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jean-luc melanchon

  • Drôle de coco !

    - Drôle de matérialiste Jean-Luc Mélanchon qui gobe sans sourciller la gnose d'un psychanalyste (Gérard Miller), sachant que la psychanalyse est sans doute la plus hypocrite et la moins solide de toutes les superstitions bourgeoises. Si on me demande de citer plus dévôt animiste que Blaise Pascal, je cite Freud ou Sartre, tous trois bâtissant sur le Néant, qui est quand même l'invention la moins matérialiste qui soit. Mélanchon confond Descartes et Marx, sans doute d'avoir trop longtemps fréquenté les démagogues experts-comptables du PS.

    - J'avoue que le sens du combat de Mélanchon en faveur de l'avortement m'échappe aussi complètement ? Le droit à l'avortement n'est en aucun cas une conquête populaire mais un effet de la politique bourgeoise et du capitalisme. La cause du bouleversement de l'organisation familiale depuis cinquante ans, en France comme aux Etats-Unis ou en Chine, est principalement capitalistique. Seule la propagande nationale-socialiste, capitaliste ou démocrate-chrétienne peut oser prétendre le contraire de cette évidence ! L'avortement à l'échelle industrielle, à l'aide de moyens chimiques, n'aurait jamais été possible sans les efforts conjoints de l'Etat et du Capital dans ce domaine. Le "planning familial" en France, institution stalinienne, a toujours été noyauté par des représentants de l'industrie pharmaceutique. L'existentialisme féministe est une idéologie putassière et psycho-bidon promue par des magazines féminins à gros tirages derrière lesquels les cartels de l'industrie cosmétique et pharmaceutique se cachent à peine.

    La pratique de l'avortement massif est d'ailleurs d'abord le fait des Etats-Unis et cela permet de vérifier que l'URSS a calqué sa morale économique sur celle des Etats-Unis. On est dans un cas de figure qui illustre la démonstration de Marx que le plus grand anarchiste, c'est l'Etat. Son droit, comme celui du Capital, part en effet d'une idéologie de la famille que la spirale de l'étatisme finit par exterminer sans pitié (le camp de travail nazi est lui-même une conséquence de la spirale capitaliste telle que Marx la schématise). L'holocauste d'une partie des citoyens est la condition "sine qua non" du maintien en équilibre d'un système capitaliste centralisé entropique. Pour la pensée matérialiste (naturaliste), la science politique est un raisonnement inspiré des éléments déchaînés en général et du cyclone en particulier (comme la musique : c'est d'ailleurs la raison du débordement d'âme et de musique dans les régimes totalitaires). L'holocauste dans les civilisations barbares primitives a la même fonction de soupape, de préservation de l'organisation politique, donc familiale.

    L'avortement à l'échelle industrielle a en outre pour conséquence de mettre à la disposition des industriels une main-d'oeuvre féminine beaucoup plus importante. Que serait le patronat démocrate-chrétien couvert par les encycliques bidons de Pilate XVI sans l'avortement ? Notamment dans la grande distribution. Ces patrons peineraient à recruter des femmes et seraient obligés d'embaucher des hommes pour un coût nettement plus élevé, ce que que la grande distribution fondée sur le principe de vendre de la merde aux ouvriers ne peut pas se permettre.

    Question de "matérialisme" dont Mélanchon se prévaut sans plus de bon sens que Michel Onfray, l'avortement se présente comme une avancée du droit sur la réalité ! C'est par le biais de décrets juridiques que l'Allemagne nazie ou les Etats-Unis ont pu au cours de l'histoire récente nier l'humanité de telle ou telle catégorie d'êtres humains. En ce qui concerne la négation de l'humanité de l'embryon, le droit capitaliste s'avère même d'une hypocrisie extraordinaire puisque, dans tous les domaines ou presque, la mécanique du capitalisme est de promouvoir le virtuel et le potentiel, y compris de ce qui est de l'ordre du néant comme la psychanalyse ou "les lendemains qui chantent" après la crise économique.

    - Le seul point où Mélanchon s'avère matérialiste tout compte fait, c'est son dégoût de l'automobile. Celle-ci comme toute architecture en général, est un prolongement de l'âme humaine. L'automobile est donc le fétiche par excellence de la religion capitaliste. La barbarie anthropologique fait que le fétiche choisi reflète toujours plus l'âme du dévôt. Dis-moi quel est ton fétiche, je te dirai vers quel enfer ton âme se dirige. L'automobile, et plus encore le cinéma, rendent l'idée de foncer en faisant du surplace, de mouvement statique qui est la marque de fabrique du nazisme comme du capitalisme.

    Comme certains écrivains l'ont remarqué (Dino Buzzati), le goût prononcé pour l'automobile traduit bien l'hystérie et la perversion sexuelle du chauffeur invétéré. Mélanchon serait sans doute étonné d'apprendre que certains penseurs catholiques ont fait de l'automobile un symbole de la folie comme le britannique Evelyn Waugh ("Vile Bodies"), quand ils n'ont pas carrément souligné sa dimension satanique tel Léon Bloy. Holocauste plus ou moins consenti aussi celui causé par l'industrie automobile depuis cinquante ans, pour le bilan économique qu'on sait.

    Et quelle plus belle leçon sur le fétichisme que l'"Avare" de Molière, d'une actualité telle que Molière souligne qu'en réalité la "révolution française" n'a jamais eu lieu et les valeurs du XVIIe siècle janséniste, sous le discours factieux de la psychanalyse, de la pataphysique quantique ou du droit de propriété intellectuelle, persistent. Le Grand Siècle s'occupe déjà de concevoir les programmes des robots du "Brave New World" où nous sommes.

    Ignorer comme Mélanchon que c'est le christianisme qui a permis à la science matérialiste grecque, grâce notamment à la Renaissance, de parvenir jusqu'à Marx et Engels, c'est se montrer aussi ignorant de l'histoire que Joseph Ratzinger et la bande de crétins boutinistes dans son sillage. Comme les sociaux-démocrates verrouillent le système électoral et que la classe ouvrière a été déportée dans le tiers-monde ou en Asie, le premier devoir d'un communiste est de dire la vérité autant qu'il peut dans les médiats.

    Si l'on nie que c'est guidé par l'idée que la vérité rend libre que Marx et Engels ont ruiné les arcanes de la théologie puis de l'athéologie judéo-chrétiennes, alors on n'a plus qu'à fonder sa propre secte à l'imitation de la bourgeoisie viennoise.


  • Hypothèses hypothèques

    - Si la Chine se développe avec un taux de croissance de 7 % sur 30 ans, alors il n'y aura bientôt plus de pauvres opprimés en Chine. Le meilleur des mondes, ça ne sera plus seulement la France ou les Etats-Unis mais aussi toute l'Asie !

    Et, quand on ouvre une boutique, il faut commencer par soigner la vitrine. Quelle plus belle vitrine que les jeux olympiques, avec ses athlètes bien musclés et bien épilés, cette confraternité des peuples autour d'un "100 mètres", couru pour la beauté du geste, par des amateurs de grâce olympique. Aux JO, les femmes sont presque des hommes, même le féminisme est presque accompli ! (nonobstant une petite différence de salaires, mais ne soyons pas mesquins).

    - Si la France, tête pensante du monde libre, et ses ministres éclairés du culte des JO, David Douillet, Bernard Laporte, Jean-Luc Mélanchon, Jean-François Lamour, Tony Estanguet, la crème de la politique visionnaire, épaule la Chine en implantant un réseau de grandes surfaces modèles du type "Leclerc" ou "Carrefour", comment les Chinois pourraient-ils se montrer ingrats à l'avenir, ne pas contribuer à payer nos retraites et à entretenir notre croissance, comme ils font déjà pour les étatsuniens ? Ils le feront NECESSAIREMENT parce qu'ils auront tellement de pognon qu'ils ne sauront même plus quoi en foutre, ces petits veinards. Avec un peu de chance, ils pourront même se permettre comme Daniel Bouton, comme les banques françaises ou britanniques, de jeter des milliards par les fenêtres sans que ça prête vraiment à conséquence.

    A ces hypothèses on ne peut plus appétissantes : qui n'a pas envie de devenir un jour Français ou citoyen des Etats-Unis, pays de cultures immenses et de jardins publics entretenus avec soin, j'oppose quand même mon hypothèse à moi, de pisse-vinaigre (probable qu'en se penchant sur ma petite enfance ou ma sexualité on doit pouvoir expliquer pourquoi autant de fiel et si peu de philosophie). Mon hypothèse :

    - Si Goebbels revenait aujourd'hui, il serait sans doute effrayé par notre cynisme. Tout ce business, non pas au nom de la "Race supérieure" mais carrément au nom de la "Morale", que l'Education nationale entend inculquer dès le plus jeune âge aux enfants. Si pas effrayé, au moins épaté de voir que sa leçon n'a pas servi à rien.