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bukowski

  • Addiction of the Gay

    In 'GQ quarterly', newspaper magazine for Gay Men* translated in French, I read this interview of French Former Prime Minister Alain Juppé (famous in France for his incredible arrogance). He is admitting in this interview that 'Politics is a drug'. Hey, don't you need to be gay yourself to ignore in 2010 that politics is the strongest drug that killed millions of people quicker than another one? Safer would it be for human gender to prohibit political conversations of addicts in coffee-shops than smocking! (Knowing of course that sex is female and female loves politics and its propaganda entirely made of Ethics, like Eva loves the plantain-tree fruit: I mean that every woman or gay conversation leads to politics like every way leads to Roma.)

    *'Gay Men' are not for me especially 'men who fuck other men' for fun but more metaphysically those who do prefer living in Dreams and Nostalgy than History -and regarding this I must admit US-people are 99% gay in my opinion, but Ezra Pound and Bukowski just trying not to fall in this hole, trying so to give poetry away.

  • Revue de presse (XII)

    Interviou de Philippe Djian dans Le Monde 2 :
    « Dans la chanson “Les Bobos”, Renaud chante : « Ils lisent Houellebecq ou Philippe Djian, les “Inrocks” et “Télérama”/Leur livre de chevet, c’est Cioran/Près du catalogue Ikéa ». Comment le prenez-vous ?
    - Il m’a expliqué que c’était pour la rime : Djian avec Cioran, je ne peux pas me plaindre ! Je ne lui en veux pas. Après la sortie de l’album, il est venu sonner en bas de chez moi : « C’est Renaud. Tu peux pas descendre ? » Et, dans la cour, il s’est excusé. Mais je ne suis pas en sucre, il peut me traiter comme il veut.
    Le terme bobo n’est pas très beau [?]. Mais bourgeois-bohême, moi qui habite dans le 5e arrondissement de Paris et qui aime me balader à travers le monde, en ayant vécu à Boston ou à Florence, ça me va. Cela dit, je n’ai pas été tout le temps ainsi, j’ai aussi habité dans une bergerie, sans eau, sans électricité et sans chauffage, je n’avais pas d’argent.
    Que de grands éditeurs parisiens me paient plutôt bien est une chose relativement récente ! Je n’ai pas pour autant de 4x4 (…) »
    Djian ou “La vie des grands bobos parisiens”.
    Quelle sensibilité à fleur de peau ! Quelle dextérité dans l'usage de l'interphone ! On sent qu’un rien peut égratigner leur image de marque, à ces animaux-là…


    « Ma journée commence par la lecture de “Libération”, puis j’écoute “France-Inter” ou “France-Culture”. Je suis donc en phase avec mes contemporains. Ensuite, je vais faire ma gym avec des tas de petites bonnes femmes et des mecs en sueurs [torride !]. Je côtoie l’humanité tous les jours… »
    Un peu plus loin, Djian raille son confrère Marc Lambron, éditorialiste à Madame Figaro, il lui reproche d’être un peu trop casanier.
    Djian est de ces écrivains qui cultivent la “rebelle attitude”, comme Maurice Dantec ou Christine Angot (qui l’ont démodé).
    Pourtant, Madame Figaro ou 37,2 le matin, c'est un peu la même clientèle, non ?
    P. Djian se réclame de Céline ou de Bukowski - un Céline qui écouterait France-Culture et un Bukowski qui ferait du vélo d’appartement chez “Sport 2000”, dans ce cas. Il fait plutôt penser à Malraux ou à Sartre, Djian, avec son : "Je côtoie l’humanité tous les jours".


    “Le Monde 2” (18 août 2007)