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turgot

  • Post-scriptum

    La comparaison de Jacques Attali avec Turgot, malgré le ridicule d'Attali, n'est pas complètement infondée.
    Comme Turgot réduisit le pouvoir des intendants, représentants du pouvoir royal rétablis par Napoléon sous le nom de "préfets", Jacques Attali a le projet de supprimer les départements.

    Superficiellement, cette mesure qui participe de la mode de la "décentralisation" et d'un décalque imbécile de l'organisation yankie, cette mesure peut apparaître comme une réduction de la bureaucratie pléthorique. L'histoire a montré qu'elle contribue au contraire à l'anarchie et au clientélisme.
    C'est donc une mesure à rebours de l'évolution historique, et ce sont les régions qu'il faudrait supprimer, pour couper court aux gabegies (dont la gabegie intellectuelle de potentats locaux de l'épaisseur d'un Georges Frêche ou d'un Josselin de Rohan).

    Les experts Jean-Claude Martinez du FN et Jacques Julliard du "Nouvel Obs" rejoignent Jacques Attali dans cette appréciation imbécile que "les Etats-Unis, c'est la panacée". Le petit bout de la lorgnette. Les Etats-Unis n'ont de vraiment solide que leur constitution, et rien n'est plus facile à déchirer qu'un contrat. La foi dans le dollar et les cours du "stock exchange" est une nécessité pour les libéraux : elle les rassure. Plus proche sera la chute, plus on entendra la litanie capitaliste sur le meilleur des mondes possibles, nouveau "pari de Pascal".

    Dans son analyse comparative des différentes nations européennes, se penchant sur le cas français, Karl Marx observe que l'administration française, déjà pléthorique, héritage du régime militaire français d'Ancien régime, constitue un obstacle à la révolution, une force d'inertie ; cette inertie demeure, c'est à elle que Sarkozy entend s'attaquer avec son gouvernement d'union nationale des crétins. Pourtant, étant donné que la course à la croissance est une course à la banqueroute, il est évident que celui qui court le moins vite sera le dernier à mordre la poussière. Le sentiment des Allemands que la France, avec Sarkozy, a perdu la tête, est justifié.

  • Filer la métaphore

    Jacques Attali qui se compare à Turgot, Nicolas et Carla qui passent leur nuit de noces à “La Lanterne” de Versailles : voilà un gouvernement qui manie les symboles avec une naïveté digne de Louis XVI.

    Un lieu commun veut que l’irresponsable Louis Capet ait eu le charisme d’un serrurier-horloger ; on peut dire de Nicolas Sarkozy qu’il a le charisme d’un VRP en horlogerie de luxe, lui ; pour Marie-Antoinette, je ne dirais pas “bling-bling” mais plutôt “frou-frou”.

    Karl Marx relève à juste titre que l’histoire se répète, et de manière PARODIQUE. Une confidence : lorsque j’entends les discours pleins de morgue du bouffon à bicorne Jacques Attali, j’ai besoin de me pincer pour me prouver que je suis bien là. Même besoin lorsque j’entends Dominique de Villepin causer littérature. « Mon Dieu, est-ce que cet energumène existe vraiment, ou bien c’est juste un cauchemar ? » On comprend mieux que le VRP Sarkozy n’ait fait qu’une bouchée de cet échalas, empêtré de littérature comme Don Quichotte de sa râpière et de ses romans de chevalerie.

    *

    Louis-Napoléon n’a pas conscience qu’il tient le premier rôle dans une parodie ; de même, dans le domaine des arts, pour prendre l’exemple de Proust et Picasso, ces deux fétiches bobos, l’intelligentsia bourgeoise n’a pas conscience du caractère de pastiche ultime de la littérature et de la peinture philosophiques de Proust et Picasso. Tel Jean Clair, sinistre gugusse directeur du Musée Picasso qui charrie les préjugés de Diderot sans l’habileté rhétorique, l’espièglerie de celui qu’il plagie.

    Vous croyez que Xavier Darcos se risquerait à donner une leçon d’histoire à cette clique d’imbéciles ? Quand je le vois, lui, c’est à Tartuffe que je pense, et qu’il y a des coups de pied dans le fondement de la démocratie-chrétienne qui se perdent. Décidément il est plus que temps que Benoît XVI jette sa philosophie aux orties pour distribuer des taloches à ces renégats. Si l’idée d’offrir Bernanos au pape vient de Darcos, quel foutage de gueule.