J'ai rapproché le jansénisme de Benoît XVI de celui de Jean-Paul Sartre. On peut aussi rapprocher Benoît XVI de Feuerbach. Leurs raisonnements sont homologiques. Ou, dans un langage plus marxiste, ils se tirent une balle dans le pied. Feuerbach en déterminant son athéologie (positive) à partir de la théologie protestante marquée par l'augustinisme ; Benoît XVI en appuyant son moralisme chrétien sur le moralisme athée, refait le chemin en sens inverse. Une homothétie de centre D, comme Dieu. Or le catholicisme n'est pas homologique mais analogique. Il ne se satisfait pas de la contradiction, il exige la synthèse.
"A la fin de chaque vérité il faut ajouter qu'on se souvient de la vérité opposée." dit Pascal. Voilà la contradiction. Elle renferme non seulement Pascal, mais aussi Nitche, Heidegger, Sartre, Gombrowicz, tous les "existentialistes", et même Voltaire. La contradiction de Hegel "progrès-fin de l'histoire", ce noeud a été tranché par Marx.
Il semble que de l'âge grec archaïque à l'âge grec classique il y a une révolution, comme du judaïsme au christianisme. De l'âge des extrapolations mathématiques et des projections géométriques, les Grecs sont passés à l'âge du théâtre et de l'art grecs.
J'en profite pour dissiper une erreur enseignée comme une vérité par beaucoup de pseudo-théoriciens de l'art. Les peintres avant-gardistes de la Renaissance ne procèdent pas par homologie mais par analogie. Autrement dit, la perspective est une analogie et pas une homologie. Il faut un crétin de l'épaisseur de Jean Nouvel pour faire de l'architecture géométrique. Les pyramides ne résistent que dans la mesure où elles ne sont pas géométriques.
Commentaires
"Les peintres avant-gardistes de la Renaissance ne procèdent pas par homologie mais par analogie. Autrement dit, la perspective est une analogie et pas une homologie."
Ah putain c'est éclairant, en effet...
Vous, ce que vous confondez, c'est la géométrie et le design. Vous avez tout à fait raison de détester le deuxième mot, mais pas le premier, la géométrie rimant avec la beauté, et la beauté rimant avec la stabilité.
Marrant quand même votre délire sur la dialectique du catholicisme. Et après vous vous dites "anti-philosophe"?
M'enfin, géométrie rime avec La Mettrie, avec brie, avec prairie, à la rigueur avec tri ou vache qui rit. Beauté rime avec stabilité, mais j'aime mieux sauté ou capoté.
Soyez scientifiques, mille sabords.
oh! Nadine, ne nous faites pas ce genre de déclarations indirectes...j'aurais du mal à vous résister et vous le savez...sautée, capoté...que diriez-vous d'enfilée et longuement pénétrée à un et demi à l'heure?
(On dit Madame Putain, spendia! c'est pas parce que t'as envie de te faire sodomiser à sec qu'il faut généraliser ton cas...certaines femmes dans ton genre n'aiment pas ça, mais bien entendu pour d'autres raisons que toi, ma jolie!!!)
J'en dirais que vous êtes bien audacieux de mêler rimes masculines et féminines, comme toutes les entorses à la règle ça ne peut qu'être absolument exceptionnel. Je dirais aussi que manifestement la prosodie n'est pas votre dada, la fausse rime léonine beauté/capoté n'a rien de sulfureux, sauf sur le plan des sonorités.
J'en dirais que vous êtes incorrigible, impossible, épouvantable et surtout sourd, le plus regrettable (je n'ose imaginer la cause de cette infirmité, mais essayez de sortir la tête de votre slip deux minutes, ça aidera peut-être). La différence entre vous et moi c'est qu'en bon adepte des théories fumeuses austriaco-germanopratines vous n'accordez pas d'importance à vos paroles, enfin pas la même que moi. C'est vraiment la logorrhée, "ça" vous échappe. Vous n'avez pas le sentiment de me manquer de respect quand vous écrivez des choses pareilles, demain vous aurez oublié. Pas moi. On ne peut pas avoir de conversation avec une ardoise magique qui oublie tout dès qu'elle a été (ou qu'elle s'est) un peu secouée.
Je sais bien que je m'abaisse considérablement à répondre à vos sottises, mais on dit que qui ne dit mot consent.
- Nadine, la passion que vous voue Fodio est toute virtuelle, et par conséquent quasiment "platonique". C'est en tant que "femme d'esprit", ou d'"esprit de femme" que vous le séduisez. J'avoue que tant de pureté me dégoûte un peu, pour ma part.
- Spendius, Hegel a tué la philosophie au nom de la critique. Comme nul n'est parfait, il arrive parfois à un critique de basculer dans la philosophie archaïque. Si cela m'arrive, veuillez m'en excuser.
Je crois que vous avez quand même compris que j'opposais le dessein à la géométrie. Le "design", lui, le terme est trompeur, est un dessein mathématique, numérisé (bien sûr la réalité est incompatible avec la géométrie pure, sinon les constructions de Jean Nouvel s'écrouleraient instantanément).
Tenez, un autre exemple du crétinisme actuel opposé à l'esprit de la Renaissance, c'est ce que les artistes contemporains appellent pompeusent "l'effet de matière", une sorte de défi impossible qui consiste à introduire la matière dans le tableau. Pourquoi, au lieu de peindre des lapins, ne pas les poser et les faire courir sur la toile ? L'idéalisme absolu n'est que le pendant symétrique de cette mentalité inepte : le carré blanc sur fond blanc de Malévitch, raillé par Alphonse Allais de façon prémonitoire. Autrement dit le naturalisme de la Renaissance, c'est le juste milieu classique. En science, il existe aussi. Dès le XIIIe siècle Roger Bacon s'attaque au syllogisme.
Quelle blague ! j'ai dit et répète que je ne crois pas au virtuel. Je suis une personne, pas autre chose. Ceux de mes amis qui lisent ce blog reconnaissent celle qu'ils fréquentent en chair et en os. La seule raison pour laquelle j'use d'un pseudonyme est que j'aime qu'on me fiche la paix. Pureté mon oeil. Je ne suis pas la bonne personne pour ce genre de jeux (que je conçois bien, je ne suis pas idiote, j'ai bien compris que Fodio ne voulait pas me faire un enfant) car je n'y joue pas.
Je vais finir par poster sous un pseudo plus chargé en testostérone. Ou par vous laisser à votre café-philo sous acides dans un vestiaire de foot.
Diantre, Nadine, ne faites pas ça! déjà qu'en vous flattant d'être un tant soit peu intelligente je prends le risque de passer pour un pédéraste baudelairien aux yeux de Lapin... aurez vous l'esprit de de me croire sur parole si je vous dis que le "e" de "sautée" m'a inconsciement échappé ou bien dois-je le jurer sur la tête de ma mère? un lapsus voilà tout...me ferez-vous un autre procès d'intention pour ce lape suce?
La beauté ne se pourrait-elle pénétrer sans être pure et dure? L'esprit que je vous préfère, Nadine, n'est certes pas celui que vous choisissez de montrer en me diagnostiquant logorrhéïque...seriez vous psychiatresse? ou mariée à un félin athée... ça expliquerait que vous sentiez le soufre comme d'autres les myosotis.
Du souffreteux au sulfureux il y a la même distance qu'entre une pensée (violacées) et une véronique (scrofulariacées)!
Si je vous dis qu'une femme vache et son psy sont dans un pré, vous pensez à quel genre de taureau? ouvrez-bien vos longues oreilles en le lisant, vous entendrez peut-être meugler la bête en vous.
Soyez sans crainte vous n'arrivez pas à la cheville de mon emmerderesse d'Olga. C'est une femme, elle, pas un travelo. Mais allez-y, faites-vous les quenottes, c'est comme les triangles de Spendieus, je ne risque pas grand chose... j'ai la foi, moi et si quelqu'un ou quelque chose peut en douter, ça n'est certes pas vous.
Sur ce, je retourne enfiler mes perles à mon train de sénateur.
Et une petite citation pour M. W. Spendius, histoire de connaître ce que ouiqui en pense:
« Le taureau blanchit d'écume et beugle »
"La vache se bat de sa queue en aveugle"
(ça vous convient, Nadine, c'est pas trop riche comme rime?)
"M'enfin, géométrie rime avec La Mettrie, avec brie, avec prairie, à la rigueur avec tri ou vache qui rit. Beauté rime avec stabilité, mais j'aime mieux sauté ou capoté.
Soyez scientifiques, mille sabords."
Pourquoi vois aimez mieux "sauté ou capoté"?
Lapin, je suis d'accord avec vous - au fond, c'est un désaccord de mots j'imagine. Quand je parle de géométrie, je parle d'Archimède et d'Euclide, des noms que je ne pense pas que vous mettez dans le bain "démocrate-chrétien".
Fodio, ça fait longtemps que je n'ai plus aucune "pensée" sur votre cas, et vos derniers délires (qui ont atteint un nouveau stade, ça passe de la "jouissance" à l'envie de se faire sodomiser) m'indiquent qu'il ne serait pas bon en avoir. Il nous faut lutter pour la pudeur, disait Nabe quelque part, et vous êtes une déjection de notre société sans pudeur, tout au plus, un énième comique débile - c'est tout ce que je pense de vous.
Fodio nul procès d'intention, les intentions, les "en puissance", "virtuellement" etc je m'en contrefiche. Vous avez les intentions que vous voulez, monsieur. Seuls comptent les actes, entre personnes, et je suis certainement encore plus moyenâgeuse que st Thomas et Tariq Ramadan réunis mais une parole est un acte à mon sens.
Et je ne comprends pas votre histoire de vache. Ne suis pas psy mais ai des liens très forts avec l'autre pays de la psychanalyse et en compte plusieurs parmi mes intimes, nul n'est parfait. Je ne les supporte qu'à condition qu'ils s'intéressent sérieusement à la cuisine, aux fringues ou qu'ils soient extrêmement intelligents. A mes heures perdues je traduis interminablement une conf de JAM le gendre mais je n'en viens pas à bout, le langage parlé c'est ce qu'il y a de pire, surtout avec des allusions littéraires franco-françaises. Mon mari n'est pas un félin (????) c'est un être humain, il est vierge ascendant cancer je crois, et je trouve étrange cette manie de me parler de lui, c'est un peu privé non ? Votre fiancée est épatante, c'est parfait, épousez-la ; amenez-la ici, elle traduira vos délires. Si elle a autre chose à faire, ce qui est le cas de mon mari, parlez-nous d'autre chose !
Spendius je n'aime pas beaucoup la rime beauté/stabilité car ce sont deux mots construits avec le même suffixe -(i)té, donc c'est un peu faible poétiquement, trop facile (nous parlons en théorie, dans tel ou tel cas ça peut être intéressant et bouleversant une rime facile). Plus intéressant d'associer un mot en -(i)té, qui va désigner une abstraction, avec un participe passé très terre à terre comme sauté qui non content d'être prosaïque a un petit fumet de mijoté qui me met en joie.
Quant à beauté/capoté, c'est intéressant car très riche mais pas parfait du tout : un b c'est presque un p mais quand même pas, de même eau/o (ça me réjouit particulièrement car j'adore l'accent alsacien qui ignore ces nuances-là).
Ne me demandez pas ce genre d'explication trop souvent, c'est presque aussi fastidieux à écrire qu'à lire !
"Il semble que de l'âge grec archaïque à l'âge grec classique il y a une révolution, comme du judaïsme au christianisme. De l'âge des extrapolations mathématiques et des projections géométriques, les Grecs sont passés à l'âge du théâtre et de l'art grecs."
C'est un coup bas ça! - Vous êtes plus du côté artistique, c'est tout ce qu'on en tire. Moi, je pense que cette "révolution" est une décadence, mais j'admets volontiers que ça peut être ma difficulté à aimer véritablement l'art qui prime sur mon objectivité.
Arf, et vous pensez à tout ça avant de faire une rime?
Mais non, pas plus que vous ne comptez sur vos doigts pour faire une addition ! à force ça marche un peu tout seul. Mais je suis une (toute petite) lectrice de poésie, celle qui en écrit ici c'est Claire Fourier.
Quelle genre de poésie? Du genre dur, lapinosienne, sans Baudelaire point de salut? :D
Au fait, Lapin, je vais commencer un livre que vous feriez peut-être aussi de lire un jour, c'est Récoltes et Semailles, d'Alexander Grothendieck, le mathématicien Médaille Fields qui relate sa vie dans ce livre, et parle de l'hypocrisie du monde mathématique (et par extension, scientifique) actuel. C'est peut-être pas votre style de livre (vous aimez les ermites?), mais qui sait...
Déjà l'influence de Proust se fait sentir sur Nadine, qui fait grand étalage de syllogismes et n'hésite pas à conclure que "les paroles sont des actes" ("Assez d'actes, des paroles !" Mai 68).
La tournure impersonnelle me vient naturellement car nous ne nous connaissons pas, Nadine. Il n'en va pas de même pour vos amis ; vous inversez l'ordre des choses. Les rares personnes que j'ai rencontrées qui fréquentent ce blogue, je ne m'adresse pas à elles comme à de purs esprits et il ne m'est pas possible de faire abstraction de ce qu'elles sont réellement.
Soyez raisonnable, Nadine, convenez que dans la réalité un homme s'intéresse d'abord au physique d'une femme avant de s'intéresser à son intelligence supposée ou à son esprit, même s'il est convenable de nos jours de louanger la grande intelligence des femmes et de leur servir toutes ces flatteries que le renard sert au corbeau dans l'espoir d'un gain. D'où je déduis très simplement que nous ne sommes pas dans la réalité, même si je perçois votre tendance très féminine à tout ramener aux moeurs et à vous dérober à toute discussion politique, scientifique ou artistique.
(Préférer Proust à Rousseau !?…)
Eussiez-vous préféré Beauté/caboter ou plus élégant mais moins poétique, beauté/cabotiner, Nadine?
Tu mets Proust et Rousseau devant la cage ouverte d'un gorille, Lapin, et tu sauras lequel est le plus pédé des deux... heu heu...!
mais bien entendu, tout ceci n'est pas réel du tout, Nadine s'appelle Roger et Spendius c'est Nimbus ressuscité.
l'autre sera la vieille, hein Lapin, oui je sais, ça va mieux en le disant...
dites Nadine, au lieu de me poser des questions idiotes, que ne me répondez-vous sur la fable de la belette et du lapin... en seriez-vous la chatte?
Trois messages pour ne rien dire...autre caractéristique du gauchiste.