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La Bête à Goncourt

Le nihilisme peut partir d'un bon sentiment romantique, au bout du compte ce qu'il y a de plus nul dans le nihilisme, c'est le nihiliste : BHL ou Houellebecq, qui prétendent compenser le Néant de leurs poésies par leurs Êtres télévisuels.

Chateaubriand qui mit la littérature à l'encan trouve en BHL et son compère des héritiers fidèles qui ont opté pour une SARL.

L'impressionnable jury Goncourt, somme de demi-crétins à côté de la plaque, faute de matière pourra toujours se rabattre sur la proposition inédite qu'on lui suggère : la bête à Goncourt à deux têtes.

Commentaires

  • Le nihilisme se vend mal :

    http://www.fdesouche.com/articles/8653

  • Pas de lien vers Desouche s.v.p. Ma bécane est pas assez puissante pour aller sur son site et je ne peux pas sacquer les sites avec des vidéos.

  • BHL et Houellebecq ont touché chacun 300 000 euros pour leur étron, et ils nous emmerdent — hélas !

  • Euh, j'avoue que ça m'amuse quand même pas mal de voir la grand Normalien normalisateur toiletté chez Karl Lagerfeld materner le Petit Chose Houellebecq - j'ai adoré le moment où, sur un plateau de télé, BHL a simulé un sanglot de compassion pour Houellebecq menacé d'une sévère branlée par sa mère (elle a quand même le droit de se défendre par des procédés moins sournois que ceux de H. ou BHL.)
    Quand BHL dégoise sur la choa ou sur Israël, le Texas, il m'emmerde profondément, mais quand il cause littérature, Baudelaire ou Céline, là j'avoue qu'il me fait bien marrer.

  • 300 000 euros ?
    Dis-moi Lapin, tu veux pas qu'on entame une conversation de poivrot toi et moi ? On demanderait 150 000 chacun.
    On pourrait se retrouver demain au Flore à l'heure du brunch il va sas dire ?

  • Les prestations de VRP de BHL et Houellebecq à la télé valent bien 300.000 euros chacune. Satan paie toujours bien, et rubis sur l'ongle.
    On peut recevoir l'argent comme un preuve de son talent : c'est un peu naïf. Ou comme un moyen de combattre l'ennui : c'est complètement con.

  • Je suis en ce moment dans les derniers jours de Charles Baudelaire, effectivement d'une certaine manière c'est drôle. Enfin je le trouve pathétique quand même ce type qui voudrait écrire comme Péguy et vivre comme Malraux et qui n'y arrive pas mais pas du tout. Vous croyez que c'est parce qu'il n'a jamais été pauvre ?

  • J'ai plus de mal à saisir le lien entre Houellebecq et Baudelaire que celui entre BHL et Malraux. Les rapports de Baudelaire avec sa mère son beaucoup moins compliqués que ceux de Houellebecq, qui pleurniche quand elle se désintéresse de lui, et qui pleurniche encore à travers BHL lorsqu'elle veut faire son éducation à coups de cannes dans la gueule.

    Dans une certaine mesure je crois que BHL a réussi à se persuader qu'il est vraiment persécuté.
    Contrairement à ce que vous croyez peut-être, un poète comme Rousseau par exemple est assez lucide sur le monde et sur lui-même. Il a un regard scientifique par conséquent et c'est pour ça que ça fonctionne. BHL il porte sur lui le même regard que sa propre mère : personne n'en a donc rien à carrer. Même les tentatives d'autocritique deviennent chez lui des compliments.

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