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goncourt

  • Sucking Poets

    Four years ago US-Writter Johnatan Littell got the major French book prize 'Goncourt' for a book in (a very bad) French ("Les Bienveillantes", 2006). I am the first to recognize that 'style' is the make-up of art, but the funny part of this story was to observe that a Prize which is almost entirely devoted to entertaining and stylate litterature for grand-mothers and christmas gifts was given to this big book on ww2 (It is a current joke in France that no good writter ever got this Goncourt-Prize which has been without exception given to 'writters-that-suck'.) It is not new that the bullshit that enable publishers to live makes author die.

    Due to some Jewish obsession to summarize History into a Jewish problem and so destroy Historical studies*, French press and TV almost coerced French customers to buy Littell's book because of its subject (75% of books are bought in France by women, whose religious attitude is determining the success of a book; every blockbuster must be seen through this prisma. As a man I was bored by long sado-masochist descriptions added to the military life description. Is there any subject more boring in art than sex except soldiers and their military life? Subtle poets know that sex and soldiers are comic subjects about which only secretaries talk about seriously).

    A bizarre shock happened between two main religious today dogmas: Jewish dogma against Gay dogma. As Littell makes his main sadistic nazi anti-heroe a paederastic one, insisting on the incestuous part of his sexuality, the question was: what kind of dogma would be the strongest? Jewish or Gay? I must admit that thanks to Littell I was interested in this Goncourt Prize for the first and probably last time of my life.

    Theory of Littell is in fact not far away from what you can deduce of the reading of the French Marquis de Sade himself, whose devotion to sex cannot be separated from his devotion to politics. Sade is for sure the French philosopher who is the closer to nazi's revolution and Nietszche.

    My idea is rather different from Littell's one and that is the reason why I do think he is just an hypocrite. Sado-masochism is not the consequence of nazism but of liberalism. Karl Marx would no doubt have seen in Hitler's politics a regular liberalism, due to marxist historical method to examinate any kind of politics under its economical machinery first of all.

    French author Pierre Drieu La Rochelle (still censored in France or published with a preface to prevent people to share DLR's opinion!), who was seduced by nazism before the war like Ezra Pound or English Evelyn Waugh were by Mussolini, as soon as they went into Paris, Drieu La Rochelle was disappointed by nazis, recognizing in them ordinary capitalists although he was hoping that Hitler would change liberalism into an honest politics.

    *The most shocking effect of the Jewish obsession about ww2 in France is this idea that Napoleon Ist, because he did not made anything against Jewish, was not a butcher as Hitler, although the cruelty of Napoleon's orders was may be more terrific than nazi's cruelty. No need to say that Napoleon did not have the same opportunity to provoke popular electorate against Jewish like Hitler did.

  • Apocalypse 2012

    Dans un vieux n° de "Famille chrétienne" récupéré à la sortie d'une église sur un présentoir (dans l'église, je me tiens plutôt vers la sortie), une interview de Didier Decoin, président de l'Académie Goncourt.

    Cette gazette, précisons pour les profanes, a inventé le christianisme génital et en détient le brevet : "Cuisine, Cinéma et Couches-culottes", derrière Christine Boutin et Frigide Barjot, ses plus célèbres VRP.

    On trouve même dans ce canard un théologien parfaitement croquignolesque, Fabrice Hadjadj, auteur d'une description de Dieu comme une sorte de vulve géante. Théologien qui s'est fendu aussi récemment d'un bouquin sur le diable et prétend que la fête de Noël Lui fait très peur (au diable). Sans doute est-ce là un moyen de démontrer que Lucifer n'a pas le sens de la fête et du business, que les atmosphères familiales le mettent mal à l'aise ? Mais laissons cet Hadjadj (qui collabore au "Figaro", par ailleurs) assumer ses conneries...

    *

    Didier Decoin s'étonne que le sujet de l'apocalypse soit aussi peu souvent évoqué dans l'Eglise catho. (Je réponds que c'est parce c'est un texte trop "politiquement incorrect".) Il dit ensuite son intérêt pour la théologie d'Origène, avant, pour conclure, de comparer Origène à Michel Polnareff : "On ira tous au paradis."

    Etant donné que l'apocalypse dit exactement le contraire, que tous seront appelés mais que peu seront élus, sans compter l'usage (sans doute spontané) d'une symbolique satanique par Polnareff dans ses clips musicaux, on peut en conclure que l'académisme en littérature mène à un souci tel de l'orthographe que l'académicien ne sait même plus lire.

    Un aspect "politiquement correct" est ici dans le fait que l'apocalypse précise l'existence de "chrétiens hypocrites" à l'intérieur de l'Eglise, thème un peu délicat à aborder en face d'ouailles souvent persuadées que l'égrenage de chapelets ou la consommation de cierges leur vaudront une indulgence spéciale. Aussi délicat par le fait que l'Apocalypse n'ouvre pas droit à une vision architecturale ou juridique de l'Eglise, qui est celle du prêcheur le plus souvent. La vision de l'apocalypse est beaucoup plus pragmatique. Le témoignage et la réception universelle de ce témoignage FONT l'Eglise, en quelque sorte. Jésus répète d'ailleurs qu'il est venu remplacer le baptême juif dans l'eau par le baptême chrétien dans l'Esprit, pour signifier la possibilité de la réunion à Dieu. Jésus détruit d'ailleurs le rapport hiérarchique que les disciples pourraient être tentés de restaurer, entre des esprits forts et des esprits faibles, en lavant symboliquement les pieds des apôtres avant la Cène.

    Le nombre des élus (144.000) est d'ailleurs en rapport avec le nombre des apôtres du Christ. Dans le système géocentrique d'Aristote, Ptolémée ou François Bacon (qui n'est pas "stricto sensu" un système, puisqu'il n'est pas "légal"), le nombre des élus est en outre en rapport avec la sphère des étoiles. Non seulement la découpe du ciel est en douze décans, mais la section du soleil est d'une mesure en rapport avec le nombre 144.000.


  • La Bête à Goncourt

    Le nihilisme peut partir d'un bon sentiment romantique, au bout du compte ce qu'il y a de plus nul dans le nihilisme, c'est le nihiliste : BHL ou Houellebecq, qui prétendent compenser le Néant de leurs poésies par leurs Êtres télévisuels.

    Chateaubriand qui mit la littérature à l'encan trouve en BHL et son compère des héritiers fidèles qui ont opté pour une SARL.

    L'impressionnable jury Goncourt, somme de demi-crétins à côté de la plaque, faute de matière pourra toujours se rabattre sur la proposition inédite qu'on lui suggère : la bête à Goncourt à deux têtes.

  • L'esprit de Nuremberg

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    L'anticélinisme primaire du jury Goncourt est confirmé.

    Le réconfort des mal-pensants, c'est que les bien-pensants vont devoir subir le supplice des neuf-cent pages de la somme théologique de Johnatan Littell, hé, hé.