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Satan et les Romains

Il a sans doute raison, ce curé catholique romain, de dire aux petits enfants qui l'écoutent de ne pas voir le diable partout. Comme le diable est véritablement partout, on n'apprendra rien d'essentiel en étant attentif à la myriade de manifestations secondaires de la fortune ou de la providence.

Ne pas voir le diable partout : en revanche ce serait une erreur fatale de ne pas le reconnaître dans l'Eglise catholique romaine, de ne pas comprendre la signification des flèches d'une cathédrale gothique.

Le divin Nitche est persuadé de l'inspiration satanique de l'art catholique romain : il se trompe, car la tâche dévolue par Satan à l'art catholique romain est bien plutôt de masquer Satan que de l'exalter. Une fois ces écailles soigneusement appliquées sur les yeux de l'humanité par les artistes catholiques romains, n'importe quel motif - athée, laïc, personnel, existentialiste, bouddhiste, chamanique, communiste -, a pu servir de prétexte. Les petites mains de la ruche n'ont pas besoin de savoir ce que mijote la reine, du moment que les contours de sa petite cellule sont bien dessinés. 

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