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Hybride

Lu dans "Le Monde diplomatique" un article dont l'auteur propose de chercher des solutions à la crise à la fois chez J.M. Keynes et Karl Marx. C'est complètement absurde ; autant que le rapprochement que font certains universitaires gâteux entre Marx et Hegel (Ce genre de "pondérations" de Marx par Hegel ou Keynes vise bien sûr avant tout à préserver l'honorabilité des carrières des profs qui la suggèrent. Si le slogan des chrétiens est désormais : "Surtout pas l'Apocalypse !", celui du PCF depuis la Libération c'est : "Surtout pas la Révolution !".

Marx n'a rien à voir avec des crétins comme Keynes ou François Fillon ; le marxisme n'est pas une trousse à outils ; c'est une vision complète de l'homme-artiste telle qu'on n'en avait plus proposé depuis Averroès, saint Thomas d'Aquin ou Raphaël.

La tentative de réforme du capitalisme par Keynes est à peu près la même que celle qui fut tentée avec le succès qu'on sait par Hitler à partir de 1933 en Allemagne. Elle consiste à essayer de fixer la richesse nationale et à lutter contre la force capitaliste centripète. Toujours ce rythme binaire du capitalisme : sadisme Et masochisme, anorexie ET boulimie, consommation ET épargne, étatisme ET laxisme, Keynes ET Friedman.

Sans une organisation totalitaire telle que le FMI ou le Congrès yanki, les tours de passe-passe monétaires façon Friedman seraient impossibles. La politique de dépenses contrôlées par l'Etat, non seulement n'a pas sorti l'Allemagne nazie ni les Etats-Unis complètement du marasme dans les années 30, mais elle a entraîné ces nations à développer leurs industries militaires.

Par conséquent on peut dire que Keynes, autant que Hegel, c'est la guerre.

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