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Croire le pape ?

A propos des premières exortations du pape :

«(...) Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon.»

Confesser Jésus-Christ n'est pas simplement le fait des apôtres ou des disciples, mais aussi celui des faux prophètes et des magiciens. Qui est le démon ? Comment agit-il ? En quoi consiste sa puissance de sidération des masses ? Voilà un point, sur lequel les fidèles du Romain à la mitre et à la crosse feraient bien de s'interroger.

«(...) Quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas disciples du Seigneur: nous sommes mondains, nous sommes des évêques, des prêtres, des cardinaux, des papes, mais pas des disciples du Seigneur.»

La croix est un symbole romain. Le Messie a vaincu la croix et n'est pas restée attachée à elle. Qui requiert l'attachement à la croix, le sacrifice d'une partie de l'humanité au profit de l'autre ? Le monde ou bien notre seul père légitime, selon l'évangile de Matthieu ? Pourquoi les avocats de Satan sont-ils de plus en plus nombreux à porter la croix ? Pour qui le soldat d'une nation chrétienne consent-il à se sacrifier ?

L'esprit de sacrifice des pauvres et des imbéciles (les soldats), est-il naturel, ou leur a-t-il été inculqué par les riches et les puissants ?


Commentaires

  • Si j'ai bien compris, la prescription des élites religieuses au peuple, de confesser un Christ avec Croix, engendre une attitude de soumission, par imitation à cette fausse interprétation du Christ, de la part du peuple envers les élites.
    Du même coup, quand François 1er plaide pour une église pour les pauvres, on pourrait traduire : soumettez-vous d'avantage... Suis-je mauvaise langue ? il y a des chances.

    Ce que je trouve naturel, c'est que les hommes se laissent glisser au sacrifice s'en vraiment s'en apercevoir. Comme il me semble naturel que l'élite, afin de préserver ses acquis, inculque l'esprit de sacrifice.
    Seuls quelques élus de Dieu s'en tirent... quel merdier !

  • Manifestement, le nouvel évêque de Rome semble penser que l'esprit de sacrifice fait défaut dans le monde et/ou dans son Eglise. Il s'adresse donc surtout aux élites captieuses, qui mettent en place le sacrifice d'une partie de l'humanité au profit de l'autre.
    Bien sûr le Messie ne parle pas d'abord aux élites, mais aux pauvres ; il leur dit de cesser de travailler pour se tourner vers Dieu.
    En effet, l'esprit de sacrifice est assez naturel ou culturel, la mort familière : on naît débiteur de la société, sa mère, ses parents, sa famille, qui ont une sorte de crédit sur nous.
    Le Christ indique à l'homme qu'il ne doit pas tenir compte de cette dette s'il veut le salut. Les hommes de basse condition le comprennent mieux.

  • Et si je dis que l'amour requiert le sacrifice du confort, suis-je encore un suppôt de Satan ?

    Et si cette énième figure antéchristique (il y' a un antéchrist à tout les coins de rue quand ont lit les chrétiens dans votre genre, donc à force on ne sait plus) disait, comme ses mots le disent (je sais les mots aussi sont de la canaille du diable), que sans le sacrifice de la mondanité on n'était rien de plus qu'un banal homme de robe, et pas un disciple du Seigneur ?

    Je dis tout ça, malgré mon ironie apparente, à titre d'hypothèse. Je n'ai pas grand espoir en cet homme là à la vérité. Je ne me suis pas même renseigné encore assez pour porter un quelconque jugement autre que provisoire.

  • Les suppôts de classe supérieure que sont les hommes d'élite ne supportent pas le confort pour eux-mêmes. Ils inoculent l'opium à leurs subordonnés, sans quoi ils n'en auraient pas, et retomberaient par terre.
    Si les élites actuelles sont aussi méprisables, c'est d'avoir maltraité excessivement leur monture, de l'avoir fait avancer à coups de promesses, et non de récompenses. De l'avoir traitée comme un robot, et non comme un animal.
    Satan procure beaucoup plus d'espoir que le Messie, en vérité, c'est ce qui fait le succès du premier et l'ironie à l'égard du second.

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