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Le sionisme va-t-il craquer ?

Relativement au sionisme, dont le chef de l'Etat israélien a fait pour le besoin de sa guerre contre le "terrorisme" une véritable théorie de l'Occident, relayée par de nombreux publicistes, la France se situe dans une position intermédiaire entre l'Allemagne, sioniste à 110%, et l'Espagne dont le chef de l'Etat vient officiellement de répudier le sionisme. Evidemment la force du sionisme réside en France principalement dans le clergé médiatique et sa capacité d'excommunier quiconque ose publiquement s'opposer à la politique du Pacte atlantique, dont Israël est la main armée au Moyen-Orient.

La rédaction de l'hebdomadaire "Marianne" a récemment été "reprise en main" pour avoir osé publier des articles qui ne contribuaient pas à la propagande de guerre de l'OTAN. Rien ne traduit mieux la structure du pouvoir oligarchique en France que l'organisation de ses médias. La promesse de reconnaître la Palestine d'E. Macron s'explique par sa volonté de ne pas paraître une marionnette des médias aux yeux des citoyens Français.

On ne doit pas perdre de vue que l'oligarchie française n'est pas coordonnée à partir de l'Elysée mais de Bruxelles et Berlin. Le rôle d'E. Macron est de faire persister l'illusion de la monarchie républicaine. Son rôle ne diffère guère de celui de l'actuel roi d'Angleterre.

On discerne au moins deux raisons à la répudiation du sionisme par le chef de l'Etat espagnol :  - il est beaucoup plus difficile d'inspirer aux Espagnols un sentiment de culpabilité vis-à-vis de la Shoah qu'aux Allemands. On peut observer que ce sentiment du culpabilité typiquement "judéo-chrétien" a été diffusé en France sous le règne de F. Mitterrand et d'un PS dont les dirigeants étaient particulièrement compromis avec le régime de Vichy. Le zèle sioniste du parti de Marine Le Pen s'explique à peu près pour les mêmes raisons que le zèle du PS.

De plus l'Espagne entretient des liens plus serrés avec des nations hispanophones sous le joug des Etats-Unis, par conséquent très hostiles au sionisme, qui représente la forme la plus belliqueuse de l'impérialisme, en comparaison de la religion des "droits de l'homme" (religion de la mondialisation heureuse). Si le Hamas a obtenu une victoire stratégique, c'est bien celle qui consiste à faire éclater aux yeux du Tiers-monde l'hypocrisie des "droits de l'homme" universels. Le Hamas a fait ressurgir la réalité de la lutte des classes à l'échelle mondiale, que la religion des Droits de l'homme est destinée à occulter.

On voit bien comme un représentant de la religion des "droits de l'homme" tel que le nouveau pape Léon XIV se retrouve le cul entre deux chaises - d'un côté subissant une pression sioniste exercée par le Pacte atlantique (qui a réussi à empêcher son prédécesseur de prêcher la paix en Ukraine, avant que D. Trump ne prenne le relais, pour donner satisfaction à son électorat anti-impérialiste) ; d'autre part des centaines de millions de fidèles catholiques, en Amérique du Sud et en Asie, qui voient dans le sionisme un prétexte au massacre d'êtres inférieurs. Le pape pourra-t-il faire longtemps comme si le capitalisme ne définissait pas une sorte de "sous-humanité" prolétarienne ?

On voit que les raisons sont nombreuses pour un Français juif de ne pas adhérer au "sionisme". On comprend pourquoi ces Juifs-là sont "tricards" dans la presse oligarchique. La meilleure raison pour des Français juifs de ne pas adhérer au sionisme, me semble-t-il, est que la politique impérialiste des Etats-Unis n'est pas du tout dans l'intérêt de la France. La politique impérialiste des Etats-Unis a, de plus, acculé Israël à une stratégie militaire.

Pour ce qui est du "sionisme chrétien", il correspond exactement à la définition du satanisme, c'est-à-dire à la subversion du message évangélique par des chrétiens.

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