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Crétin ultime

Lu dans une gazette soi-disant littéraire ce remède du grand dadais Beigbeder pour soigner le capitalisme : obliger les étudiants de l'ESSEC à lire Proust. C'est partir du postulat qu'un étudiant de l'ESSEC SAIT lire, postulat démenti par les faits ; un étudiant de l'ESSEC n'est pas de ce point de vue plus avantagé qu'un polytechnicien ou un étudiant à Sciences-po.

A l'appui cette citation extraite de "Le Temps retrouvé" : "La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie, par conséquent réellement vécue, c'est la littérature."

Mais c'est précisément le capitalisme, l'économie virtuelle qui est enfermé dans cette formule de Proust ! Une idéologie femelle de l'expert-comptable pour qui rien n'est chair, tout n'est qu'écriture.

Entre la vraie vie de Jérôme Kerviel et celle de Proust, celle de Beigbeder, quelle différence ? Ici on voit que Sartre est quand même un peu moins con que Proust, Sartre qui à la fin de "Les Mots" finit par reconnaître tardivement que la poésie est parfaitement réversible (BHL rend hommage à Sartre en retournant sa veste à intervalles réguliers.)

 

 

Commentaires

  • Beigbeder, tous ces gens qui ont besoin de lire et de raconter des histoires parce que les gens les ennuient, parce que le monde réel les fait bailler... A Cayenne, ça fera de la place pour se garer dans le 6e.

  • Mais pas du tout, Beigbeder se faisait chier avec la fille de Johnny Hallliday mais il paraît qu'il s'amuse maintenant beaucoup en Russie où les gonzesses sont beaucoup moins proustiennes que par chez nous (Merci Lénine).

    En ce qui me concerne je suis probablement plus Russe que certains Russes rouges car il y a longtemps que j'aurais envoyé Beigbeder et Houellebecq se faire voir au Bosphore à coups de knout dans la gueule si j'étais à leur place (même si c'est un peu tard il n'y a que ça qui peut sauver H. de devenir un énième Cioran : des coups de canne ou de knout dans les dents.)
    Au moins je reconnais que votre chouchou BHL (votre côté victorien ressort encore ici), enrôlé sous la bannière yankie, a la franchise d'aller se faire chier avec de vieilles peaux à New York conformément à ses idées.

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