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gay

  • Rêveuse bourgeoisie

    Le "mariage gay" ne donne pas envie de vomir à cause de l'accouplement de deux hommes (la physiologie humaine est d'ordinaire répugnante), mais à cause du mensonge bourgeois qu'il recèle, typiquement "catholique romain". Ce mensonge consiste à opposer aux évangiles et aux apôtres la célébration de la chair.

    Le mensonge bourgeois est à l'esprit ce que la ciguë est à l'estomac, un empoisonnement ressenti d'autant plus vivement qu'on a lu et aimé Shakespeare - par exemple le portrait qu'il fit des petits connards Roméo & Juliette.

  • Le Christ anarchiste

    Ne pas lapider la femme adultère qui contrevient aux lois et préjugés sociaux.

    - Que ceux qui n'ont jamais commis le péché de fornication jettent la pierre aux gays, pourrait-on dire aujourd'hui, et comme l'invention du mariage catholique est un tel péché, la société n'est formée que de spécimens qui s'accusent les uns les autres afin de se justifier.

    Le Christ regarde la société comme la chaîne qui relie le maître à l'esclave, et l'esclave au maître, indéfiniment. Le Christ est totalement indifférent à l'art ou à l'anthropologie : il sait son pacte passé avec le diable, et la solution finale irrémédiable de ce pacte. Pas de place dans la société pour l'amour, auquel l'anthropologie ne laisse pas de place.

    Le discours du clergé de la synagogue de Satan consiste à humaniser le Christ. L'apôtre Paul est justifié d'affirmer qu'il a part à l'éternité, grâce à l'esprit.

    Les apôtres, n'ayant pas encore été confirmés par l'esprit de dieu, sont stupéfaits d'apprendre que leur maître n'a cure de la ruine du temple de Jérusalem.

    L'attachement aux institutions de toutes sortes est la marque des esprits qui n'ont pas reçu l'appui de l'Esprit, réclamant de lui un confort ou une vertu qu'il ne procure pas.

    L'anarchisme ou le mépris du Messie pour l'art et les institutions humaines est la contrepartie logique de son amour pour l'humanité. L'attachement à l'ordre humain empêche l'homme de s'aimer. L'infraction de la femme adultère ne regarde pas la justice divine, qui sonde bien au-delà de la capacité de l'homme à se soumettre ou à transgresser le code civil.

  • Le Gay Savoir

    Dans le fait de prendre le mariage ou le couple au sérieux, on reconnaît le refus de sortir de l'enfance, typique des Allemands.

    J'ai l'impression d'être à Berlin quand j'entends dans Paris l'écho de ces manifestations "pour" ou "contre" le mariage gay, dont l'hystérie est facilement repérable, et le truc "binaire", blanc ou noir.

    Les Français se moquent doublement de ces carnavals sinistres : d'abord parce que le "sinistre" est le dernier genre dans lequel les "gays" devraient éviter de donner - autant faire la "gay-pride" en costume-cravate de fonctionnaire de Bercy. La seule chose qui soit vraiment sérieuse, dans cette... civilisation, c'est l'argent. Les gays auront beau faire grise mine, et enfiler le costard de demi-deuil du mariage, ils ne seront jamais aussi sérieux que l'argent. Le carnaval est fait pour dissimuler ou oublier le côté sinistre de la société, pas pour souligner ses efforts répétitifs et vains en matière d'éducation, de lutte contre le crime, de culture, etc.

    Par ailleurs le Français est pragmatique, et vouloir "sauver la civilisation", c'est comme vouloir redémarrer une bagnole fracassée au fond d'un ravin. Il y a de l'acharnement thérapeutique à vouloir sauver la France. Et cet acharnement thérapeutique est entièrement sentimental.

    De plus les personnes qui pensent en termes de civilisation (toutes les bonnes femmes, plus ou moins) sont extrêmement ennuyeuses, puisque le raisonnement de la civilisation est entièrement dépourvu d'imagination. Les civilisations se font et se défont toutes seules, presque naturellement ; c'est le destin, et il n'y a, pour vouloir apporter leur pierre au destin, que des crétins dont Satan se moque bien. Satan rit jaune de ces connards qui s'agitent en vain, comme des particules élémentaires dans un tube.

  • Du Gay savoir

    L'essayiste français Pascal Bruckner impute dans l'un de ses essais le sentimentalisme débordant de la société occidentale au christianisme. C'est un truc récurrent chez les philosophes républicains modernes, et non seulement Nitche, d'imputer au christianisme la décadence des institutions.

    Un peu plus d'honnêteté intellectuelle ou de professionalisme obligerait à accuser l'Eglise catholique, et non le christianisme, de ce mysticisme sexuel débordant et dangereux, dont la demande d'institutionnalisation des relations lesbiennes ou sodomites dérive. Si le mariage gay est bien égal au mariage catholique romain, c'est sur un point : celui des sentiments, exclu des rituels d'union païens. Les militants gays n'ont pas introduit le débordement sentimental, mais l'Eglise romaine elle-même précédemment.

    Pourquoi l'Eglise romaine, et non le christianisme ? Parce que les évangiles ne permettent de fonder AUCUNE DOCTRINE SOCIALE. Le Messie traite les juifs pharisiens de "chiens", parce qu'ils ont commis cette faute contre l'Esprit de dieu.

    Les démocrates-chrétiens commettent une imposture et un blasphème majeur : en effet, rien ne leur permet de décréter à la place de Jésus-Christ dans un domaine où celui-ci n'a jamais cru bon de décréter.

    Si cette nuance majeure entre la docrine sociale catholique romaine d'une part, et la parole de dieu d'autre part, doit être faite, c'est parce qu'elle permet de comprendre la fragilité particulière du néo-paganisme catholique romain. On pourrait quasiment parler de néo-paganisme "schizophrène". Quelques érudits seulement en ont conscience ; il est difficile de croire, par exemple, que Galilée ou Joseph de Maistre ignorent qu'ils proposent des doctrines antichrétiennes, tellement elles sont inspirées par des principes "maçonniques" ou platoniciens contraires au christianisme (l'évangile de Judas Iscariote révèle qu'il était adepte de la philosophie morale de Platon).

    La divagation juridique est donc une marque particulière de l'Occident, qui trouve son origine dans la doctrine sociale de l'Eglise catholique. L'imprécision des philosophes voltairiens, la raison pour laquelle ils ne veulent pas ou ne peuvent pas viser juste, est assez facile à comprendre : les institutions républicaines dérivent des institutions catholiques romaines. La principale différence entre les institutions monarchiques catholiques romaines et les institutions républicaines modernes est d'ordre économique, non pas juridique. La théorie nationale-socialiste ou hégélienne du progrès serait mise à mal si la solution de continuité était mise à jour entre tradition catholique romaine et modernité technocratique républicaine.

    Pour le combat contre la subversion de l'Esprit, il n'est pas inutile de comprendre que Shakespeare, avant même qu'elle ne prenne l'aspect tentaculaire et métastatique qu'on lui connaît, a tranché la gorge à la doctrine sociale de l'Eglise romaine. C'est le sens sans équivoque de la mythologie de Shakespeare. Sous l'apparence païenne ou séculière, Shakespeare met le feu au Capharnaüm catholique romain, véritable paganisme recouvert des oripeaux de la foi chrétienne. Si les universitaires voulaient bien se donner la peine d'être intelligents, ils comprendraient que Shakespeare le fait d'une manière plus complète et qui excède largement en force la manière de Luther. Shakespeare est le découvreur du globe, de sa lâche médiocrité, et il ne faut pas s'attendre à l'éternel retour de Fortinbras. Si les meilleures choses ont une fin, les pires aussi, par bonheur.


  • Gay Savoir

    Mêler Jésus-Christ et la parole de dieu à la manifestation de l'hystérie sociale en faveur du mariage est le plus grand péché du point de vue évangélique. Le plus grand péché parce qu'il altère la logique du message chrétien, universel.

    La fornication, qui désigne un péché de nature spirituelle et non charnelle, est le péché des hystériques défenseurs d'un ordre social qui n'a jamais existé et n'existera jamais, ainsi que la révélation chrétienne l'affirme sans ambiguïté.

    A toutes les questions sociales qui lui sont posées, sans exception, le Messie oppose une fin de non-recevoir. Pour le rétablissement de l'ordre social, voyez le pape et ses beaux discours théoriques contre nature (c'est-à-dire dont la nature n'offre aucun exemple, ni même les prémisses d'une probabilité).

    Quelle sorte de prêtre peut cautionner cette kermesse, quand le tiers de l'humanité crève des caprices de ceux qui maintiennent le monde dans le chaos ?

  • Gay Savoir

    Comment les antichrists de tous poils, du pape au président des Etats-Unis, en passant par Lady Gaga, tous les petits suppôts qui pullulent dans le cinéma, pensent-ils restaurer un culte de Satan digne de ce nom, quand ils n'ont même pas les couilles, pour la plupart, de reconnaître Adolf Hitler comme l'un des leurs ?

  • Le Gay Savoir

    Je parie que l'humour sera le dernier domaine de la morale où on parviendra à la parité sexuelle, suivant la répartition suivante : 50% de Français d'un côté, 50% d'Allemands de l'autre.

    Malgré toutes les avanies qu'elle leur a fait subir, les Allemands continuent d'avoir confiance dans la science politique et morale, ou disons au moins la partie néo-nazie des derniers Boches (pour ce qui est de l'élite démocrate-chrétienne, c'est plus une question d'intérêt que de foi).

    Un tel masochisme vaut bien sûr aux Allemands les railleries des Français. Au moins, confronté à la défaite et à la mort de son dieu, Hitler en franc-maçon digne de ce nom n'a pas craint de se suicider. Quand on cherche la rectitude féminine, c'est encore chez un homme qu'on la trouve.

  • Gay savoir

    Un journaliste pose la question : "Les médias en font-ils trop à propos du mariage gay, qui a pour effet immédiat de diviser les Français."

    C'est ce que les esthètes qualifient de "mise en abyme". En effet, qui a bien pu fourrer dans la tête de certains homosexuels l'idée de se marier, ou même d'adopter des enfants ? Si ce n'est les médias ? Quels enfants ? Je suppose qu'on va abolir la loi sur l'avortement, pour créer un contingent d'enfants à adopter (200.000 par an) : ainsi la France infléchira son vieillissement, et retrouvera le cours de la prospérité. Ah, Alphonse Allais, sur la violente stupidité de notre époque, tu voyais juste. En effet, comme Alphonse Allais inventa l'art abstrait par manière de plaisanterie, il aurait pu inventer le mariage gay.

    Et Christine Boutin, Mgr Barbarin ? S'ils n'existaient pas, les médias les inventeraient, avec leurs déclarations fracassantes de connerie.

    Notre journaliste a l'air d'ignorer que "diviser, c'est régner". Machiavel, aujourd'hui, est patron de presse. Et le cancer de la presse, pronostiqué par Blazac, accompli.

  • L'Amour courtois

    Le mariage gay est le comble de l'amour courtois.

    De tous les sacrements forgés par l'Eglise romaine, le sacrement de mariage est celui par lequel la subversion du christianisme par l'Eglise romaine est la plus nettement visible ; comme le fait remarquer Martin Luther, ce sacrement n'a pas de fondement scripturaire. Au sein même de la gnose catholique romaine, il ne fut accordé pendant très longtemps au mariage qu'une valeur de sous-sacrement.

    Au profane qui passerait par là, je rappelle que les évangiles chrétiens n'accordent aucune valeur spirituelle, à l'opposé du bouddhisme, à l'organisation sociale ou aux lois statistiques. Le christianisme est pur de tout mysticisme sexuel, et la "fornication" dans le vocabulaire eschatologique désigne, non l'acte de chair hétérosexuel ou homosexuel en lui-même, mais le fait de prêter à l'acte sexuel une fonction qu'il n'a pas, ce qui est le propre des religions païennes.

    Pour les justes, fidèles à la parole de Jésus-Christ, qui est l'Esprit de Dieu, l'organisation sociale est démoniaque. Et on peut constater en effet que la subversion du christianisme, autrement dit le "socialisme chrétien", entraîne une occultation progressive de l'antichrist, jusqu'à l'apologie de Nitche, aujourd'hui, dans les cercles catholiques romains, après celle de Charles Maurras, au mépris le plus complet de la vérité.

    Si la dénonciation de l'amour courtois ("Roméo & Juliette") est au coeur de la littérature apocalyptique de Shakespeare, c'est pour la simple et bonne raison que l'amour courtois permet de comprendre l'histoire tragique de l'Occident moderne, son iniquité, non pas "banale" mais extraordinaire ; c'est-à-dire comment le clergé soi-disant catholique a été pendant longtemps l'artisan principal de la subversion du christianisme afin de doter la société d'une éthique et d'un régime légal; avant d'être tardivement remplacé dans cette fonction par un personnel judiciaire officiellement "laïc", mais dont les conceptions sont entièrement tributaires du régime de droit précédent.

    Une enquête sérieuse sur les "racines chrétiennes de la France", telle que l'université est incapable de produire aujourd'hui, mettrait à jour deux faits politiquement incorrects : 1/Le prolongement des institutions ecclésiastiques romaines par les institutions républicaines. 2/L'impossibilité de rattacher la notion de "racine chrétienne" aux Ecritures saintes.

    Apparemment ce sont deux camps opposés qui s'affrontent sur la question juridique du "mariage gay" ; en réalité ils sont tous les deux fornicateurs. Un camp occulte que le christianisme n'a aucun aspect juridique ; l'autre camp occulte que la principale cause d'évolution du droit est économique et dépourvue de rapport avec un humanisme quelconque. Il occulte que le droit occidental est un des outils majeurs de l'esclavagisme moderne et de ses conséquences terribles pour une partie de l'humanité, enchaînée aux caprices de l'autre.

    La barbarie, en France, tient désormais le haut du pavé. Enfants, gardez-vous de ces chiens qui disent vouloir votre bien : vous n'êtes qu'une livre de chair négociable entre leurs mains.


  • Mariage et satanisme

    Opposants comme partisans du mariage gay n'ont aucune idée du christianisme et des évangiles. Il n'y a pas, dans le christianisme, le moindre "mysticisme du coït" : c'est là une caractéristique païenne. Dans le paganisme authentique, qui n'a pas les caractéristiques bouffonnes du néo-paganisme actuel -religion de statisticiens et de fonctionnaires minables-, le mariage est un viol rituel, c'est-à-dire qu'il est conçu comme un sacrifice nécessaire pour le bien commun. Cette conscience du viol permettait aux sociétés païennes d'éviter de verser aussi radicalement dans la barbarie.

    Gare aux clercs soi-disant chrétiens qui se positionnent contre le mariage gay ! C'est aux gosses éduqués dans cette secte que mon avertissement s'adresse. Car, sous prétexte du bien social, à quoi le Messie n'a jamais prétendu contribuer, affirmant au contraire qu'il ne peut y avoir de justice en ce monde infernal, sous ce prétexte fallacieux et contraints de parler le langage de sciences plus ou moins occultes, le clergé chrétien fait obstruction à la parole de dieu.

    Les païens, voyant le pharisaïsme des "démocrates-chrétiens", artisans d'iniquité les plus sournois, disent : "Voyez le christianisme, ce n'est qu'une religion d'hypocrites." L'avertissement de l'apôtre Paul aux gentils de ne pas tomber à leur tour, comme les juifs, dans le pharisaïsme, prend pleinement son sens face à la "démocratie-chrétienne", dont l'iniquité dépasse les bornes des nazis ou des soviets, révolutionnaires qu'elle a d'ailleurs, historiquement, provoqués.

    Pourquoi les gosses ? Parce qu'ils représentent ce que ce pays a de plus français et capable de se révolter contre le néo-nazisme des marchands. Principalement, et le Français Bernanos ne l'a pas assez radicalement démontré, c'est le gâtisme psychologique des autorités morales de ce pays le ressort du malheur. Pédérastiques, elles sont, au sens de la régression la plus criminelle. Dans tous les lieux où est affiché le but d'éduquer, c'est plier les gosses à des plans minables à quoi les adultes s'efforcent. Être éduqués dans la rue vaudrait mieux. On y apprend encore plus vite le calcul mental et ses applications concrètes. Au lieu d'être bercé par la niaiserie cinématographique, on y acquiert le sens des réalités. Peut-être aussi, qui sait, à se méfier des femmes, produits de luxe ? Parmi les Français les moins cons que je fréquente -j'appelle "Français" quiconque méprise les choses sociales, à l'inverse de l'Allemand qui ne jure que par elles- plusieurs ont été élevés dans la rue.

    - Le christianisme n'a rien d'autre à proposer aux gosses que le martyre. Cela peut faire peur à première vue. Mais la réalité est que des hommes simples, banals, tels que furent les premiers apôtres, n'ont pas reculé devant le martyre ; pourtant ils n'étaient pas dotés de pouvoirs magiques. C'est la société qui est sous l'emprise de la magie et de l'opium. La charcuterie de l'âme démocrate-chrétienne n'est pas quelque chose de très ragoûtant si on y regarde de près.

  • Mariage gay

    (Avertissement au lecteur : ce blogue est en partie fait pour aider le lecteur à recouvrir la conscience, dans un monde où la manipulation des esprits est devenue une mode de gouvernement conventionnel. La méthode s'appuie sur état psychologique général comparable à celui d'un vieillard, dont les dernières années sont souvent celles d'un suicide lent et absurde, après le gaspillage de sa jeunesse à courir après un bonheur ou une gloire vains. Pour cette raison, l'individualisme est empêché, le respect d'institutions en ruine inculqué à de jeunes générations qui n'en ont cure, voyant qu'elles sont destinées à l'euthanasie de vieux tartufes.

    L'auteur ne partage donc aucune des valeurs actuelles défendues par un quelconque parti laïc ou d'Eglise, groupe de pression privé ou institution d'Etat. Il a foi dans le dieu éternel révélé au monde par son fils Jésus-Christ.)

    - Martin Luther signale que le sacrement de mariage catholique romain est entièrement dépourvu de fondement évangélique. Peu d'exégètes chrétiens un minimum sérieux et un minimum sincères ont d'ailleurs prétendu le contraire.

    - Calvin, que je crois sincère, l'a fait, sur la base de la Genèse attribuée à Moïse ; Calvin n'a pas compris que la Genèse revêt le double caractère mythologique ET historique. Sur ce point au moins, le raisonnement de Calvin est marqué par le paganisme, c'est-à-dire la méconnaissance du sens de l'histoire. Pour un chrétien, suivant l'apôtre Paul, toute entrave à l'accomplissement de l'histoire est une entrave à l'Esprit de dieu et à la parole de dieu ; c'est ce qui rend le dogmatisme impossible dans le christianisme, alors qu'il fonde la culture anthropologique païenne, renversée par Moïse d'abord, et qui par la force de l'Esprit de dieu ne rejaillira jamais.

    La faiblesse de l'homme implique que le chrétien remette sans cesse son ouvrage théologique en cause, faute de quoi il se verra acculé plus rapidement à la stupidité que n'importe quel artiste dans n'importe quelle culture, sauf les cinéastes qui, par définition, sont dogmatiques et faits pour entretenir la bêtise (les arts technocratiques sont tous dogmatiques, et ceux qui les pratiquent n'y vont chercher autre chose que le confort intellectuel).

    Le dogme indique l'assimilation de la théologie à l'architecture, ou de l'Esprit de dieu à la volonté humaine ; ce mouvement est un élément significatif du totalitarisme moderne, dans lequel on peut voir que l'Eglise romaine a joué un rôle décisif. A l'arrière-plan des pires tragédies que l'Occident a connues, et qui sont le plus souvent des sévices que l'Occident s'est infligés à lui-même, comme un cyclope stupide qui se donnerait des coups de massue sur la tête, on retrouve cet étrange attelage de valeurs païennes avec un "judéo-christianisme" au niveau du folklore, au plus bas étage sans doute jamais atteint par la pensée humaine, y compris morale ou politique.

    - A la suite de Luther, très différent du luthéranisme devenu peu à peu une sorte de médiocre poétique du divorce, sacralisant ce que Luther avait désacralisé, et suscitant en outre l'ésotérisme psychanalytique -en créant le besoin, sans contrecarrer sa formule ésotérique médiévale-, suivant Luther on peut donc prononcer que les sacrements catholiques romains, en général, sont le terrain où la métamorphose de la spiritualité chrétienne en éthique païenne s'effectue. Au stade de rituels romains désormais aussi intimes et privés que le mariage gay, l'ésotérisme est le plus flagrant. Tous les sacrements romains ne sont pas aussi éloignés de l'évangile que le sacrement de mariage, mais tous sans exception ont pour effet d'ôter à la parole de dieu ce que l'apôtre Paul défend : croire qu'elle permet la justification des "oeuvres de la loi" ; autrement dit : croire que l'Esprit de dieu peut être asservi, comme les pharisiens firent auparavant, à un intérêt ou une organisation humaine quelconque.

    Un homme, ici non pas forcément instruit du christianisme, mais de bon sens comme les premiers apôtres furent, observera que l'exigence de l'apôtre Paul et les précautions qu'il exige vis-à-vis de la parole divine, sont celles qu'un savant ou un artiste exigera pour sa science ou son art : pouvoir les exercer gratuitement ou en toute indépendance, non comme un simple exécutant. La conscience chrétienne des premiers apôtres est proche de la science. Le sacrement de mariage gay est le produit dérivé de la culture judéo-chrétienne, sans laquelle il n'aurait pas pu franchir la limite de la raison pratique païenne.

    - Un esprit français concluera rapidement que le meilleur parti qu'on puisse tirer du mariage gay est une pièce de boulevard italienne. Il faut souligner par ailleurs la contribution de la science sociologique française d'après-guerre à l'imbécillité humaine : elle n'est que pure rhétorique allemande au niveau du débat sur le mariage gay, pure démonstration de la part d'un régime mercantile de faire croire que les mobiles ou la dignité de ce régime s'élèvent au-dessus des mobiles du commerce. Et cette démonstration, d'une certaine manière est concertée entre les générations ou les associations de consommateurs qu'elle paraît opposer : fruit de la tactique de vils communicants, le débat se nourrit de l'hystérie des deux camps, et de la ruse religieuse la plus grossière qui consiste à opposer le droit naturel à la culture, et vice-versa selon les circonstances, alors que les deux plans sont complémentaires et que la culture, c'est-à-dire la religion, au sens de "l'éthique", repose entièrement sur l'hypothèse du droit naturel. Précisément c'est ce qui explique qu'il n'y a pas d'éthique juive ou chrétienne possible : le pacte de l'homme avec la nature, que l'on voit celle-ci sceller dans la Genèse sous la forme d'un serpent, à côté de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, pour le meilleur et en occultant le pire. La loi de Moïse était faite pour mettre un terme à ce pacte, et non pour le concurrencer ; de là l'insistance de saint Paul à dénier aux oeuvres de la loi la force salvatrice ; une loi qui ne produit pas d'oeuvre ne dérive pas du droit naturel ; de là le pacte, encore aujourd'hui, entre des pharisiens juifs ou chrétiens et la morale antichrétienne, la tenace adhérence de la démocratie-chrétienne à tout ce que les apôtres rejettent explicitement.

    Toutes les valeurs libérales sont indexées sur l'argent, quelle que soit leur position dans le spectre ou l'arc-en-ciel libéral, de la démocratie-chrétienne à l'écologisme en passant par tous les autres types de catéchismes érotiques. A moins d'être un esprit cynique, on s'attachera en pure perte à la défense de ces valeurs : POUR LE SEUL PROFIT DE CHIENS qui, ayant passé un pacte avec le diable, tentent de retarder le paiement de leur dette par des holocaustes d'enfants.

    Crétin vous êtes dans ce monde qui ne touchez pas au moins les prébendes qu'un marchand d'armes ou un trafiquant de drogue perçoit pour ses services. La fortune n'est jamais que le produit d'un fin calcul de Satan, où je doute qu'il y a un centime de trop ou de moins sur chaque compte.

     (NB : Une note sur mon nouveau blogue élucide de façon détaillée, et que ceux qui me font confiance pourront se passer de lire, comment les deux derniers évêques de Rome ont inventé l'érotisme chrétien suivant la méthode de S. Freud et Carl Jung, certainement la moins chrétienne possible, mais également peu scientifique. Le plus intéressant dans ce fatras est la reconnaissance par Carl Jung que son antichristianisme ne fait que répéter le propos des alchimistes chrétiens du moyen âge.)

  • Le Tartuffe Benoît XVI

    En préambule de cette note, je dissuade d'accorder un quelconque crédit au groupuscule de Jacques de Guillebon et Olivier François, baptisé "anarchriste", qui se réunira bientôt dans un quartier chic de la capitale, sans doute pour signifier le périmètre de sécurité duquel la brigade mondaine de Benoît XVI ne sortira jamais (maman ne le permettrait pas).

    L'anarchisme de Jésus-Christ heurte d'abord le clergé juif et le pouvoir judiciaire romain. Je ne vois pas quelle sorte de police ces lascars "anarchristes" pourraient heurter, pas même leur police d'assurance. Comptent-ils flanquer en l'air les tréteaux du bazar de la charité chrétienne, ou le "tour operator" lucratif des paroisses parisiennes ? Saccager "La Procure" ou molester tous les curés de France et de Navarre qui n'attendent qu'une invitation de Canal+ ou de France 2 pour se maquiller ?

    Il semble que les "anarchristes" se donnent plutôt pour but de repeindre l'enseigne défraîchie de la boutique catholique. Olivier François ne se cache même pas de collaborer au "Spectacle du Monde", gazette-danseuse de l'armurier Dassault, des fameuses familles qui ont refait la France (aux petits oignons). Et Fillon c'est Jeanne d'Arc tant qu'on y est.

    Grâce à Shakespeare, authentique chrétien anarchiste, on ne peut plus méconnaître l'origine incestueuse de la connerie. L'inceste explique pourquoi les petits mickeys J. de Guillebon et O. François ne parlent des choses les plus triviales qu'avec style, comme si elles étaient des vases sacrés. Shakespeare piétine méticuleusement toutes ces idoles païennes, hâtivement blanchies à la chaux chrétienne, rend à Satan les instruments de la musique chrétienne. 

    + Redisons-le : de tous les pores de la démocratie-chrétienne transpire l'idolâtrie ; regardez KTO pendant une heure, puis fermez la télé, puis ouvrez le Nouveau-Testament et vous verrez la différence. Les USA dissimulent sous ce masque indécent le régime pharaonique le plus sournois et macabre, dont les arcanes juridiques et monétaires sont un occultisme si puissant qu'il échappe à ses manipulateurs.

    Or, que font le pape, ses caniches ? Au lieu de saisir-là une occasion de se racheter des relations diplomatiques entretenues avec l'Allemagne nazie ; au lieu de se repentir en bêlant de crimes qu'ils n'ont pas commis eux-mêmes, mais une vague mère putative ? Ils multiplient les courbettes diplomatiques en direction des Etats-Unis. Pire encore, ils confortent l'idéologie totalitaire de la "démocratie chrétienne", forgerie la plus démoniaque de tous les temps, unique raison du satanisme affiché aujourd'hui par le folklore yankee bas-de-gamme mais sincère ; plus sincère que les fonds de pension baptisés "Vierge Marie, mère de dieu", fais-nous des petits.

    Ce stratagème de la démocratie-chrétienne, Karl Marx a démontré que son pouvoir de suggestion surpasse le truc grossier qui consiste à faire passer le monarque pour un élu de dieu aux yeux des cul-terreux. On ne voit pas pourquoi le Christ serait démocrate, puisqu'il est anarchiste, et que la démocratie n'est qu'une invention de démagogue indécent. Merci aux démagogues de ne pas prendre l'étiquette chrétienne et cracher ainsi au visage du Christ.

    +

    Plutôt que d'énumérer les cinquante preuves de malice du clergé catholique romain, dont la bêtise a pour effet commode de servir de repoussoir à la propagande républicaine, j'aime mieux causer positivement de Léon Bloy, calomniateur anarchiste du clergé au siècle dernier, au nom du Christ.

    - D'abord pour dire que la sincérité de Bloy, à défaut d'une vision parfaitement logique, tient à ce que Bloy est autodidacte, de l'espèce bien française, persuadée au moins depuis Rabelais que l'université est le dernier lieu après le sanhédrin où on peut s'attendre à voir souffler l'esprit, le vrai, non les formules géométriques ou partisanes (plutôt que d'accuser la franc-maçonnerie, ou de voir des complots maçonniques partout, il vaut mieux comprendre que c'est parce qu'elle est une formule méthodique efficace que le nombre d'or maçonnerique s'impose dans tous les systèmes, sans plan secret, à commencer par l'université, dont la fonction est organisatrice. Il n'y a rien de plus naturel que d'être franc-maçon.

    Bien qu'elle a pu être dirigée contre l'Eglise romaine, la franc-maçonnerie a préalablement été imposée aux populations occidentales par l'Eglise romaine. En définitive, rien n'est moins maçonnique que le secret des loges, qui attire inutilement l'attention sur l'ombre solaire, et rappelle que la morale est toujours, essentiellement, un complot, petit couple ou gigantesque organisation infernale de la démocratie-chrétienne, qui n'a pas besoin de se cacher.)

    - Disons maintenant ce qui limite la vision de Bloy, et qui l'empêche d'être de plain-pied dans l'apocalypse. Très proche de Dante, que le dégoût des malversations romaines incite à se figurer l'Eglise comme une jeune femme pure, Béatrice, inspirée de l'apocalypse où elle est représentée ainsi, avant d'être une prostituée, Bloy, aussi déterminé contre une institution dont la laideur lui paraît aussi intense, fait le rêve d'une Eglise médiévale sainte. A l'Eve future de l'Alighieri, dans un temps où la réforme de l'Eglise paraît illusoire, Bloy substitue la légende dorée.

    Bloy a la vision juste que l'histoire est la science qui peut le mieux servir à relever les jupes de la civilisation, pour montrer le cancer qui la ronge ; mais il tombe dans les filets de Joseph de Maistre, il ne le reconnaîtra que trop tard. De Maistre qui se moque de l'histoire, puisque son propos est au contraire de lustrer le sceptre du pouvoir à la peau de chamois, peu importe dans quel bois le bâton est taillé. De Maistre, qui serait en quelque sorte l'ancêtre des démocrates-chrétiens lécheurs de cul, si la démocratie-chrétienne n'était pas une grosse baleine en voie de disparition, et ses cornacs des lutins dans le genre de Bayrou ou Sarkozy, vu que De Maistre en pince plutôt pour les grands dictateurs sanglants.

  • Pédérastie catholique (1)

    Je précise que moi-même je n'ai jamais été victime de pédérastes dans l'Eglise catholique, pas plus que dans l'Education nationale d'ailleurs, bien que j'en ai croisé quelques-uns dans ces deux institutions. Mon propos est donc dépassionné. Il faut commencer par dire que seul un imbécile pourra s'étonner qu'il y ait autant de pédérastes dans des institutions dédiées à la pédagogie, à quoi se cantonne l'Eglise catholique aujourd'hui désormais assez largement. Un séminariste homosexuel du diocèse d'Avignon a récemment témoigné dans un bouquin qu'il avait lui-même été harcelé au cours de ses études... par d'autres séminaristes homosexuels.

    Trois points à mon sens à ne pas perdre de vue :

    1. Le puritanisme et la pornographie, qui a toujours joué un rôle de "soupape" dans les régimes puritains (cf. l'approbation par C. Boutin de la proposition de réouverture de maisons closes !), sont très proches spirituellement : par leur incapacité à penser "par-delà bien et mal" d'abord, ensuite parce que ce sont des postures morales relatives l'une à l'autre et qui se succèdent au gré de la modernité-antimodernité (P. Bruckner, théoricien du libertinage soixante-huitard naguère, avec la diminution de ses capacités sexuelles fait désormais l'apologie de la famille, et Cohn-Bendit rend hommage à la baderne de Gaulle).

    La démonstration de Marx à propos du christianisme allemand "pré-existentialiste", démonstration opposée à celle du "Gay savoir" de Nitche (Marx connaît les ressorts du paganisme contrairement à Nitche), peut être traduite ainsi : le christianisme véritable a été subverti et réduit à un socinianisme, c'est-à-dire un paganisme ordinaire, par le biais de l'introduction de valeurs familiales et politiques "romaines" par la théologie gnostique médiévale.

    2. La pédagogie étant une matière peu éloignée de la pédérastie, surtout lorsque cette pédagogie prend une forme militaire, ce qui est souvent le cas dans un régime républicain (cf. l'exemple des hoplites spartiates), il faut être vigilant vis-à-vis des mères de famille qui jouent souvent un rôle éducatif excessif ; on ne peut isoler la pédérastie de Proust de sa vénération pour sa mère (cf. la doctrine lacanienne et "L'Origine du monde", qui s'invite dans le christianisme génital-boutiniste "via" la théologie de Fabrice Hadjadj comparant dieu à une vulve).

    La revendication du mariage par le parti Gay, d'autant qu'elle est à titre symbolique, prouve l'attachement à l'ordre moral ou social d'une partie des "Gays", bien qu'on puisse penser qu'ils sont, ne serait-ce qu'à cause de  l'étroitesse de leurs idées, les premières victimes d'une société libérale qui carbure à l'érotisme et au plastique (J'aime prendre l'exemple du crétin académique Angelo Rinaldi qui pense que Francis Bacon est un meilleur peintre que Picasso parce que celui-là était pédé.)

  • Fuck Your Parents!

     

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    After soft boring Dictatorship of de Gaulle, replaced by Sex Revolution, as German and boring as de Gaulle before, we have now torture-Games on French-TV, Prostitution as Feminism speech, and almost the Greek or Californian Bankruptcy in a rich country where twice more people could leave in peace. And know what? French journalists that suck are surprised that 'only' 40% of voters took part to last Poll. Opposite is surprising: that there are 40% of voters that do trust Politicians again and again as a kid is trusting his mother even if she is punching him.

    Voters are mother-fuckers! Fable of Oedipus-the Tyrant about Politics is true.

    French word for 'ballot-box' is 'funeral urn'. Death is in fact where Politics is going.

  • Gaîté

    L'appétence de certains gays pour le mariage ne laisse pas de faire sourire, y compris d'autres gays. Exactement comme la prétention de certains chrétiens à mener une vie bourgeoise peut en faire rire d'autres ; rire jaune.