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Dieu et l'amour

Il en va de l'amour comme de dieu : avant de connaître l'amour, il faut détruire de nombreuses représentations erronées de l'amour - de nombreuses idoles placées par Satan en travers du chemin de l'amour.

Mon succès auprès des femmes m'a tôt enseigné à quel point l'amour est une chose rare dans le monde, plus rare que les filons d'or. En effet, quand une femme disait m'aimer, je devinais sans trop de peine qu'elle n'aimait en moi que ce qui pouvait la faire rêver, y compris d'ailleurs l'aspect le moins flatteur. Bref, le malentendu qui est la loi commune des histoires d'amour, a très tôt été pour moi particulièrement évident, et il l'aurait été encore plus tôt si je n'avais pas reçu une éducation féministe.

A l'hystérie de dieu : "Allah akbar !", c'est-à-dire une forme de volontarisme de la foi, répandue dans les pays pauvres, correspond une hystérie de l'amour dans les pays riches démocratiques. Impossible de faire le recensement des films et des chansons d'amour débiles en vogue dans les pays Occidentaux, tant il y en a. "L'islam est la religion la plus conne.", maugrée le pauvre type à la recherche de la "femme de sa vie".

L'amour est une religion de riches parce qu'il coûte beaucoup plus cher que dieu. Les émotions sexuelles que procurent la guerre pour le service de dieu sont d'un coût faible en comparaison de la dépense capitaliste.

Satan est le grand ordonnateur de la plupart des cultes, et il agit comme les hommes qui lui ressemblent le plus - il divise pour mieux régner. Jusqu'où Satan peut-il aller dans la division, le choc des cultures, la règle du "Je", sans entraîner la fin du monde ?

 

Commentaires

  • A moins de considérer le Japon (shojo et shonen dégoulinants d'hormones adolescentes et tirés à des millions d'exemplaires), l'Inde (Bollywood, deuxième cinéma mondial en terme d'entrée, essentiellement un genre de comédie musicale hystériquement romantique), ou le Maghreb (ou le Rai, genre de chanson d'amour assez grasse et extrêmement populaire là encore) comme des pays occidentaux, il faudrait étendre votre diagnostic sur la "pandémie amoureuse" qui frappe le monde.

  • L'Occident est aujourd'hui très loin d'avoir le monopole de la rêverie et de l'hystérie à l'eau-de-rose. Vous savez qu'il y'a dans nombre de pays du moyen-orient, et de l'extrème-orient les équivalents de nos super-show "découvreurs de star", ou tout un chacun est invité à venir étaler sa sentimentalité plus ou moins musicale ? Je ne parlerais pas de la télévision japonaise moyenne, ou les confins de l'hystérie sont atteints, et par des mâles étonnants, pour lesquels un prêtre, exorciste si possible, ne serait pas de trop pour leur "botter le cul" vers un instinct de survie moins erratique et plus virilement concentré, tant leurs instincts semblent inlassablement frôler le suicide, dispersant hystériquement toute leur énergie en pure perte volage.

  • La culture japonaise dément en effet la thèse de Nietzsche selon laquelle tout ce qui est faible et sentimental dans la culture occidentale vient du christianisme.

  • La "culture japonaise" ne dément rien du tout pour cette simple raison qu'il n'y a pas de culture japonaise. Le Japon est un pays de merde, néfaste, et avec un climat impossible. D'ailleurs leurs japonaises sont moches, ils n'ont même pas de pinard et ils lisent Camus et Sartre, c'est dire ! Il m'arrive de penser qu'il faudrait supprimer le Japon, et leurs télés, et leurs Toyota, et leurs centrales à la con.
    Pour ce qui est "faible et sentimental" dans la culture occidentale (j'imagine que vous faites allusion à ces fiotes de François-René, Frédéric Moreau ou autre Del Dongo ?), rien à voir avec le christianisme. C'est les cathos. Bref, la thèse de Nietzsche est courte.

  • Disons que le Japon permet de voir ce qu'un pays entièrement composé de personnes efféminées donne. Le goût du gadget, notamment, est très féminin. S'exiler au Japon, c'est se suicider un peu.
    Par tâtonnement, je vais peut-être arriver à deviner dans quelle contrée vous comptez vous exiler ?

  • Moi je dirais Russie, Europe de l'Est, c'est là que tout les gens de bien égarés dans le naufrage occidental se mettent au vert, loin de notre urbanité contemporaine insalubre. Pour pas mettre tout mes œufs dans le même panier, mon joker sera l'Amérique Latine.

  • Perdu. Abidjan.

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