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Logique de l'art

La raison ultime de la culture, c'est la légitimation de la guerre. 

Il convient bien de qualifier la culture nazie de pornographique, pour pouvoir affirmer que la culture républicaine ou libérale moderne est "néo-nazie". On évitera ainsi le piège tendu par les pharisiens, hypocrites prêcheurs d'éthique.

Pour comprendre que la pornographie est militaire, il faut prendre conscience de la guerre économique totale, qui se joue désormais à l'échelle mondiale, et que l'échange de tirs de roquettes entre les hordes de l'ONU et celles de quelque chef de guerre taliban, ne peut être dissocié des autres aspects de la vie économique.

Est-ce si difficile de piger que le sacrifice d'un bidasse, et celui d'une pute, sont du même ordre ? La prostituée et le soldat s'accordent, car l'un et l'autre acceptent de se laisser immoler sur l'autel de Satan. Ils procèdent de la même aliénation mentale. Dans une société soi-disant chrétienne comme les Etats-Unis, cela en dit long sur la culture : comment le même prisme permet de diaboliser Hitler et de blanchir les hordes yankees.

Bien sûr la résistance n'est pas moins utile et nécessaire aujourd'hui qu'elle ne fut en 1939-45. Bien sûr la résistance qui consiste à buter un soldat alllemand ne sert à rien. Non pas parce que Stéphane Hessel ou de Gaulle l'a dit, mais parce que la résistance n'a rien changé au cours de la culture. Un de ces tocards de romanciers yankees, probablement imbibé d'alcool ou de religion, s'est posé la question : qu'est-ce que ça aurait changé si Hitler avait gagné ? - Rien, a déjà répondu Bernanos, qui connaissait beaucoup mieux la question que 100% des romanciers alcooliques yankees, et avait prévu que des types comme Fillon s'abaisseraient jusqu'à la collaboration avec l'Allemagne pour des raisons purement économiques, donc pornographiques.

La logique de l'art est de flanquer le feu aux vases sacrés de la culture. Il y a bien un mouvement de la musique pour étouffer l'art, et une logique de l'art qui tend à réduire la religion ou la musique au silence. Comme dit Rodin, même s'il n'a pas été capable d'appliquer cette maxime : l'art proscrit l'imitation ; il n'y a pas de progrès sans ça, mais une potion de bonne femme, répétitive et ennuyeuse comme la musique, qui ne fait que copier, imiter, pomper, recomposer, et n'hésite pas réclamer des droits de propriété intellectuelle et des royalties pour ça, exactement comme bon nombre de curés catholiques hypocrites, incompétents voire pédérastes, et payés à ne rien foutre.

Faisons table rase de la culture ! C'est ce que fait Jésus quand il bouscule les marchands du temple, vendeurs d'offrandes sacrées au profit du clergé. La culture est une indécente partouze sous les auspices du dieu Pan, portant mitre et crosse d'évêque romain. Les chrétiens ne peuvent pas apporter leur caution à ce cinéma immonde.

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