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Le Tartuffe Benoît XVI

En préambule de cette note, je dissuade d'accorder un quelconque crédit au groupuscule de Jacques de Guillebon et Olivier François, baptisé "anarchriste", qui se réunira bientôt dans un quartier chic de la capitale, sans doute pour signifier le périmètre de sécurité duquel la brigade mondaine de Benoît XVI ne sortira jamais (maman ne le permettrait pas).

L'anarchisme de Jésus-Christ heurte d'abord le clergé juif et le pouvoir judiciaire romain. Je ne vois pas quelle sorte de police ces lascars "anarchristes" pourraient heurter, pas même leur police d'assurance. Comptent-ils flanquer en l'air les tréteaux du bazar de la charité chrétienne, ou le "tour operator" lucratif des paroisses parisiennes ? Saccager "La Procure" ou molester tous les curés de France et de Navarre qui n'attendent qu'une invitation de Canal+ ou de France 2 pour se maquiller ?

Il semble que les "anarchristes" se donnent plutôt pour but de repeindre l'enseigne défraîchie de la boutique catholique. Olivier François ne se cache même pas de collaborer au "Spectacle du Monde", gazette-danseuse de l'armurier Dassault, des fameuses familles qui ont refait la France (aux petits oignons). Et Fillon c'est Jeanne d'Arc tant qu'on y est.

Grâce à Shakespeare, authentique chrétien anarchiste, on ne peut plus méconnaître l'origine incestueuse de la connerie. L'inceste explique pourquoi les petits mickeys J. de Guillebon et O. François ne parlent des choses les plus triviales qu'avec style, comme si elles étaient des vases sacrés. Shakespeare piétine méticuleusement toutes ces idoles païennes, hâtivement blanchies à la chaux chrétienne, rend à Satan les instruments de la musique chrétienne. 

+ Redisons-le : de tous les pores de la démocratie-chrétienne transpire l'idolâtrie ; regardez KTO pendant une heure, puis fermez la télé, puis ouvrez le Nouveau-Testament et vous verrez la différence. Les USA dissimulent sous ce masque indécent le régime pharaonique le plus sournois et macabre, dont les arcanes juridiques et monétaires sont un occultisme si puissant qu'il échappe à ses manipulateurs.

Or, que font le pape, ses caniches ? Au lieu de saisir-là une occasion de se racheter des relations diplomatiques entretenues avec l'Allemagne nazie ; au lieu de se repentir en bêlant de crimes qu'ils n'ont pas commis eux-mêmes, mais une vague mère putative ? Ils multiplient les courbettes diplomatiques en direction des Etats-Unis. Pire encore, ils confortent l'idéologie totalitaire de la "démocratie chrétienne", forgerie la plus démoniaque de tous les temps, unique raison du satanisme affiché aujourd'hui par le folklore yankee bas-de-gamme mais sincère ; plus sincère que les fonds de pension baptisés "Vierge Marie, mère de dieu", fais-nous des petits.

Ce stratagème de la démocratie-chrétienne, Karl Marx a démontré que son pouvoir de suggestion surpasse le truc grossier qui consiste à faire passer le monarque pour un élu de dieu aux yeux des cul-terreux. On ne voit pas pourquoi le Christ serait démocrate, puisqu'il est anarchiste, et que la démocratie n'est qu'une invention de démagogue indécent. Merci aux démagogues de ne pas prendre l'étiquette chrétienne et cracher ainsi au visage du Christ.

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Plutôt que d'énumérer les cinquante preuves de malice du clergé catholique romain, dont la bêtise a pour effet commode de servir de repoussoir à la propagande républicaine, j'aime mieux causer positivement de Léon Bloy, calomniateur anarchiste du clergé au siècle dernier, au nom du Christ.

- D'abord pour dire que la sincérité de Bloy, à défaut d'une vision parfaitement logique, tient à ce que Bloy est autodidacte, de l'espèce bien française, persuadée au moins depuis Rabelais que l'université est le dernier lieu après le sanhédrin où on peut s'attendre à voir souffler l'esprit, le vrai, non les formules géométriques ou partisanes (plutôt que d'accuser la franc-maçonnerie, ou de voir des complots maçonniques partout, il vaut mieux comprendre que c'est parce qu'elle est une formule méthodique efficace que le nombre d'or maçonnerique s'impose dans tous les systèmes, sans plan secret, à commencer par l'université, dont la fonction est organisatrice. Il n'y a rien de plus naturel que d'être franc-maçon.

Bien qu'elle a pu être dirigée contre l'Eglise romaine, la franc-maçonnerie a préalablement été imposée aux populations occidentales par l'Eglise romaine. En définitive, rien n'est moins maçonnique que le secret des loges, qui attire inutilement l'attention sur l'ombre solaire, et rappelle que la morale est toujours, essentiellement, un complot, petit couple ou gigantesque organisation infernale de la démocratie-chrétienne, qui n'a pas besoin de se cacher.)

- Disons maintenant ce qui limite la vision de Bloy, et qui l'empêche d'être de plain-pied dans l'apocalypse. Très proche de Dante, que le dégoût des malversations romaines incite à se figurer l'Eglise comme une jeune femme pure, Béatrice, inspirée de l'apocalypse où elle est représentée ainsi, avant d'être une prostituée, Bloy, aussi déterminé contre une institution dont la laideur lui paraît aussi intense, fait le rêve d'une Eglise médiévale sainte. A l'Eve future de l'Alighieri, dans un temps où la réforme de l'Eglise paraît illusoire, Bloy substitue la légende dorée.

Bloy a la vision juste que l'histoire est la science qui peut le mieux servir à relever les jupes de la civilisation, pour montrer le cancer qui la ronge ; mais il tombe dans les filets de Joseph de Maistre, il ne le reconnaîtra que trop tard. De Maistre qui se moque de l'histoire, puisque son propos est au contraire de lustrer le sceptre du pouvoir à la peau de chamois, peu importe dans quel bois le bâton est taillé. De Maistre, qui serait en quelque sorte l'ancêtre des démocrates-chrétiens lécheurs de cul, si la démocratie-chrétienne n'était pas une grosse baleine en voie de disparition, et ses cornacs des lutins dans le genre de Bayrou ou Sarkozy, vu que De Maistre en pince plutôt pour les grands dictateurs sanglants.

Commentaires

  • De l'art de raconter vraiment n'importe quoi sur n'importe quel sujet, en plaçant les éternelles mêmes références.

  • Pourquoi ne citez vous que le spectacle?, je m'honore aussi de collaborer au choc du mois et surtout à Elements... Cela vous arrange sans doute... Luttes de nains netsurfers.

  • - Je suppose que les "références éternelles" auxquelles Jacques de Guillebon fait allusion sont les évangiles ? Il n'y a aucun autre moyen de départager si, oui ou non, la "doctrine sociale de l'Eglise" défendue par Benoît XVI et la brigade mondaine dont vous faites partie, Guillebon, est une doctrine de margoulins catholiques comme je le prétends, ou si elle est vraiment chrétienne. Est-ce que, oui ou non, le Christ est une assistante sociale ? La réponse est dans le Nouveau Testament et dans saint Paul.

    - Le gros avantage de vos références, c'est qu'elles sont cinéphiliques, proches du lavage de cerveau des gosses exposés aux stimuli de la démocratie-chrétienne, ou bien totalement cryptographiques, comme Jacques Ellul et Benoît XVI ; comme personne ne les lit, n'a même envie de les lire, ça vous permet de faire le coq et d'abuser ainsi d'une poignée de pucelles analphabètes abonnées à "Famille chrétienne" ou à "Télé 7 Jours", sans même avoir besoin de montrer votre slip comme Frigide Bargeot.

    - Puisque Olivier François s'honore de collaborer à la revue "Eléments", torchon pour bureaucrates recalés de la bureaucratie, je m'honore de lui dire que je pourrais citer les noms de cinquante collaborateurs à la même doctrine totalitaire qui se sont mouillés en collaborant. Le pédéraste nazi Brasillach a ainsi laissé sa peau dans l'aventure, qui n'était pas une simple PME-PMI comme la vôtre. D'où vient que vous tirez autant d'honneur d'opinions statisticiennes parfaitement conformes et sans risque dorénavant ? Vous tranchez la gorge des kaddhafistes vous-même ou vous vous contentez de bénir cette bonne action européenne ?

    - Le seul point où je suis d'accord avec vous : internet et les nains. Laissez internet aux nains et contentez-vous d'opérer dans les officines subventionnées par l'industrie militaire ayant pignon sur rue, consécration médiatique et larbins astiqués dans votre genre ; au lieu de faire d'internet la vitrine de vos spéculations et de vos petits missiles "judéo-chrétiens".

    - Vous pouvez annuler votre réunion d'anarchristes.

  • Ben non, trouffion, elle a eu lieu. Dommage.

  • - J'ai entendu la tapette Guillebon un jour à la télé, après s'être fait copieusement ridiculiser par une bande d'athées qui en savaient plus sur le christianisme que lui, avouer benoîtement que sa femme le tenait par les couilles, très semblable en ça à ses comparses de la kermesse catholique. Ce qui le choque en tout et pour tout dans Mai 68, c'est qu'une bande d'hurluberlus aient pu se vider les couilles en dehors de leurs régulières. Me font bien marrer les mouvements anarchistes gouvernés par le principe féminin : c'est le fonctionnement de la Grande Muette ; tous, sans exception, quelle que soit l'idole ou le saint Frusquin qu'ils portent au pinacle, virent à la caserne ou à l'asile d'aliénés.
    - Vous êtes les agents de conservation d'une vieille pomme blette, l'Eglise romaine, complètement réduite à cidre depuis 1789 au moins, et vous n'êtes même pas capable de vous en rendre compte. Vos mères ne vous ont jamais appris à lire ? Seulement à picoler ? Vous n'êtes pas contre le monde, vous vivez dans le monde virtuel du cinoche chrétien, la plus immonde des saloperies.

  • Décidément, vous adorez vous faire haïr !
    C'est par hasard que je suis venu vous voir.
    Je vous croyais mort et j'en étais triste.

    J'ai lu les cinq derniers billet et ne suis pas sûr d'avoir compris goutte !
    J'aime Benoit. Ça vous dérange ?
    Mais je vous aime. Et-ce grave, docteur ?

  • - On ne peut pas aimer Molière et Pascal en même temps, à moins d'être un collectionneur, c'est-à-dire un sentimental. Et, oui, je crois que c'est grave. Tout est grave dans ce bas-monde, et quand Molière vous fait rire, c'est encore parce que c'est grave, sinon vous resteriez béat.
    - Je plains votre Benoît, car c'est un pilier de l'Eglise, et c'est l'endroit le plus sûr où être écrasé. Et puis entendre mon nom, scandé en choeur par toutes ces idiotes en rut, au JMJ, franchement ça doit donner envie de vomir. Les spectacles et fêtes consensuelles n'ont lieu qu'entre démons.

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