Je suis frappé à la première lecture de Saint-Simon (l'Ancien) par l'indulgence de ses portraits. Probable que ceux qui jugent Saint-Simon sévère ne veulent pas admettre non plus que "Tartuffe, c'est nous.", malgré la démonstration de Sollers.
J'ai décidé de zapper plus ou moins le XVIIe siècle, qui a beaucoup trop de style pour être honnête. Mais je profite de ce qu'on m'a demandé de surveiller quelques neveux qui s'ébrouent dans un rivière pour lire d'un oeil quelques portraits de cour. Heureux gosses à peine sortis de la caverne et qui ne se doutent pas de la menace qui plane, de l'engloutissement possible du monde en quelques secondes...
- Indulgent parce qu'il trouve des excuses à la bigoterie insupportable de l'infirmière de Louis XIV : l'état de nécessité dans laquelle elle a vécu longtemps. Il est certain, pour le traduire dans la langue du jour, que nécessité rend con.
- Indulgent aussi parce qu'il explique que la stupidité de Louis XIV a été entretenue par son entourage, et qu'il reconnaît au roi, malgré sa bêtise, un penchant pour le savoir et une bonne capacité à l'augmenter.
- Indulgent par les portraits vivants qu'il fait de femmes très laides qui n'auraient pas sans lui trouvé de peintre.
Mais un de mes neveux manque de se noyer et, par acquit de conscience, je me sens tenu de plonger à l'eau pour le ramener au bord. Il faut que je lise Saint-Simon à mes neveux avant qu'ils ne voient à la télé quelque documentaire débile de Stéphane Bern sur le "Roi Soleil", la fermette de Marie-Antoinette, et toutes ces niaiseries de boy-scout.
Commentaires
"acquit", lapinôsse, "acquit" !
Je suis indulgente avec vous parce que je considère que. à ce titre, votre(vos) nullité(s) de certains moments n'annulent pas votre(vos) qualité(s) en d'autres, mais si je devais appliquer votre méthode de jugement catégorique et présomptueux, mon vieux, vous vous retrouveriez réduit en charpie (en harpie serait déjà trop de bonté, en cette occurrence).
Quand plus aucune femme n'aura d'indulgence pour moi, je me sentirai plus rassuré.
Vous avez vraiment la haine, hein ? Lapinôsse ou l'ultramisogynie !
Le Lapin et quelques-uns de ses neveux, quelle fable tragicomique! j'y vois l'influence de S, l'engloutissement possible du monde en quelques secondes, ça, ça en jette ça, tellement c'est vrai. J'ai perdu quelqu'une de mes cousines faute d'avoir pu assister à une course de canoë, et même je crois pas que j'aurais pu la sauver tant c'est court quelques secondes. Mais toi, te voilà avec un neveu sauvé des eaux!
C'est vrai que la noyade ça se joue en cinq sec. Cependant il me semble moins évident encore de sauver un démocrate-chrétien de la damnation qu'un gosse emporté par le courant.
(Ma misogynie est entièrement dépourvue de haine contrairement à ce qu'essaie de faire croire une telle. Un homme qui se sent menacé par les femmes, c'est souvent qu'il en est une lui-même comme cette femelle de Frédéric Nitche.)
Merci, cher Lapinôsse. Je ne voulais point m'esquinter en tentant d'obtenir une déclaration d'amour universelle. Un à zéro pour moi, mon chéri !
Pour ce qui est de compter les points, je crois que je peux vous faire confiance.
N'empêche, Lapinôsse, nous ne négligeons pas que vous n'avez pas ouvert tous vos livres. Mais on ne fera pas non plus dans le règlement de comptes.
N'empêche, Lapinôsse, nous ne négligeons pas que vous n'avez pas ouvert tous vos livres. Mais on ne fera pas non plus dans le règlement de comptes.
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N'empêche, Lapinôsse, nous ne négligeons pas que vous n'avez pas ouvert tous vos livres. Mais on ne fera pas non plus dans le règlement de comptes.
Oh oh pardon mais mon renard de feu semble avoir mis le feu aux poudres et n'affichait pas que mon commentaire était passé... vous pouvez les éliminer tous sauf un, peut-être ?