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bergoglio

  • Le cas Bergoglio

    La démission de Joseph Ratzinger (Benoît XVI) au profit d'un nouveau pape évoque la démission d'un général après l'échec de son plan de bataille. Les discours publics de celui qui fut l'éminence grise de Karol Wojtyla (Jean-Paul II) rencontraient l'hostilité des médias du monde entier, qui ne manquaient jamais une occasion de rappeler son adhésion aux jeunesses hitlériennes.

    On peut penser que J. Ratzinger n'a jamais souhaité devenir pape, sachant que ce "péché de jeunesse" ne manquerait pas d'être mentionné par les médias, le rendant pratiquement inaudible.

    La réaction des médias et leur attitude comptent beaucoup du point de vue catholique ; le nier, c'est ignorer l'histoire de cette Eglise, ou encore refuser de prendre la mesure des efforts considérables de Jean-Paul II pour devenir une star planétaire, ce qui constitue un triomphe ou un sacre médiatique.

    Interrompue par l'inaptitude de Benoît XVI dans ce domaine, la marche en avant de l'Eglise romaine pour la reconnaissance médiatique a repris sous l'impulsion dudit "Pape François" (Jorge-Mario Bergoglio). L'Eglise romaine accuse un certain retard dans ce domaine, en comparaison de la religion dite "réformée" et des différentes sectes protestantes, déployées d'abord dans des pays du Nord de l'Europe où le journalisme est beaucoup plus moderne et efficace qu'en France ou en Italie. En France, la presse et les médias n'ont pratiquement aucune indépendance vis-à-vis de l'appareil d'Etat, sur le modèle soviétique (ou vice-versa).

    L'action du Pape François rencontre une certaine hostilité de la part des milieux catholiques français, ce qui était sans doute le cas aussi de son prédécesseur, pour des raisons et dans des milieux un peu différents. Le Pape François n'a sans doute cure des réticences françaises à son discours. D'abord parce que l'indiscipline française est presque une tradition multiséculaire; si la France n'a jamais rompu avec le pape, elle n'a jamais cessé de lui être infidèle, le trompant tantôt avec le roi, l'empereur ou la République.

    Et puis, surtout, ces catholiques français capricieux ne sont plus qu'une poignée, pas ou peu représentée directement sur l'échiquier politique. Le premier soin des candidats démocrates-chrétiens en France est de minimiser (au maximum) leur foi afin d'élargir leur audience.

    L'hostilité d'une partie des catholiques français s'explique par des raisons politiques. En effet, tandis que Benoît XVI semblait s'adresser d'abord aux Européens, le Pape François s'adresse aux pays en voie de développement, représentatifs de l'avenir, tandis que la situation démographique de l'Europe, son vieillissement, n'offre guère de perspective.

    (Pas question pour le pape d'approuver le "mariage gay", qui du point de vue du tiers-monde est perçu comme un caprice d'enfants gâtés ; pas question en revanche de condamner fermement l'avortement ou la contraception, qui dans le tiers-monde apparaissent comme le meilleur moyen de lutte contre la misère.)

    Sur certains points, le discours du pape François a même presque une tonalité "anti-occidentale", ce qui s'explique assez bien à cause du sentiment d'agacement, voire de colère, qui prend de l'ampleur dans les pays du tiers-monde et les pays en voie de développement, compte tenu des privilèges de l'Occident et de leur domination politique. Le pape trouve là une occasion de gommer l'image "d'Eglise des nantis et des patrons", qui colle à l'Eglise catholique depuis le XIXe siècle et les pamphlets prolétariens, dont les dommages en termes de propagande ont sans doute été considérables, et au moins comparables à l'affront de la Réforme protestante.

    En définitive, ce ne serait pas un paradoxe si grand de constater que la mondialisation se présente du point de vue de Rome comme une aubaine, c'est-à-dire comme le moyen de s'exprimer pleinement "urbi & orbi" (ce qui n'est pas encore le cas aujourd'hui, compte tenu de la puissance des médias occidentaux).

    Il n'en reste pas moins vrai que toute propagande se heurte à la défense expresse du Sauveur d'utiliser son message pour la défense d'une cause terrestre quelconque, que celle-ci soit nationale, prolétarienne, élitiste, économique, humanitaire. Le plan social, dans l'apocalypse, se confond avec l'enfer. 

  • Satan dans l'Eglise

    "Il est opportun que les générations d'aujourd'hui expriment leur entière reconnaissance à tous ceux qui ont accepté un sacrifice aussi lourd." J. M. Bergoglio, évêque de Rome

    "Le Figaro" du jour rapporte ces propos du pontife romain à propos de l'anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie, cérémonie qui relève de la mascarade hypocrite, non seulement du point de vue chrétien, mais simplement d'un point de vue rationnel.

    Tandis que le successeur de Staline, V. Poutine, est vilipendé un peu partout dans la presse selon une stratégie et des moyens qui relèvent de la propagande totalitaire au service du camp adverse, la "Libération" de la France, qui sans le boucher Staline n'aurait pu avoir lieu, est célébrée en grandes pompes. On reconnaît le pharisaïsme au procédé du blanchiment, et en l'occurrence, le moins qu'on puisse dire, c'est que la couche de chaux est épaisse. Les massacres perpétrés en Normandie par les troupes américaines furent d'ailleurs tels que la population locale redoutait les soudards américains plus encore que les soudards allemands. Le moins suspect de compromission avec le nazisme, l'évêque catholique de Munster Von Galen, face aux mêmes bombardements américains aveugles et meurtriers, reconnut qu'il n'y avait pas de différence entre les nazis et leurs cousins d'Outre-Atlantique. 

    Contrairement aux propos mensongers du chef de la secte romaine qui a modelé l'étrange civilisation occidentale, le Messie et les apôtres SONT PARFAITEMENT DISSUASIFS DE SE SACRIFIER POUR UN QUELCONQUE PLAN MONDAIN.

    Le Messie fit comprendre à son apôtre qu'il était inutile de tirer son épée pour le défendre. Mais il serait souhaitable de le faire pour défendre tel ou tel pacte militaro-bancaire ? Et des prêtres chrétiens pourraient légitimement bénir ça ? De qui les catholiques romains se moquent-ils ? Ils se moquent d'abord de leurs propres gosses. Même à un soudard un peu expérimenté, ce type de procédé pourra sembler abject : non seulement de la gnôle, un prime, un uniforme, des putes, tout l'attirail du parfait connard, mais par-dessus le marché des prières de salopes catholiques pour encourager au vice. Les bonnes femmes mènent les hommes à la guerre, et rien d'autre.

    Ceux de la génération d'aujourd'hui feraient mieux d'écraser du talon les vieilles vipères qui prônent le Christ d'une part, et sont revêtus par ailleurs des ornements sacerdotaux du culte de Mithra.

     

  • Croire le pape ?

    A propos des premières exortations du pape :

    «(...) Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon.»

    Confesser Jésus-Christ n'est pas simplement le fait des apôtres ou des disciples, mais aussi celui des faux prophètes et des magiciens. Qui est le démon ? Comment agit-il ? En quoi consiste sa puissance de sidération des masses ? Voilà un point, sur lequel les fidèles du Romain à la mitre et à la crosse feraient bien de s'interroger.

    «(...) Quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas disciples du Seigneur: nous sommes mondains, nous sommes des évêques, des prêtres, des cardinaux, des papes, mais pas des disciples du Seigneur.»

    La croix est un symbole romain. Le Messie a vaincu la croix et n'est pas restée attachée à elle. Qui requiert l'attachement à la croix, le sacrifice d'une partie de l'humanité au profit de l'autre ? Le monde ou bien notre seul père légitime, selon l'évangile de Matthieu ? Pourquoi les avocats de Satan sont-ils de plus en plus nombreux à porter la croix ? Pour qui le soldat d'une nation chrétienne consent-il à se sacrifier ?

    L'esprit de sacrifice des pauvres et des imbéciles (les soldats), est-il naturel, ou leur a-t-il été inculqué par les riches et les puissants ?


  • Le pape français

    Pape et français en même temps, ça ne colle pas ; il faut être tordu aujourd'hui plus que jamais pour être papr, et non français. Ce Bergoglio risque de devenir un imbroglio rapidement si c'est un "honnête homme".

    L'ignorance où une bonne partie du monde se tient des Saintes Ecritures, seule empêche de voir le décalage entre celles-ci et l'ésotérique folklore qui se trame au Vatican. Même l'argument de la tradition atteint la démence, car si l'homme peut ajouter à l'Esprit et à la parole de dieu, certes dans ce cas-là on ne voit pas ce que l'homme a ajouté au cours des siècles à la parole de dieu pour s'approcher de la vérité.

    Tous les chemins mènent à Satan. Un seul permet d'y échapper. Gare au fléau de la démocratie-chrétienne et son esprit divisionnaire.