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Prédateurs en série

Dans un reportage à la télé, une jeune femme blonde au regard bleu, qui a l'air un peu paumée, est présentée comme une "prédatrice sexuelle" (sic), sous prétexte qu'elle a plusieurs amants, qu'elle couche avec plusieurs types parfois dans la même semaine.

Une "prédatrice sexuelle", pas moins. Comment les moeurs de Colette seraient-elles présentées aujourd'hui à la télé ? Comme celles d'une "serial partouzeuse", quelque chose comme ça ? On manquerait de superlatifs. Peux pas m'empêcher de repenser à ce jeune commando de chasseurs alpins, dont la mièvrerie sentimentale -on le voyait envoyer des bisous virtuels à sa fiancée par internet- était exhibée il y a quelques semaines dans un autre reportage. De nos jours les suppôts de Satan qui balancent des roquettes ou effectuent des tirs de mortier sur des civils mangent des fraises tagada à quatre heure ; ça ne rassure que leurs parents.

Commentaires

  • Soldats de la paix...

  • Encore un exemple où le mythe "enfonce" le récit historique officiel, puisque les Atlantes sont tenus depuis l'Antiquité pour des géants sanguinaires ennemis des dieux, aussi sanguinaires que leurs cousins les cyclopes.
    Le masque du soldat du "Pacte Atlante" est d'ailleurs transparent lorsque son héraut Kouchner ressuscite soudainement avant de frapper la doctrine des "monstres froids" que sont les Etats, qui ne peuvent se passer de la concurrence et de la guerre.
    Le Pacte atlante s'appuie en outre sur une science-fiction, une idéologie très proche de l'épicurisme (la subtilité en moins). Sans entrer dans les détails, les deux zozos Bogdanoff qui enseignent la science au peuple à la télé expriment un concept (algébrique et donc paradoxal) d'"univers plat" typique de la gigantomachie, une idée qui ressurgit à chaque période de crise scientifique profonde, récemment au moyen âge dans la cervelle de certains moines mélancoliques et débiles, plus récemment encore dans les palinodies de Blaise Pascal (le paradoxe tient à ce que dans une science-fiction, le support algébrique exclut qu'on puisse définir une forme précise ; les Bogdanoff parlent d'"univers en forme de soucoupe ou d'assiette renversée" pour fixer l'attention de leur auditoire, alors que leur théorie est fondamentalement informelle et "invisible", un peu comme si on disait que la musique de Bach ressemble à un orgue.)

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