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Goebbels pas mort !

 

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Parodie de débat sur "France 2" autour du piège de Christophe Nick, sa vraie-fausse émission de télé-réalité ("Le Jeu de la Mort") où des candidats sont poussés par une animatrice gourdasse à devenir des tortionnaires -8/10 franchissant le pas sans se poser de question :

- Première imposture : seuls des imbéciles peuvent croire qu'un débat critique est possible dans les médiats officiels à propos d'un problème posé par le monopole de l'information et la propagande d'Etat ; c'est aussi naïf que de croire qu'on peut "moraliser le football". Comment les acteurs d'un système de propagande, en TOUT PREMIER LIEU PUBLICITAIRE ET INDUSTRIEL (ce qu'aucun des intervenants à ce débat truqué n'a mentionné), comment les complices et bénéficiaires d'un tel système pourraient-ils le critiquer justement ? L'un des intervenants n'a pas tardé à pointer du doigt les dérives... d'internet. Sans doute est-il scandaleux que l'Etat n'exerce pas le même contrôle sur internet que celui qu'il exerce sur les chaînes privées et publiques ? Depuis quelques mois des propagandistes expérimentés s'émeuvent d'ailleurs de l'absence de contrôle de l'Etat sur internet : Jacques Séguéla, Pierre Arditi, Alain Finkielkraut, etc.

- Deuxième imposture : le débat est orchestré par Christophe Hondelatte, animateur d'une des émissions de propagande télévisée les plus écoeurantes qui soient, dans laquelle des crimes sordides sont montés en épingle, histoire de persuader le populo. qu'un "serial killer" rôde dans chaque quartier et que la police joue un rôle efficace de prévention et de répression de la criminalité, qui ne cesse d'augmenter en même temps que les effectifs de la police.

Il y a une vingtaine d'années, les lecteurs des gazettes donnant dans le voyeurisme criminel comme Hondelatte étaient considérés plus ou moins comme des pervers ; aujourd'hui Hondelatte met cette criminalité en scène de façon racoleuse sur le service public pour servir la soupe à Sarkozy et l'aider à rendre parano. et manipulable une population vieillissante de plus en plus facile à effaroucher.

Vis-à-vis de certains criminels, l'émission d'Hondelatte a en outre un caractère didactique, car elle enseigne comment les assassins se font pincer, quelle genre d'erreur les trahit, d'où un assassin peut déduire les principales bourdes à ne pas commettre. Comme dans l'affaire de l'infanticide Courjault, il s'agit de pointer du doigt un bouc émissaire pour disculper la société capitaliste (qui a largement légalisé l'infanticide en l'occurrence, pour le plus grand profit de l'industrie chimique et pharmaceutique). Un débat critique sur la propagande totalitaire orchestré par Christophe Hondelatte ? Pourquoi pas par Carla Bruni tant qu'on y est ?

(A suivre)

Commentaires

  • Parfaitement d'accord, je ne crois pas ces émissions utiles surtout en 2 ème partie de soirée.
    Mais le téléspectateur aime ça et il lit aussi "détective" où l'on peut trouver les pires ignominies en matière de crime.
    Tout cela ne peut que faire sombrer dans la dépression :-).

  • - Je compte revenir sur l'argument qui consiste de la part de types cyniques comme Morandini ou hypocrites comme David Abiker (plus dangereux que Morandini à mon sens car plus malin) à faire du public de la téléréalité (parfois très bien conçue, comme les émissions voyeuristes d'Hondelatte le sont) le complice de cette téléréalité.
    Dès le début, sous de Gaulle, la propagande télévisée a été présentée comme un moyen politique d'éducation : je veux dire que c'est ce qui a permis largement de la faire accepter par l'élite intellectuelle et de justifier son MONOPOLE. J'ai même vu récemment cet abruti de pape Pie XII dans des images d'archives vanter la télévision à ses débuts comme un facteur de paix mondiale (ne pas oublier que la connerie joue un rôle décisif dans les régimes totalitaires).

    Pas de libéralisme sans monopole dans l'Histoire. L'idée que le public a le choix fait elle-même partie de la propagande libérale. Autrement dit, si on croit qu'il y a une grande différence entre le PS et l'UMP, alors on croira qu'il y a une grande différence entre le service public et la télévision privée. En réalité, PS+UMP ne représentent le choix que de 60 à 70% des 50% d'électeurs qui se rendent aux urnes, c'est-à-dire d'une petite minorité de Français qui impose ses choix éducatifs et culturels aux autres sous le sceau de la Démocratie triomphante.

    - La presse du type "Détective" ou "Le Hérisson" était considérée comme la presse de caniveau il y a ne serait-ce que cinquante ans, aujourd'hui elle fait partie du "service public". La propagande derrière ce truc est on ne peut plus grossière, genre : "N'ayez pas peur braves gens du tueur en série votre voisin de pallier, la police est là qui veille sur vous.", alors même qu'on peut se poser la question des mobiles qui poussent un individu à entrer dans la police ou l'armée ? Quand c'est simplement le niveau élevé du chomage, alors ce mobile n'est pas très éloigné de celui qui pousse à devenir délinquant.

    - Un citoyen dépressif est ce qu'un Etat totalitaire peut rêver de mieux comme citoyen modèle. A tel point que l'éloge de la mélancolie en art et en littérature coïncide toujours avec des périodes d'oppression politique.

  • il y a une dizaine d'années on me faisait l'éloge d'un essai intitulé L'Eloge de la fuite par je ne sais plus quel sociologue démocrate de mes deux. L'éloge de la fuite ou l'art d'être un lâche. Beaucoup de succès chez les fonctionnaire de l'éduc nat comme il se doit.

  • Cela dit moi je dis aux démocrates-chrétiens quand j'en croise : "Fuyez votre Eglise romaine qui sonne creux depuis deux-cent ans au moins et n'hésite pas à cautionner les entreprises les plus nettement sataniques, comme la méga-nation européenne après la méga-nation française, comme si cette dernière aventure ne s'était pas soldée par le bain de sang de 14-18, en piétinant au passage l'Evangile qui dissuade de toute tentative de construire le royaume de Dieu sur la terre, et bien d'autres passages encore.

    - Etonnez-vous aussi qu'on puisse y proclamer devant des parterres de paroissiennes stupides que le diable n'existe pas (Duquesne), ou que dieu est une grosse vulve (Hadjadj), que c'est un devoir chrétien de voter (Barbarin), que le temps c'est l'éternité (Jean Guitton), que la télévision est un instrument de la paix mondiale (Pie XII)..."

    Sachant pertinemment qu'il n'y a pratiquement plus que des gonzesses et des homosexuels dans l'Eglise catholique désormais, et que cette race-là penche toujours systématiquement du côté de la mort à crédit plutôt que du côté de Dieu et qu'on ne peut pas perdre trop de temps avec des enclumes dans ce genre-là. Il y a des milieux plus réceptifs. Les adorateurs de Satan, par exemple : déjà ils croient au diable, c'est une étape.

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