.
- Je ne peux quand même pas attaquer le parlement européen à la mitraillette : les représailles seraient terribles !
- En effet, il a été appliqué un ratio de un pour quinze environ par les sionistes ; quinze Palestiniens pour un Juif tué ; pas loin du tarif nazi appliqué aux terroristes. Et après ça on trouve des gugusses pour écrire que la démocratie-chrétienne est un peu mollassonne ! Les leaders démocrates-chrétiens ne sont pas plus mollassons qu'Eichmann, si on étudie la chose de près. L'hypocrisie les rend encore plus dangereux. L'Etat atténue le sentiment de culpabilité des criminels de guerre modernes. Plus l'Etat est une personne morale puissante, moins ses fonctionnaires ont de moralité. Ils ignorent même ce qu'est la moralité ; ils se contentent de gravir les échelons sans se retourner.
- On est forcément tous complices ; l'organisation économique nous rend tous complices.
- C'est ce que je disais récemment à des Témoins de Jéhovah : on ne peut pas se contenter d'attendre le Royaume de Paix en percevant les dividendes du Capital ; on ne peut pas se soustraire à l'Enfer comme ça.
- Si même les Témoins de Jéhovah sont pourris...
- Je ne dis pas ça ; je dis qu'on ne peut pas se contenter d'attendre... surtout quand on a vingt ans et qu'on a le goût de l'action.
- ...ce qui suppose d'être capable de résister aux mille tentations de faire le mariolle.
- Exactement, c'est le piège de cristal. Vous êtes tous, dans ta génération, censés crever des illusions qu'on vous injecte dans les veines. Celui qui ne vit pas de rêves représente une menace.
Commentaires
- C'est quoi cette histoire !? Encore un brûlot antisémite je parie !
- C'est rien, juste un petit roman que je fais dans mon coin...
- Haha ! C'est quoi ce personnage ? On dirait un parasite donc un juif n'est ce pas ?
- C'est le méchant de l'histoire... J'en ai fait un pervers narcissique vu que c'est à la mode.
- Ne fais pas l’innocent ! Je sais quels sont tes sous-entendus nauséabonds derrière tout ça ! Tu soutiens le Hamas et leur pogrom avec ton histoire !
- Mon histoire se passe au Japon... T'est parano à voir des juifs partout toi...
- Tu m'obliges à dessiner une croix gammée puisque c'est comme ça ! SALE NAZI !